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la mer au loin, nous sommes en haut sur la colline |
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des isolateurs électriques font de très bonnes antiquités : un jour on visitera les centrales nucléaires arrêtées comme des monuments disparus du patrimoine |
Là aussi, le temps fait de nous
des habitués : le chemin d’accès a beau être difficile, aucun virage,
descende ou crochet ne nous écarte de l’objectif, vite atteint, malgré la
présence du dernier Peatje des Autopistes de Catalunya non démonté à
précisément Cubelles sud, cela nous coûte 4,33 deux fois, une somme
énorme puisqu’elle correspond au rabais sur un demi plein d’essence !
L’objectif est de ramener des
cadres sculptés et dorés, je sais où se trouve la réserve qui a été
réapprovisionnée : je trouve vite les trois recherchés, les moins chers
tout en étant spectaculaires : il n’y a qu’ici que j’en trouve de vrais
vieux restaurés quoique patinés, très abordables, et qui vont permettre à ma
peintre d’immédiatement disposer de ses œuvres mises en valeur dès qu’elle va
s’y remettre, maintenant qu’elle va devoir occuper les longs mois d’automne et
d’hiver qui nous attendent dans le froid glacé de la sobriété macronienne
annoncée par le Monarque.
Je parcours le rez-de chaussée,
puis le sous-sol : tout a été rangé, tout objet est mieux mis en valeur.
Je regrette tellement de ne pas avoir comme Stéphane Bern un château à
meubler : les fauteuils recouverts de faux zèbre, et mieux encore de
fausse panthère feraient un effet formidable dans ce château, vous devinez, le
genre oligarque arabe milliardaire, aimant le luxe tapageur, et rêvant de vivre
dans un décor où l’or, qu’il soit vrai ou faux, brille de tous ses feux, comme cet
angelot en papier mâché tout léger quand on le prend, que j’hésite à acheter
mais on ne peut tout rentrer dans la voiture !
Chez un antiquaire, on peut
trouver ce que l’on cherchait même si c’est rare, j’ai trouvé. Mais l’idéal est
de trouver ce que l’on ne cherchait pas, devinez : un bol en pâte de verre
pas signé, proposé à 38€, la dame qui parle un peu Français et me reconnait
m’accorde un petit prix, vu que nous sommes les seuls visiteurs et que je lui
prends cinq pièces payées cash. Et puis, il y a des quantités de sacs à main,
imitant le crocodile, grands et petits, à des prix très sympathiques :
difficile d’en refuser un à sa meuf, quand elle a trouvé l’idéal qu’elle ne
cherchait pas avec une bretelle, assez grand pour loger un bouquin, d’habitude
les sacs de dames sont bien trop petits pour y loger quoique ce soit d'autre que la pilule du matin.
le coin marine propose toujours des surprises, mais je dis : halte !
je rêve ou c'est la platja de Sigès par Miro ? Je demande le prix... et je craque ?
Notre problème est toujours le
même : il est trop tôt ! Il est à peine midi et nous avons
terminé ! Or tout bon restaurant Catalan n’ouvre qu’à 13 heures ! Je
retrouve sans problème El TROS où nous avons déjeuné lors de notre
dernière visite en mai, je réussis miraculeusement à me garer, mais il est bien
trop tôt : à cette heure précoce, on ne vous sert que des
sandwiches : miracle, il y a pour moi un bocadillo de jamon iberico :
vous avez bien lu : iberico et pas serrano ! Il est
merveilleux, avec sa bière refrescissima ! La note n’en sera que
plus légère à la fin, nous nous habituons à déjeuner pour dix Euros chacun,
glace et boisson inclus !
à propos, je me suis adressé à la Farmacia
on ne fait plus de botanique dans les farmacias !
elles sont trois... elles appellent Caterina ! ...elle répond : -"no lo sai" !
je me suis adressé à un botaniste, en réalité c'est Daniel C. croisé dans l'escalier, mais c'est un as :
c'est le fruit de la passion !
j'aurais du le savoir !
https://babone5go2.blogspot.com/2017/09/amor-caritas-passiflora.html