mardi 12 novembre 2024

Gioconda !

Je suis la GIOCONDA de Léonard de Vinci.

L'œuvre d'art ... la plus décevante au monde !

j'ai décidé de me réincarner en Joconde, et ça fonctionne, je sens ce qu'elle pense, vous allez voir !

-"en fait, de nombreux visiteurs du Louvre qui viennent me voir sont déçus".

voilà, Lisa, ce qu'elle a dans la tête, 

elle déprime un peu figurez-vous !

"Chaque jour, environ 30.000 personnes viennent me voir, soit près de 10 millions par an. Elles font la queue pendant longtemps, juste pour une photo ou un selfie. Mes visiteurs ont des attentes très élevées : après tout, vous savez, je suis le tableau le plus célèbre du monde ! Puis, lorsqu'ils se retrouvent face à moi, si petite, écrasée par toute cette foule de fans, ils repartent en disant que je n'étais pas si géniale que ça"...!

-"Je les comprends, les pauvres.

Ils sont simplement ignorants, dans la mesure où ils ignorent mon histoire".

Tout d'abord, je ne suis pas une peinture, mais une Table. Une planche de peuplier de 77 X 53 cm seulement. Ce n'est peut-être pas ce à quoi vous vous attendiez ? Mon père, Ser Leonardo Da Vinci, a commencé à me peindre à Florence en 1503, en effaçant un autre tableau qui se trouvait en dessous de moi.

-"Je représente le portrait de Lisa Gherardini".

c'est une photo impossible, en plus, il n'y aucun banc pour s'asseoir
mais, s'exercer à poser les mains comme Lisa, permet d'avoir l'air chic en public
cette jeune femme est une influenceuse. Je vous expliquerai longuement demain de qui il s'agit


Peu de choses sont connues sur la vie de Lisa, sauf les adeptes de Wikipedia bien sûr ! Née à Florence, mariée très jeune à un commerçant bien plus âgé qu'elle et qui devint plus tard un fonctionnaire local, (Fonctionnaire...le pied déjà !) elle est mère de cinq enfants et a dû mener une vie confortable et ordinaire d'une personne de classe moyenne. Issue de l'une des plus anciennes familles patriciennes toscane, Lisa est née à Florence le 15 juin 1479 sur la Via Maggio bien que pendant de nombreuses années, on ait pensé qu'elle était née dans une des propriétés rurales de la famille, la villa Vignamaggio juste en dehors de Greve in Chianti. Elle porte le nom de Lisa, nom d'une des femmes de son grand-père paternel. Aînée de six enfants, Lisa a trois sœurs, dont l'une est nommée Ginevra, et trois frères, Giovangualberto, Francesco, et Noldo.

La famille vit à Florence, à l'origine près de la basilique de la Sainte-Trinité et plus tard dans l'espace loué à proximité de la basilique du Saint-Esprit, car il semble qu'ils n'étaient pas en mesure de faire des réparations sur leur ancienne maison devenue vétuste. La famille de Lisa déménage vers ce qui s'appelle aujourd'hui la Via dei Pepi, puis près de la basilique Sainte-Croix, où ils vivent près de Ser Piero da Vinci, le père de Léonard de Vinci. Ils sont également propriétaires d'une petite maison de campagne à San Donato dans le village de Poggio à 32 kilomètres au sud de la ville. Noldo, le père et le grand-père de Lisa, ont hérité d'une ferme dans le Chianti près de l'hôpital Santa Maria Nuova. Gherardini obtient un bail pour une autre ferme, et la famille passe ses étés dans une maison nommée Ca' di Pesa afin de superviser la récolte de blé.

