Charles Lenoir |
Toujours feuilletant les images publiées par Google, je cherche et je trouve : des vagues, des baigneuses nues faisant la planche sur les vagues, certaines bien connues comme celles de Seignac ou Comerre, d'autres semblables et différentes à la fois, signées Charles Lenoir : en plein hiver, je voulais vous changer du froid et des vacances de ski, et préparer l'avenir, la promesse d'un été heureux (et réchauffé).
voilà Seignac |
encore Comerre |
William Bouguereau 1896, le titre est "la vague", mais tout le monde regarde la jeune fille, prête à se faire arroser |
Je sais bien, je vais vous montrer des jeunes filles bien plus mélancoliques, pensives, lisant à la chandelle, ou brodant, filant la laine, bref toutes les activités des demoiselles dans les années 20, que d'activités l'invention du smartphone a donc changées !
par exemple, il y a bien longtemps que je n'ai entendu une jeune femme
jouer du double-pipeau
Charles Amable Lenoir, né Charles-Aimable Lenoire le 22 octobre 1860 à Châtelaillon et mort le 1er août 1926 à Paris, est un donc peintre français. Élève de William Bouguereau en 1883 après avoir été instituteur, il concourt quatre fois au Prix de Rome. Fidèle à la tradition académique, il peint des portraits et des scènes mythologiques et religieuses.
vous avez noté ?
élève de mon maitre (absolu) Bouguereau,
parfois, on ne reconnait pas l’élève et le Maitre !
voici : Méditation |
Son père, Aimable, est douanier et sa mère, Eliza Herbelot, couturière. La famille déménage à Fouras lorsque son père y est affecté. Sachant que sa famille ne l'aiderait pas à devenir artiste peintre, il décide de devenir enseignant et suit des études à l'école normale d'instituteurs de Lagord. Il devient maître d'études au Lycée de Rochefort en 1879. Il n'abandonne pas pour autant ses projets ; après avoir économisé, il part en 1883 à Paris avec une lettre de recommandation pour William Bouguereau, originaire de la même région. Il intègre l'École des Beaux-Arts, devenant élève de Bouguereau et de Tony Robert-Fleury.
Il fait ses débuts au salon de Paris en 1887. Il concourt
pour le Prix de Rome, concours dont il atteint à quatre reprises la phase
finale et dont il finit par remporter le Second Grand Prix en 1889 pour son
œuvre Jésus guérit le paralytique,
avant de remporter le premier Second Grand Prix en 1890 pour Le reniement de saint Pierre. En 1900, Le Calme, portrait de sa nouvelle
épouse Eugénie Lucchesi, est récompensé par la médaille de bronze au salon de
Paris.
Je ne vais pas vous montrer les tableaux bibliques, qui lui ont fait remporter ses prix : il arrive que, sortant de son rôle sérieux d'instituteur, notre Aimable peintre "se lâche", pour montrer les baigneuses dénudées dans les vagues : j'en ai trouvé d'autres, que voici :
Il reçoit des mains de son maître William Bouguereau la Légion d'Honneur, sur décret du Ministère de l'Instruction Publique de juillet 1903.
c'est le moment de crier : Victoire !
Il meurt à Paris le 1er août 1926, et sera inhumé à Fouras
le 4 août.
Dès 1850, Fouras s'est affirmée comme l'une des principales
stations balnéaires de la côte aunisienne, à la faveur de la mode des bains de
mer et de l'arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle. Fouras s'est
rapidement développée comme l'un des lieux de vacances à la mer et de
rassemblement de la haute-société rochelaise, qui y édifia de nombreuses
villas, principalement en bord de mer, encore visibles aujourd'hui. Grâce à
l'impulsion donnée par le tourisme, Fouras est également devenu le troisième port
de voyageurs du littoral charentais avec son port de la Fumée qui assure des
liaisons maritimes permanentes avec l'île d'Aix.
Charles nous a laissé ce paysage de sa maison de Fouras
coca on ice et deux quarts de bière ce qui fait un demi |