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Christiane Galindo soigneusement séparée d'Albert Camus, entre deux Yvonne Miallon |
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sur une arche de la basilique de Salsa, Christine s'est rapprochée, s'ajoute Madeleine de Jussaud |
Quand je vous ai emmené à Cherchell l'autre jour, nous n'étions pas loin de la ville romaine de Tipasa ! Et de sa basilique chrétienne dédiée à sainte Salsa, bien connue d'Albert Camus.
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le tombeau de la fille de Cléopâtre tout près |
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Cherchell est de l'autre côté du mont Chenoua et de sa plage |
Nous sommes en juillet 1937. Camus écrit : Noces à Tipasa, à la suite d'une journée passée avec la sensuelle Christiane
Galindo, une jeune Oranaise... Vous avez bien noté "la sensuelle Christiane" ? Je n'ai que ces pudiques photos à vous montrer, d'autant que les deux amoureux ne sont jamais seuls !
Albert consacre quelques lignes généreuses au
village-jardin de Tipasa : " partout des bougainvillées rosat dépassent
les murs des villas, dans les jardins des hibiscus au rouge pâle, une profusion
de roses thé épaisses comme de la crème et de délicates bordures de longs iris
bleus "; dans le parc " arrangé en jardin au bord de la route
nationale " des grenadiers, du romarin; le village entier a " ses
murs blancs et roses et vérandas vertes " tandis que " l'autobus est
couleur de bouton d'or " et que " les bouchers dans leurs voitures
rouges font leur tournée matinale"...
L'Algérie du printemps et l'été est toute là : la mer bleue ; la montagne Chenoua.
la végétation luxuriante et odorante...!
rendez-vous compte par vous-même :
"Au printemps, Tipasa est habitée
par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l'odeur des absinthes, la
mer cuirassée d'argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la
lumière à gros bouillons dans les amas de pierres. A certaines heures, la
campagne est noire de soleil. Les yeux tentent vainement de saisir autre chose
que des gouttes de lumière et de couleurs qui tremblent au bord des cils.
L'odeur volumineuse des plantes aromatiques racle la gorge et suffoque dans la
chaleur énorme. A peine, au fond du paysage, puis-je voir la masse noire du
Chenoua qui prend racine dans les collines autour du village, et s'ébranle d'un
rythme sûr et pesant pour aller s'accroupir dans la mer.
"Nous arrivons par le village qui
s'ouvre déjà sur la baie. Nous entrons dans un monde jaune et bleu où nous
accueille le soupir odorant et âcre de la terre d'été en Algérie. Partout, des
bougainvillées rosat dépassent les murs des villas; dans les jardins, des
hibiscus au rouge encore pâle, une profusion de roses thé épaisses comme de la
crème et de délicates bordures de longs iris bleus. Toutes les pierres sont
chaudes. A l'heure où nous descendons de l'autobus couleur de bouton d'or, les
bouchers dans leurs voitures rouges font leur tournée matinale et les sonneries
de leurs trompettes appellent les habitants.
"A gauche du port, un escalier de
pierres sèches mène aux ruines, parmi les lentisques et les genêts. Le chemin
passe devant un petit phare pour plonger ensuite en pleine campagne. Déjà, au
pied de ce phare, de grosses plantes grasses aux fleurs violettes, jaunes et
rouges, descendent vers les premiers rochers que la mer suce avec un bruit de
baisers. Debout dans le vent léger, sous le soleil qui nous chauffe un seul
côté du visage, nous regardons la lumière descendre du ciel, la mer sans une
ride, et le sourire de ses dents éclatantes. Avant d'entrer dans le royaume des
ruines, pour la dernière fois nous sommes spectateurs.