Le 5 mars 1495, Lisa se marie, à l'âge de 15 ans, avec Francesco di Bartolomeo di Zanobi del Giocondo, un marchand d'étoffes florentin, devenant sa seconde épouse. La dot de Lisa est de 170 florins et la ferme de San Silvestro près de chez sa famille. Cela montre que la famille Gherardini n'était pas riche à ce moment-là, et on peut en déduire qu'elle et son mari s'aimaient plus que l'argent ! La propriété se situe entre Castellina et San Donato in Poggio, près de deux fermes qui appartiendront plus tard à Michel-Ange. Ni pauvre, ni riche à Florence, le couple fait partie de la classe moyenne. Lisa obtient grâce à son mariage un meilleur statut social car la famille de son mari était plus riche que la sienne. De son côté, Francesco semble bénéficier de l'aura du nom de Gherardini considéré comme un « ancien nom ». Ils vivent dans un logement partagé jusqu'au 5 mars 1503, date à laquelle Francesco peut acheter une vieille maison voisine de sa famille dans la Via della Stufa.

Arrive le fils de Vinci, Léonard de Vinci, et c'est à ce moment qu'il semble commencer à peindre le portrait de Lisa la même année. Lisa est bien une femme du sexe féminin, et Léonard semble bien hétéro, même si nombre d'homos aimeraient le contraire...sauf s'il est bi je m'avoue incompétent en la matière ! C'est Francesco qui aurait commandé le portrait de Lisa à Léonard pour célébrer deux faits ou bien l'un d'entre eux. En effet, cette commande arrive au moment où naît son second fils Andrea, en décembre 1502, après le deuil d'une de leurs premières filles en 1499. Le deuxième fait est l'achat d'une maison familiale en 1503.

Léonard de facto n'aurait pas eu d'attirance particulière pour Lisa, qui n'aurait pas été sa maitresse.

je redonne la parole à Lisa : 

-"En fait, on m'appelle aussi la Monna Lisa

Monna est l'abréviation de "Madonna", le mot latin "Mea domina", ma dame. Lisa était l'épouse de Francesco del Giocondo. C'est pourquoi on m'appelle Gioconda, parce que j'étais sa femme, et non parce que je souris joyeusement.

Leonardo, lui, ne m'a jamais vendue.

Au contraire, il m'emmenait toujours avec lui, il m'adorait, j'étais son tableau préféré. Il me retouchait sans cesse. En fait, comme le dit Vasari, je suis "un IMPERFECT", je n'ai jamais été achevée, le saviez-vous ?

J'étais dans sa chambre avec lui à Amboise, en France, lorsque Léonard est mort en 1519. Je n'ai PAS été volée par les Français ! Mais régulièrement achetée par le roi de France, François Ier, qui en était un grand admirateur. Alors, assez de vous, Italiens, qui dites chaque fois aux Français : -"Rendez-nous la Joconde" !

Ma maison est ici, à Paris !


Au fil du temps, on m'a volé, on m'a marqué, on m'a jeté de la peinture. Duchamp m'a mis une moustache, Andy Wharol m'a rendu pop, Botero joufflu, Banksy un moudjahidin avec des lance-roquettes. Je suis une icône moderne, une star, une vraie super star.

Et tant de secrets sont cachés en moi.

À commencer par mon mystérieux sourire.


Certains disent que je souris parce que lorsque Léonard me peignait, il faisait appel à des musiciens et à des bouffons pour me divertir. 

C'est Giorgio Vasari qui rapporte que les sourcils de Mona Lisa avaient été peints. Une analyse spectroscopique à haute résolution a permis de confirmer l'hypothèse de Daniel Arasse émise dans son livre Leonardo da Vinci (1997), selon laquelle les sourcils peints à l'origine par de Vinci ont ensuite été enlevés, notamment parce qu'ils n'étaient pas en vogue au milieu du XVIe siècle. Vasari rapporte également que Vinci employa pendant les séances de pose des mimes et des joueurs de flûte pour prolonger sur le visage son expression subtile. D'autres, comme Dan Brown dans son Da Vinci Code, prétendent que je suis la version féminine de Léonard lui-même. Freud a dit que j'étais un souvenir d'enfance cher à Léonard, peut-être sa mère.

Tout cela est absurde !

