Evidemment, me reviennent les souvenirs de l'oncle Gilbert Erny, et ses ballades en bateau à Chausey, avec son copain aquarelliste Brette ! Et puis la maison de Marin-Marie, visitée sur place, lors des ballades en bateau dans les iles du Ponant
elles sont belles les aquarelles de Guy
peintre de Chausey
ce n'est pas terminé
demain épisode n°3
"de Saint-Malo à St Jean de Luz"
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| voici un tableau de Marin-Marie l'art de faire bouger les vagues ! |
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| https://www.facebook.com/guy.lhostis.1 |
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| le troisième à partir de la gauche, sous le canot de l'Empereur, maintenant à Brest |
on sait tout sur lui grâce à Ouest-France, se demandant comment on devient "peintre de la Marine"
voici l'interview
"Guy L’Hostis, 76 ans, possède une
galerie, rue des Huit-patriotes, à Paimpol (Côtes-d’Armor). Sur la devanture,
il est inscrit « peintre officiel de la marine nationale ». Il se confie.
Pourquoi peignez-vous la mer ?
"Je suis né à Paimpol
(Côtes-d’Armor), donc au bord de la mer. Mon père était marin, mon grand-père
aussi. J’ai voulu faire comme tout le monde. Alors à 16 ans, je me suis tourné
vers la marine marchande et formé au lycée Kersa, à Ploubazlanec. J’adorais faire
du dessin industriel à l’école. Mais depuis tout petit, je peins. Quand mon
grand-père était en mer, il m’envoyait des croquis des paysages qu’il
parcourait. Je lui répondais en dessin. Ma première œuvre, je l’ai vendue à 13
ans, à un couple d’amis de mes parents. Ça m’a encouragé à continuer.
Vous avez continué à peindre dans votre carrière ?
"Tout à fait. J’étais officier
radiotélégraphiste dans la marine marchande. C’est un métier qui a disparu,
bien sûr, mais il n’y a pas si longtemps il était essentiel. On ne se rend pas
compte, mais il y a encore cinquante ans, on pouvait attendre deux jours pour
entrer en communication radio avec la France. Quand je naviguais, j’embarquais
ma peinture à l’huile. Les moments d’astreintes radios, branché sur la
fréquence de signal de détresse, j’avais du temps pour peindre. C’était souvent
une attraction pour le bord, d’ailleurs. Des membres de l’équipage m’achetaient
même des tableaux. Pour une mission de trois mois, genre pétrolier, je faisais
30 tableaux.
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| pêcheur de palourdes |
Vous pensez avoir réalisé combien de tableaux depuis vos débuts ?
"Ça se compte en milliers. On peut
en compter une centaine par an, depuis quarante ans. Je ne sais pas trop, mais
au fil du temps, on développe une technique qui fait qu’on travaille plus vite.
En 1994, j’ai quitté la marine
marchande, mais ce que je ne vous ai pas dit, c’est que j’avais déjà un bon
réseau. J’exposais à Dunkerque, Paris, Londres et j’avais pour mécène le patron
du chantier naval Nicholson, près de Portsmouth, en Angleterre. Il était tombé
amoureux de mes tableaux et m’a permis d’exposer à Gstaad, en Suisse. Au pays
des milliardaires, mes œuvres se vendaient plus cher.
C’est ainsi que vous êtes devenu peintre officiel de la
Marine nationale ?
"Non. Pour cela, j’ai participé au
Salon de la Marine, un évènement bisannuel officiel qui se déroule au
Trocadéro. Le jury est très sélectif, j’ai eu la chance de pouvoir y exposer
plusieurs fois. En 1990, j’ai obtenu la médaille d’argent ; deux ans plus tard
aussi et en 1994, j’ai fait bronze. Participer à ce salon est une condition
pour pouvoir candidater au titre de peintre officiel de la Marine nationale.
J’ai postulé plusieurs fois, mais ce n’est pas si simple. Parfois il y a un
seul nommé, parfois quatre, rarement plus. À ce jour, nous sommes 40 en France
à avoir ce titre. Nous sommes reconnaissables par une petite ancre, sous la signature
du tableau.