"Au bout de quelques pas, les
absinthes nous prennent à la gorge. Leur laine grise couvre les ruines à perte
de vue. Leur essence fermente sous la chaleur, et de la terre au soleil monte
sur toute l'étendue du monde un alcool généreux qui fait vaciller le ciel. Nous
marchons à la rencontre de l'amour et du désir. Nous ne cherchons pas de leçons,
ni l'amère philosophie qu'on demande à la grandeur. Hors du soleil, des baisers
et des parfums sauvages, tout nous paraît futile. Pour moi, je ne cherche pas à
y être seul. J'y suis souvent allé avec ceux que j'aimais et je lisais sur
leurs traits le clair sourire qu'y prenait le visage de l'amour. Ici, je laisse
à d'autres l'ordre et la mesure. C'est le grand libertinage de la nature et de
la mer qui m'accapare tout entier. Dans ce mariage des ruines et du printemps,
les ruines sont redevenues pierres, et perdant le poli imposé par l'homme, sont
rentrées dans la nature. Pour le retour de ces filles prodigues, la nature a
prodigué les fleurs. Entre les dalles du forum, l'héliotrope pousse sa tête
ronde et blanche, et les géraniums rouges versent leur sang sur ce qui fut
maisons, temples et places publiques. Comme ces hommes que beaucoup de science
ramène à Dieu, beaucoup d'années ont ramené les ruines à la maison de leur
mère. Aujourd'hui enfin leur passé les quitte, et rien ne les distrait de cette
force profonde qui les ramène au centre des choses qui tombent.
"Que d'heures passées à écraser
les absinthes, à caresser les ruines, à tenter d'accorder ma respiration aux
soupirs tumultueux du monde! Enfoncé parmi les odeurs sauvages et les concerts
d'insectes somnolents, j'ouvre les yeux et mon cœur à la grandeur insoutenable
de ce ciel gorgé de chaleur. Ce n'est pas si facile de devenir ce qu'on est, de
retrouver sa mesure profonde. Mais à regarder l'échine solide du Chenoua, mon
cœur se calmait d'une étrange certitude. J'apprenais à respirer, je m'intégrais
et je m'accomplissais. Je gravissais l'un après l'autre des coteaux dont chacun
me réservait une récompense, comme ce temple dont les colonnes mesurent la
course du soleil et d'où on voit le
village entier, ses murs blancs et roses et ses vérandas vertes. Comme aussi
cette basilique sur la colline Est : elle a gardé ses murs et dans un grand
rayon autour d'elle s'alignent des sarcophages exhumés, pour la plupart à peine
issus de la terre dont ils participent encore. Ils ont contenu des morts; pour
le moment il y pousse des sauges et des ravenelles. La basilique Sainte-Salsa
est chrétienne, mais chaque fois qu'on regarde par une ouverture, c'est la
mélodie du monde qui parvient jusqu'à nous : coteaux plantés de pins et de
cyprès, ou bien la mer qui roule ses chiens blancs à une vingtaine de mètres.
La colline qui supporte Sainte-Salsa est plate à son sommet et le vent souffle
plus largement à travers les portiques.
Sous le soleil du
matin, un grand bonheur se balance dans l'espace.
"Bien pauvres sont ceux qui ont
besoin de mythes. Ici les dieux servent de lits ou de repères dans la course
des journées. Je décris et je dis: « Voici qui est rouge, qui est bleu, qui est
vert. Ceci est la mer, la montagne, les fleurs. » Et qu'ai-je besoin de parler
de Dionysos pour dire que j'aime écraser les boules de lentisques sous mon nez ?