-"Je souris, parce que lorsque je vous vois tous arriver en hâte devant moi, dans ce tourisme de masse hâtif et ignorant, sans contemplation, je vois vos visages déçus et je réalise que vous n'avez RIEN compris à mon sujet. C'est pourquoi je reste et resterai à jamais le plus beau tableau du monde" ! J'ai emprunté ses propos à S.Terreni en les modifiant un peu, (c'est moi qui reprends l'écriture) et en corrigeant (je me suis permis) : la traduction, l'Intelligence artificielle n'étant pas au top, pardon l'IA !  


moi, (c'est Lisa qui se confie) -"je suis allé me ballader à Tunis pour prendre un café au Café des Nattes, les touristes partis, j'étais presque seule" !


au Louvre, il faut que vous sachiez que j'ai peu de copines, à part

 les Trois Grâces

de retour d'Ibiza, elles aussi, elles ont les marques de leur bikini

elles ne se déshabillent qu'ici ! 


elles ont mangé trop de tapas ...!


il est rare que je montre 
ma beauté intérieure


pourtant je suis un être de chair et de sang, comme vous

avec mes fragilités

ça m'a fait du bien de sortir un peu de cette cohue

qui me photographie toute la journée

je dois faire la pause et ne jamais bouger

c'est dur, très dur, de faire le modèle immobile toute la journée,

... et je ne suis 

même pas payée ...! 

-"je crois que, (comme les Fonctionnaires de la SNCF), je vais déposer un préavis

pour me mettre moi aussi en grève pendant les vacances de Noël" !

tant qu'à faire, les Syndicats français ont décidé de saborder complètement leur modèle Social
comme ça, ils pourront vraiment regretter les temps passés,
et se plaindre amèrement, pour de bon cette fois-ci !

il parait que la solution serait d'introduire davantage de main d'oeuvre immigrée
comme moi
pour éviter aux Français de travailler : ils préfèrent "profiter" !
après tout, tout le monde veut "profiter" de se la couler douce plutôt qu'enrichir un patron cupide 
qui roule en Ferrari-électrique, pour passer pour écolo-giste ! 

-"si je pouvais, je me lancerais en Politique, moi aussi" ! 

je crois bien que la Gioconda est véner ! 


PS (1) : La peinture entre dans la collection royale de François Ier en 1518, malgré le fait que Salaï, (élève) et deuxième héritier de Léonard, ait rapporté la peinture en Italie. Aujourd'hui, environ 6 millions de personnes visitent la peinture chaque année au musée du Louvre à Paris, où elle fait partie de la collection nationale française.

(en) Giuseppe Pallanti, Mona Lisa Revealed : The True Identity of Leonardo's Model, Skira, Florence, 2006.

PS (2) Imaginez le voyage de Léonard de Vinci à travers les Alpes en 1516

Face aux jeunes artistes de la Renaissance italienne, Raphaël et Michel-Ange, à l’automne 1516, Léonard de Vinci accepte l’invitation du roi de France et à l’âge de 64 ans traverse les Alpes à dos de mulet avec certains de ses disciples dont Francesco Melzi et Battista de Villanis son fidèle serviteur milanais.

Il apporte dans ses bagages trois de ses chefs-d’œuvre : La Joconde, La Vierge à l'Enfant avec sainte Anne, Saint Jean Baptiste ainsi que ses carnets, croquis, dessins, et manuscrits plus tard rassemblés dans les codex, aujourd’hui dispersés dans le monde.

Codex Arundel, Londres, British Library
Codex Atlanticus, Milan, Biblioteca Ambrosiana
Codex Forster, Londres, Victoria and Albert Museum
Codex Trivulzianus, Milan, Castello Sforzesco
Codex de Madrid, Madrid, Biblioteca Nacional
Codex de Turin, ou Codex sur le vol des oiseaux, Turin, Biblioteca Reale
Manuscrits A, B, C, D, E, F, G, H, I, K, L, M, Paris, Institut de France
Codex Leicester, collection privée Bill Gates


La Joconde vient sourire au Château du Clos Lucé

Selon le témoignage du secrétaire du Cardinal d'Aragon en visite au Clos Lucé, il y avait là "un tableau d'une dame de Florence peinte au naturel sur l'ordre de feu Julien de Médicis". Réalisé entre 1503 et 1514, ce tableau illustre le fameux sfumato aux contours estompés de Léonard de Vinci.

