C’est le second salon du genre :
Art vous devinez peinture ;
sculpture (il faut absolument qu’il y ait des chutes de métal récupérées ;
de gros boulons pour faire le nez ; des engrenages pour les articulations et les yeux) ;
et céramique.
Contemporain c’est
comme si l’on disait « moderne » : c’est l’Art d’aujourd’hui. La
réalité est beaucoup plus simple : l’art est contemporain quand l’artiste est vivant. S’il était mort son art serait passé ; dépassé ;
pour ainsi dire périmé ! Les
anglais disent : « vintage ».
il giardino della sibilla (200x150) |
Comme il est vivant on peut même le voir sur son stand, (l’artiste), du moins s’il
n’est pas représenté par sa Galerie. Bref ! Par exemple, Angelo Maggi est
là en personne, il parle peu Français, et c’est son galeriste qui fait la promo. Il vit et travaille en
Sardaigne, et « ses personnages
hypnotiques et ses muses rêveuses mènent le spectateur dans un monde allégorique,
empreint de magie ». Vous devinez que je n’ai pas trouvé ce commentaire
tout seul, je l’ai recopié dans la notice. J’hésite devant cette peinture rouge
et dorée attirante, mais les 3500 Euros demandés m’ont été déjà confisqués par
le fisc, premier Galeriste de France : je puis plus subventionner Angelo. Dommage !
Je bade devant les poires (entamées)
de Dominique Rayou : patine magnifique, couleur vert sur bronze (ne pas
mettre dehors). Les fesses (des poires) sont très suggestives, voire quasiment
érotiques, et pourtant, il ne s’agit que de …poires ! Je pourrais
développer la comparaison avec l’anatomie féminine, mais je m’arrête :
principe de précaution ! Il
(Dominique) partage sa vie (pour le meilleur et pour le pire) avec Nicole
Pradel, qui imite Soulage avec ses peintures abstraites noir et blanc (le
mélange donne du gris, un peu granité, la matière est très jolie).
Nicole P. et Enza R. |
Enza Rivière a fait le
déplacement, son stand blanc est très joli, et met bien en valeur les couleurs
vives de ses tapisseries.
Elle a déjà vendu, minimisant un peu le coût exorbitant
que lui inflige Antares Creativ, l’organisateur, qui pourtant peine à
rentabiliser son second salon. C’est fou ce que ça coûte cher de louer un Hall
au Parc des Expo, de créer des stands, et de les éclairer, tout cela pour trois
jours.
C’est aujourd’hui dimanche, fête des mères
Il est encore temps d’y aller !
alors, comme dirait Gaspart Proust :
-"elle est pas belle, la vie" ?