Est-il même à Déméter ce vieil hymne à quoi plus tard je songerai sans
contrainte : « Heureux celui des vivants sur la terre qui a vu ces choses. »
Voir, et voir sur cette terre, comment oublier la leçon? Aux mystères
d'Éleusis, il suffisait de contempler. Ici même, je sais que jamais je ne
m'approcherai assez du monde. Il me faut être nu et puis plonger dans la mer,
encore tout parfumé des essences de la terre, laver celles-ci dans celle-là, et
nouer sur ma peau l'étreinte pour laquelle soupirent lèvres à lèvres depuis si
longtemps la terre et la mer. Entré dans l'eau, c'est le saisissement, la
montée d'une glu froide et opaque, puis le plongeon dans le bourdonnement des
oreilles, le nez coulant et la bouche amère -la nage, les bras vernis d'eau
sortis de la mer pour se dorer dans le soleil et rabattus dans une torsion de
tous les muscles; la course de l'eau sur mon corps, cette possession
tumultueuse de l'onde par mes jambes - et l'absence d'horizon. Sur le rivage,
c'est la chute dans le sable, abandonné au monde, rentré dans ma pesanteur de
chair et d'os, abruti de soleil, avec, de loin en loin, un regard pour mes bras
où les flaques de peau sèche découvrent, avec le glissement de l'eau, le duvet
blond et la poussière de sel.
Je comprends ici ce qu'on appelle
gloire: le droit d'aimer sans mesure. Il n'y a qu'un seul amour dans ce monde.
Étreindre un corps de femme, c'est aussi retenir contre soi cette joie étrange
qui descend du ciel vers la mer. Tout à l'heure, quand je me jetterai dans les
absinthes pour me faire entrer leur parfum dans le corps, j'aurai conscience,
contre tous les préjugés, d'accomplir une vérité qui est celle du soleil et
sera aussi celle de ma mort. Dans un sens, c'est bien ma vie que je joue ici,
une vie à goût de pierre chaude, pleine de soupirs de la mer et des cigales qui
commencent à chanter maintenant. La brise est fraîche et le ciel bleu. J'aime
cette vie avec abandon et veux en parler avec liberté: elle me donne l'orgueil
de ma condition d'homme. Pourtant, on me l'a souvent dit : il n'y a pas de quoi
être fier. Si, il y a de quoi: ce soleil, cette mer, mon cœur bondissant de
jeunesse, mon corps au goût de sel et l'immense décor où la tendresse et la
gloire se rencontrent dans le jaune et le bleu. C'est à conquérir cela qu'il me
faut appliquer ma force et mes ressources. Tout ici me laisse intact, je
n'abandonne rien de moi-même, je ne revêts aucun masque: il me suffit
d'apprendre patiemment la difficile science de vivre qui vaut bien tout leur
savoir-vivre.
"Un peu avant midi, nous revenions
par les ruines vers un petit café au bord du port. La tête retentissante des
cymbales du soleil et des couleurs, quelle fraîche bienvenue que celle de la
salle pleine d'ombre, du grand verre de menthe verte et glacée. Au-dehors,
c'est la mer et la route ardente de Poussière. Assis devant la table, je tente
de saisir entre mes cils battants l'éblouissement multicolore du ciel blanc de
chaleur. Le visage mouillé de sueur, mais le corps frais dans la légère toile
qui nous habille, nous étalons tous l'heureuse lassitude d'un jour de noces
avec le monde.
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"On mange mal dans ce café, mais
il y a beaucoup de fruits - surtout des pêches qu'on mange en y mordant, de
sorte que le jus en coule sur le menton. Les dents refermées sur la pêche,
j'écoute les grands coups de mon sang monter jusqu'aux oreilles, je regarde de
tous mes yeux. Sur la mer, c'est le silence énorme de midi. Tout être beau a
l'orgueil naturel de sa beauté et le monde aujourd'hui laisse son orgueil
suinter de toutes parts. Devant lui, pourquoi nierais-je la joie de vivre, si
je sais ne pas tout renfermer dans la joie de vivre? Il n'y a pas de honte à
être heureux. Mais aujourd'hui l'imbécile est roi, et j'appelle imbécile celui
qui a peur de jouir. On nous a tellement parlé de l'orgueil : vous savez, c'est
le péché de Satan. Méfiance, criait-on, vous vous perdrez, et vos forces vives.