Encore une oeuvre d'art qui a quitté son lieu d'origine pour se retrouver à Paris ! 

que l'on remette la Vénus d'Arles en Arles ...

... et Monna Lisa dans sa chambre à Amboise ! 


pas un tableau !

si ! 

même pas une copie de la Gioconda ! 
je ne sais pas, moi, mais le ou la Conservatrice devrait se réveiller ! 
(il manque de Fonctionnaires, je sais, ils ne sont que six millions...)


"paucioribus opus est servis civilibus qui vere opus" !

il faudrait moins de Fonctionnaires qui travaillent vraiment



PS : mon cardiologue m'a dit que je radotais : PAFO : 




mon cardio m'a donné rendez-vous dans un an fin 2025
en m'épargant le passage par Pasteur
je reconnais avoir fait le clown en lui embrassant les pieds
(comme faisait le Christ autrefois quand il était joyeux)
alors j'ai radoté, lui disant "qu'il était le meilleur"
ce qui n'est PAFO




lundi 11 novembre 2024

11 novembre d'en Haut à 5GO :

C'est une première, un reportage d'en Haut, de la cérémonie du 11 novembre, celle qui résume l'hommage aux morts de toutes les guerres, et Dieu sait s'il y en a eu, chez nous, la liste derrière le monument aux morts a été actualisée avec la guerre d'Afghanistan, elle doit compter de mémoire 431 noms ! 

Des photos du 11 novembre, je vous en ai montré au moins six, de 2014 à 2020 sauf exception, mais c'était à hauteur de vue, face à face voire face à dos, et elles se ressemblaient toutes il faut le dire, à part les absents, c'était grave quand les absents étaient disparus, je ne cite pas de noms, mais cela arrive malheureusement souvent. Nous avions fait l'effort à 5GO d'améliorer le cadre en créant l'Esplanade de la Légion d'Honneur, puis en inventant la cérémonie de la flamme, reprenant le symbole de l'Arc de Triomphe. Et puis l'élévation au grade d'Officier de la Légion d'Honneur de Jean Baqué 103 ans nous a conduit à lui faire raviver la flamme, de peur que le Président l'aspire à Paris, où serait sa place tout en haut, mais qui suppose un transport compliqué en jet depuis Pau. Le jet ne peut atterrir à Clarac faute de place, il faut donc une heure de voiture pour Pau, avant une une petite demi-heure de Rafale pour Paris, ce n'est pas si rationnel que cela !



Et puis j'ai pensé que le cadre de la photo comptait, pour montrer aux Saint-Gaudinois la classe étonnante du décor dans lequel se situait leur Ville, avec en bas le Mémorial Augustus Saint-Gaudens, qui porte le nom du berger décapité par les Ariens dans les années 450. Je vous ai montré le décor vide sans aucune voiture ou même piéton.

Aujourd'hui la cérémonie va être honorée par la présence du Délégué Militaire Départemental, qui s'est fait accompagner par un détachement de militaires portant les armes. Les enfants des écoles primaires vont venir nombreux avec leurs Professeur(e)s des Ecoles, et vont chanter avec les Adultes. Tout le monde sera là, derrière les Porte-drapeaux qui, c'est la coutume, sont ensuite invités à l'Hôtel du Commerce tout proche pour le repas annuel.

La tradition militaire de Saint-Gaudens remonte loin, à Napoléon et à ses guerres, et auparavant, comme le montrent les séquoias géants ramenés par les armées de Lafayette. Et encore avant, nos ancêtres Aurignaciens se battaient contre Sapiens, pas si sage que cela "Sapiens" ! 


le salut du Président du Souvenir Français au Général Lapène, photo 2014

Le Mont-Unité de la Révolution en a donc vu, des bagarres et du sang versé ! 

nous mêmes en dix-sept ans en avons vu des camarades

maintenant partis là-Haut

en 2020, c'est la remise du drapeau au Collège Leclerc



la Peugeot carrossée en ambulance sur le champ de la guerre de 1914 est venue du Cuing

le porte-drapeau de la Légion d'Honneur accompagne le Député, au fond le Président de la LH initiateur de l'Esplanade

la Présidente d'Occitanie pile au centre des Officiels

le Porte-drapeau de la Ville

la gerbe des Associations

le représentant de l'Etat est une Sous-Préfète

nous sommes tôt ce matin du lundi 11 novembre 2024

la cérémonie ne commence qu'à 11 heures, et j'ai 5 heures pour vérifier mes appareils

