mercredi 12 novembre 2014

11 novembre

Commémoration de toutes les guerres la preuve :



On remonte à celles de Napoléon en Espagne avec la retraite de Toulouse !

La tradition est forte : ce jour-là, dès potron-minet (il a gelé blanc cette nuit) la tradition consiste à saluer en premier la tombe du Général Lapene. Difficile d’en savoir davantage sur le Général napoléonien né en 1790, et mort en 1854 : il reste à combler les vides de Wikipedia, y compris quand on se rend sur le site de l’Ecole Polytechnique : il était de la promotion 1807, cela fait 208 ans, et les lignes (sibyllines) sont courtes :

Lapène, Blaise Jean François Édouard (1790-1854). Artilleur, il prit part aux dernières campagnes de l’Empire. Sous la Restauration, il fut sous-directeur de la Manufacture de Tulle. Commandant supérieur de Bougie.


Je plonge dans le livre "Batailles de Napoléon dans le sud-ouest", de Jean QUATREVIEUX et Pierre MIGLIORINI paru aux Editions ATLANTICA.  Le résumé :

"De juin 1813 à avril 1814, alors que Napoléon mène la Campagne de Saxe puis la Campagne de France, le maréchal Soult contient les troupes du marquis de Wellington de la frontière espagnole jusqu'à Toulouse, dans une retraite lente et opiniâtre ; "toute sa campagne du midi de la France est très belle" dira de lui Napoléon à Sainte-Hélène.

S'appuyant sur de nombreux témoignages français et britanniques, "Les Batailles de Napoléon dans le sud-ouest" présente le récit de cette retraite dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, Landes, Gers, Gironde, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne ; les vestiges de ce face à face encore visibles de nos jours : champs de bataille, redoutes, monuments commémoratifs, tombes et surtout de nombreuses pièces de fouille découvertes dans les années 80 sont également décrits."


Comme dit à la fin de cette présentation, et comme le précise le sous-titre de l'ouvrage qui est "Vestiges du face à face Soult-Wellington de Vitoria à Toulouse", les auteurs ont souhaité présenter les vestiges encore visibles de nos jours, vestiges pour certains, inédits … : jusqu’à la tombe du Général Lapene, qu’on honore chaque 11 novembre !






A l’époque, Lapene n’est encore que capitaine, et je dois recourir à l’aide de Germain M. (il sait tout sur tout et c’est lui qui a déchiffré le monument aux morts de Paul Ducuing) pour connaitre la suite d’une carrière qui l’amène au grade de Général.

Je retrouve les documents sur le site de la Légion d'Honneur, avec la signature du récipiendaire :



le Président du Souvenir français pendant la sonnerie : "aux Morts"






Comme le texte est sous forme pdf, le voici extrait d’une publication de la Société d’Etudes du Comminges (où l’on trouve tout-sur-tout-itou)

la publication de M.L Guillaumin



Comme quoi on peut naître à Saint-Gaudens

et y mourir


au grade de Général !

un rayon de soleil illumine plus tard le drapeau de la Légion d'Honneur