Depuis, j'ai appris en effet qu'un certain orgueil. Mais à d'autres moments, je
ne peux m'empêcher de revendiquer l'orgueil de vivre que le monde tout entier
conspire à me donner. A Tipasa, je vois équivaut à je crois, et je ne m'obstine
pas à nier ce que ma main peut toucher et mes lèvres caresser. Je n'éprouve pas
le besoin d'en faire une œuvre d'art, mais de raconter ce qui est différent.
Tipasa m'apparaît comme ces personnages qu'on décrit pour signifier indirectement
un point de vue sur le monde. Comme eux, elle témoigne, et virilement. Elle est
aujourd'hui mon personnage et il me semble qu'à le caresser et le décrire, mon
ivresse n'aura plus de fin. Il y a un temps pour vivre et un temps pour
témoigner de vivre. Il y a aussi un temps pour créer, ce qui est moins naturel.
Il me suffit de vivre de tout mon corps et de témoigner de tout mon cœur. Vivre
Tipasa, témoigner et l'œuvre d'art viendra ensuite. Il y a là une liberté.
"Jamais je ne restais plus d'une journée à Tipasa. Il vient
toujours un moment où l'on a trop vu un paysage, de même qu'il faut longtemps
avant qu'on l'ait assez vu. Les montagnes, le ciel, la mer sont comme des
visages dont on découvre l'aridité ou la splendeur, à force de regarder au lieu
de voir. Mais tout visage, pour être éloquent, doit subir un certain renouvellement.
Et l'on se plaint d'être trop rapidement lassé quand il faudrait admirer que le
monde nous paraisse nouveau pour avoir été seulement oublié.
"Vers le soir, je regagnais une partie du parc plus ordonnée,
arrangée en jardin, au bord de la route nationale. Au sortir du tumulte des
parfums et du soleil, dans l'air maintenant rafraîchi par le soir, l'esprit s'y
calmait, le corps détendu goûtait le silence intérieur qui naît de l'amour
satisfait. Je m'étais assis sur un banc. Je regardais la campagne s'arrondir
avec le jour. J'étais repu.
" Au-dessus de moi, un grenadier laissait pendre
les boutons de ses fleurs, clos et côtelés comme de petits poings fermés qui
contiendraient tout l'espoir du printemps. Il y avait du romarin derrière moi
et j'en percevais seulement le parfum d'alcool. Des collines s'encadraient
entre les arbres et, plus loin encore, un liséré de mer au-dessus duquel le
ciel, comme une voile en panne, reposait de toute sa tendresse. J'avais au cœur
une joie étrange, celle-là même qui naît d'une conscience tranquille. Il y a un
sentiment que connaissent les acteurs lorsqu'ils ont conscience d'avoir bien
rempli leur rôle, c'est-à-dire, au sens le plus précis, d'avoir fait coïncider
leurs gestes et ceux du personnage idéal qu'ils incarnent, d'être entrés en
quelque sorte dans un dessin fait à l'avance et qu'ils ont d'un coup fait vivre
et battre avec leur propre cœur. C'était précisément cela que je ressentais :
j'avais bien joué mon rôle. J'avais fait mon métier d'homme et d'avoir connu la
joie tout un long jour ne me semblait pas une réussite exceptionnelle, mais
l'accomplissement ému d'une condition qui, en certaines circonstances, nous
fait un devoir d'être heureux. Nous retrouvons alors une solitude, mais cette
fois dans la satisfaction.
"Maintenant, les arbres s'étaient peuplés d'oiseaux. La terre
soupirait lentement avant d'entrer dans l'ombre. Tout à l'heure, avec la première
étoile, la nuit tombera sur la scène du monde. Les dieux éclatants du jour
retourneront à leur mort quotidienne. Mais d'autres dieux viendront. Et pour
être plus sombres, leurs faces ravagées seront nées cependant dans le cœur de
la terre.