...et charger les batteries

mon billet est commencé mais pas terminé !

je pars sur place pour être dans ma place de "contrôle au sol" à 10H45

papiers prêts à être contrôlés ! 

je m'envole à 10H59mn et 40 secondes, puisque le Sous-Préfet arrive à 11 heures

ensuite je reste à 45m pile-poil au-dessus de mon point de décollage.

La cérémonie se termine à midi.

je déjeune à toute vitesse, et pendant ce temps faut importer les photos et les compresser

sinon, trop lourdes, elles ne sont pas "transportables" par internet

Je devrais publier quelques photos d'en Haut autour de quatorze heures ! 

pardon, donc, mon billet est loin d'être prêt

je suis le rare journaliste à publier ses billets le jour-même ! 


mon dernier reportage en 2022, absent pour raisons de santé en 2023...

https://babone5go2.blogspot.com/2022/11/11-novembre-hier-et-demain.html

à tout à l'heure :

... vers 14 heures ! 

la flamme ne sera ravivée qu'à 11 heures !

11-Novembre : le chef d'état-major de l'armée de Terre, Pierre Schill, évoque l’esprit de sacrifice des soldats français http://ow.ly/iAN6105OzJP




Dans le langage des fleurs, le bleuet symbolise la délicatesse et la timidité et serait « le messager de tous les sentiments purs, naïfs ou délicats ».

Les bleuets — ainsi que les coquelicots — continuaient à pousser dans la terre retournée par les milliers d’obus qui labouraient quotidiennement les champs de bataille pendant la Grande Guerre. Ces fleurs étaient le seul témoignage de la vie qui continuait et la seule note colorée dans la boue des tranchées.

Dans le jargon militaire, les « Bleuets » étaient les soldats de la Classe 17 — nés en 1897 — fraîchement arrivés sur le champ de bataille du Chemin des Dames. Cette appellation peut par ailleurs faire penser au terme familier de « bleu », désignant une personne inexpérimentée.

Cette appellation perdura pendant toute la guerre parce que l’uniforme neuf aux couleurs encore fraîches qui équipait le nouvel arrivant contrastait avec les tenues défraîchies et sales des vétérans.

La popularité des « Bleuets » était telle que leur image fut utilisée par la propagande au travers de cartes postales, affiches, chansons et poèmes :

« Les voici les p’tits « Bleuets »
Les Bleuets couleur des cieux
Ils vont jolis, gais et coquets,
Car ils n’ont pas froid aux yeux.
En avant partez joyeux ;
Partez, amis, au revoir !
Salut à vous, les petits « bleus »,
Petits « bleuets », vous notre espoir ! »

— Alphonse Bourgoin, extrait de Bleuets de France, 1916.

Les premiers ateliers

Un mutilé de guerre vend ses bleuets sur les Champs-Élysées, le 14 juillet 1919. L’origine de l'insigne remonte à 1916. Mme Suzanne Lenhardt, infirmière-major de l’hôpital militaire des Invalides, veuve d’un capitaine d’Infanterie coloniale tué en 1915, et Mme Charlotte Malleterre, fille du général Gustave Léon Niox et femme du général Gabriel Malleterre, toutes deux émues par les souffrances qu’endurent les blessés de guerre dont elles ont la charge, et devant la nécessité de leur redonner une place active au sein de la société, décident d’organiser des ateliers où ils confectionnent des bleuets dont les pétales sont en tissu et les étamines en papier journal.

Ces insignes sont vendus au public à diverses occasions et le produit de ces ventes permet de donner à ces hommes un petit revenu. Elle devient un symbole de la réinsertion par le travail.

Le 15 septembre 1920, Louis Fontenaille, président des Mutilés de France, présente, dans un rapport à la Fédération interalliée des anciens combattants (FIDAC) à Bruxelles, un projet destiné à rendre pérenne le Bleuet de France comme fleur symbolique des « morts pour la France ».

En 1928, le président Gaston Doumergue accorde son haut patronage au Bleuet de France, les ventes s’étendent alors progressivement à l’ensemble du pays : « la Nation veut témoigner de sa reconnaissance et venir en aide à ces hommes qui ont sacrifié leur jeunesse à défendre la France. » Le 11 novembre 1934, 128 000 fleurs seront vendues.

Dès 1935, l’État officialise la vente du Bleuet de France chaque 11 novembre partout en France.

Après la Seconde Guerre mondiale, en 1957, un second jour de collecte est créé le 8 mai, date anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie.

Pour la première fois depuis 1922, le 11 novembre 2012 ne marque plus solennellement la seule célébration de la fin de la Première Guerre mondiale, mais devient une journée d’hommage à tous les morts pour la France. À cette occasion un groupe d’officiers de l’École de guerre et du cours supérieur d’état-major (CSEM) décide de relancer la collecte en faveur du Bleuet de France, et le chef d’état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, encourage dans un message à l’ensemble des unités, tous les militaires à porter le Bleuet de France sur leur tenue, y compris durant les heures de service jusqu’au 11 novembre.

En 2018 la Monnaie de Paris émet une pièce commémorative de 2 € représentant le Bleuet de France à 15 millions d'exemplaires.

Le président de la République Emmanuel Macron arbore à nouveau le Bleuet à sa veste, lors des cérémonies du centenaire de l'armistice de 1918 sur l'avenue des Champs-Élysées.


si on semait des fleurs de bleuet partout ?


Il est treize heures, j'ai comme prévu fait trois ravitaillements, et suis rentré "développer" si l'on peut utiliser ce terme, il y avait en tout  143 fichiers, cela prend du temps avec les vidéos, et la compression. J'ai sélectionné quelques vues, celles que j'avais promises de faire, du haut du Beffroi au bas des marches du Mémorial. Entre parenthèses, enfermé dans ce rez-de chaussée, on ne voit rien, et étrangement on n'entend rien : il me faut les Autorités, et le Chef du détachement militaire au garde-à-vous pour comprendre qu'on "entend" l'Hymne National, alors qu'on ne l'entend pas en bas ! 



Les drapeaux sont levés, je devine que le choeur des enfants chante, à voir les mouvements de la Professeure qui bat les mains en cadence, nous y sommes presque, mais manque la pointe du Beffroi.



c'est la photo que je voulais ... depuis dix-sept ans

les copains m'adressent un sourire là-haut

merci à Jean-Philippe C. mon coach. Merci à Didier L qui a tout organisé.
merci au Souvenir français 
merci à notre Maitre de cérémonie pour cette belle page de Mémoire,
des Saint-Gaudinois morts pour la France !

il est treize heures vingt trois
selon ma mauvaise habitude, je suis encore en avance
mais, en attendant un peu
je peux ainsi être pile à l'heure !

deux jours plus tard, on y voit mieux grâce à la Dépêche ! 



dimanche 10 novembre 2024

Painting butterflies : best of

C'est comme quand les influenceuses qui animent les émissions courues à la Télé partent en vacances scolaires, au même rythme, pour se montrer à Courchevel, elles réalisent des best-of, pour pouvoir se voir à distance et confirmer leur estime de soi. C'est le meilleur d'elles-mêmes, et tel Narcisse, elles se trouvent vachement bien en sirotant un cocktail à distance, alors que les téléspectateurs (ils n'ont rien à dire ne payant plus leur redevance, inondés de pub pour compenser) n'y voient que du feu.

Me préparant moi aussi à partir à Valence voir plus mal que moi, je vous résume mes centres d'intérêt par de nouveaux "papillons dans la peinture", inédits, quoique sur le même thème, par exemple au hasard Psyché, qui continue à inspirer les peintres ! 