"A présent du moins, l’incessante éclosion des vagues sur le
sable me parvenait à travers tout un espace où dansait un pollen doré. Mer, campagne,
silence, parfums de cette terre, je m’emplissais d’une vie odorante et je
mordais dans le fruit déjà doré du monde, bouleversé de sentir son jus sucré et
fort couler le long de mes lèvres. Non, ce n’était pas moi qui comptais, ni le
monde, mais seulement l’accord et le silence qui de lui à moi faisait naître
l’amour. Amour que je n’avais pas la faiblesse de revendiquer pour moi seul,
conscient et orgueilleux de le partager avec toute une race, née du soleil et
de la mer, vivante et savoureuse, qui puise sa grandeur dans sa simplicité et
debout sur les plages, adresse son sourire complice au sourire éclatant de ses
ciels.
Noces à Tipasa, in Noces, Albert Camus, Editions Gallimard,
1959.
J'ai surligné un passage : St-Augustin, philosophe et
théologien né à Souk-Ahras et évêque d'Hippone (Annaba), que Camus avait lu, (comme l'a fait également Michel Onfray qui dit être l'un des trois livres qu'il consulte en permanence (1) écrit :
"la mesure d’aimer est d’aimer sans mesure."
Camus, lui, écrit : -"Je comprends ici ce qu'on appelle gloire: le droit d'aimer sans mesure. Il n'y a qu'un seul amour dans ce monde. Étreindre un corps de femme, c'est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer."
Il y a au bout de tout, sur une hauteur du
haut de laquelle la vue est fantastique, un pilier. Ce pilier n’appartient pas
à une villa romaine, à la basilique chrétienne ou au forum. Il est isolé, seul.
Comme une colonne commémorative. Mais il est tout simple, sans fioriture
aucune. Et c’est un pilier, pas une colonne, de par son plan rectangulaire. On
nous dira que ce type d’objet a un nom connu de tous, une stèle.
Sur la stèle, on peut déchiffrer
des inscriptions gravées dans la pierre et que le vent finira un jour par
effacer. L’inscription est en français :
"Je comprends ce qu’on appelle gloire. le droit d’aimer sans mesure.
Albert Camus"
Après la mort d'Albert Camus, le 4 janvier 1960, ses amis exprimèrent l'idée de lui rendre hommage en dressant une stèle à Tipasa. La pierre provient des ruines romaines, et c'est le sculpteur Louis Bénisti, ami de Camus, qui a gravé l'inscription à Alger. Huit jours lui ont été nécessaires pour cette tâche durant l'automne 1960. Il avait opté naturellement pour des lettres romaines. Le scellement a été réalisé au printemps 1961 par M.Expert. L'inauguration a été célébrée le 29 avril 1961, en reprenant la célèbre phrase.
Google map est, pour moi, l'une des inventions majeures de notre temps
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merci de m'avoir guidé ! |
Les écrivains n'avaient pas attendu pour s'émouvoir des
traces romaines sur cette terre, et Camus, dans son texte magnifique sur
Tipasa, Noces, ressent une émotion en ce lieu qui n'est sans doute pas
étrangère au sentiment qu'à Tipasa, site antique romain, plus qu'ailleurs en
Algérie sans doute, il se sent, lui Français donc Méditerranéen donc Romain
d'héritage, chez lui – exactement comme un Algérien venu de Tipasa pourrait se
sentir chez lui à Orange ou Pompéi.
https://camusauquotidien.blogspot.com/search/label/Camus%20en%201939.
PS (1) : les deux autres livres de la mini-bibliothèque de Michel Onfray sont : Lucrèce et Nietzsche
PS (2) : encore Léon Cauvy, peintre montpellierain de l'Ecole d'Alger dont il a été le directeur du Musée. Voici : "Idylle à Tipisa". On retrouve les pierres levées du forum...Tipisa ... coïncidence ... ?