L'auteure, j'ai bien mis le E, est une peintresse (j'ai bien mis le féminin), est Jana Brike, sans doute une contemporaine ? Je n'ai pas le courage de chercher sur la Toile. Elle connait IO, la vanesse, le paon du jour, et elle en a peint-plein, comme quand ils éclosent tous à la fois depuis un élevage, où l'éleveur que j'ai été n'a perdu aucune des chenilles ramassées sur les orties et sorties des oeufs juxtaposés.

Sur le même thème, je trouve des tableaux de célébrités, par exemple Cabanel je ne connaissais pas cette version là :

c'est toujours IO, mais en un seul exemplaire ! 

et Psyché tient la boite de Pandore, ne surtout pas l'ouvrir !


là c'est Danae, elle contemple son or envoyé du ciel par Zeus qui aimerait recueillir "son consentement" avant de la ... disons le mot..."féconder" (par les voies traditionnelles, rien à voir avec une PMA et le transfert par pipette qui enlève tout le charme ancien de l'ancienne fécondation naturelle, il est vrai un peu ringarde avec son côté animal).

Eh bien Eros qui normalement devrait avoir des ailes d'oiseau, est représenté comme son âme avec des ailes de papillon, une piéride comme il se doit :


Attention ! un détail qui tue c'est le cas de le dire ! La colombe, qui d'habitude est le signe de l'amour, eh bien elle a été sauvagement tuée ! Cela signifie que Danae en donnant son consentement pour de l'argent (en réalité c'est de l'or) a sacrifié l'amour à l'argent ! Disons qu'elle s'est vendue à Zeus, pour pratiquer le plus vieux métier du monde ! Aujourd'hui, on appelle ça "être influenceuse" ! 

la lumière a attiré plein de papillons de nuit !

Nos enfants, désormais totalement déshinibés par les Rézosocios, peuvent dire avec l'aplomb qui caractérise leur langage dépourvu de tout fard : 

-"Danae est une p...te" ! 

PAFO !

Finalement, les papillons attirent plus de peintres et peintresses que l'on pourrait penser !



sont-ce des Apollo ?



je sais, ce sont des bees, des insectes, pas des papillons !







à propos, nous sommes en Automne : vous vous souvenez que Perséphone, par contrat, a été contrainte à revenir en Enfer, revoir son époux... et consulter sa Collection de diamants et autres pierres rares qu'elle possède en bas, ce qui l'aide à passer l'hiver au chaud ?

la voilà, enfermée ! 


mais elle touche des compensations :



vous vous dites que je vous montre des femmes, avec des papillons

mais dans le domaine des Arts, jamais on ne montre un mec avec un papillon

ça n'existe tout bonnement pas !

j'ai trouvé Neptune, en tenue de bain forcément

il a bien son trident, et le peintre a bien caché ce qui fait de lui un mec
pour ne pas choquer les enfants !

la peinture entière est une somme de conventions

par exemple les sirènes restent très inspirantes je vais vous dire pourquoi


même avant le réchauffement climatique, les humains sont obsédés par le déluge

vous comprenez pourquoi ils sont anxieux de nos jours :

à Valencia, ils s'en sont pris aux élus, bien éloignés de ces questions basiques...!

et puis les pêcheurs restent dans un univers dangereux


les nymphes et autres sirènes manquent à vrai dire de mecs dans les profondeurs

et quand elles voient un pêcheur en difficulté


elles se jettent dessus


c'est le "sirene kiss"

mais c'est un  baiser de mort ! 

les pauvres mecs meurent de manque d'oxygène dans l'eau

méfiez-vous des apparences !

nous sommes précisément dans cette situation, que ce soit à Valence d'un côté, en Californie de l'autre



nos entreprises ferment les unes après les autres
mais ce n'est pas la faute de Bruno Lemaire

il a plaidé durant des heures : Responsable-pas-Coupable

et les Sénateurs l'ont laissé repartir sans aucune remarque désagréable...presque un satisfecit ! 

... il se présenterait parait-il en 2027...
... sauf si les Présidentielles avaient lieu bien avant ?

méfions-nous de l'avenir : on sait malheureusement ce qui va se passer

j'ai vidé mon Livret A : c'était facile, il n'y avait rien dedans !

même un Waterman affreux parvient à séduire cette nymphe : méfiez vous des boni-menteurs !