Quel est le rôle d’un peintre officiel de la Marine ?
"Participer au rayonnement de la
Marine. Par exemple, cette semaine, j’ai reçu un mail d’un commandant qui
propose d’emmener un de nous en mission en mer. Je ne peux pas vous dire où, ni
même à ma femme. C’est top secret. Mais par le passé, j’ai vogué de
Fort-de-France (Martinique), où j’ai peint la montagne Pelée, à Miami, en
Floride. Je suis allé peindre à Tahiti, à La Réunion, en Irlande, à Brest
aussi… Mais j’ai ma galerie et des commandes de tableaux à gérer. Je ne peux
accepter toutes les missions.
cela fait beaucoup d'aquarelles, et peu en même temps
je suis obligé de poursuivre :
... demain, à Chausey !
que de grands souvenirs de Chausey, et de Marin-Marie !
PS : http://babone5go2.blogspot.com/2021/04/marin-marie-paris-aujourdhui.html
http://babone5go2.blogspot.com/2019/10/maison-de-terre-neuvas.html
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| quand elle est couchée à gauche, c'est bon signe : j'interviens sur le garde-boue droit, roue avant enlevée ! |
Pour tout vous dire, allais-je la terminer ? deux pressentiments : 1- allai-je (enfin) recevoir les phares, pourtant commandés le 15 janvier : il aura fallu ... 67 jours ! Aucun mot même en Anglais de Martin Meit ! Frank Giordano que j'imagine être le collaborateur ou le co-actionnaire finit par répondre laconiquement que chez eux le covid empêche de créer les pièces chromées... donc pas de stock ! Impossible à croire de la première Puissance mondiale ! Puis aveu qu'il manque de brakes... dont je me fiche, puisque j'utilise ceux d'origine, dument repercés pour introduire les tiges de 2mm des coupoles : non seulement il n'a donc pas besoin de les joindre, mais je lui envoie 12 pièces inutilisées de mes propres stocks, même pas merci, promesse de me renvoyer $9 quand j'ai payé la Poste 11,5€ : pourtant j'ai dit que je leur en faisais cadeau ! Les $9 toujours pas arrivés d'ailleurs...!
2- et puis, le modéliste qui vous tient informé des transformations de ses B14 préférées allait-il être au rendez-vous, lui seul capable des ultimes améliorations ? Je vous ai tout raconté sur les 24 heures chrono passées à Pasteur, je reviens donc "réparé" le 23 midi... le paquet a été livré le matin même, avec €35 de taxes d'ailleurs, les deux préalables à l'achèvement du projet sont levés :
je puis terminer ...deux jours avant fin mars !
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| second paquet, arrivé en 6 jours d'Allemagne, un mandrin Proxxon pour ma perceuse Proxxon j'en ai déjà usé deux ! |
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| les fameux deux phares avec leur réflecteur cette fois ; 4 manivelles des portières, et les 2 lentilles |
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| avec un essai non concluant d'une 3ème cocotte Voisin ; et les boulons 2mm des pièces porte-phares |
Après, le montage est simple : vissage des supports dont j'ai soigneusement poli les vis et écrous patinés par leurs 42 ans d'âge. Pose d'une barre transversale neuve. Assemblage dans les phares des réflecteurs équipés d'une ampoule 6v dument peinte en jaune pour respecter l'originale, il n'y a plus qu'à poser le tout impeccablement aligné.
il me reste des projecteurs en stock, autant en ajouter un pour mieux éclairer le bas-côté à droite, surtout en cas de brouillard, et tant qu'à faire, je pose une trompe en face
le tout redressé, les phares s'enfilent sur leur support
alignement pour l'après-midi
restent les manivelles des vitres
voici la manip'
un trou de 0,8mm, taraudé à 1mm dans la paroi intérieure de la portière (ne pas la traverser !)
il me fallait des tarauds neufs de 1mm, car ils tendent à casser (tout seuls)
il n'y a plus qu'à s'y reprendre quatre fois !
et puis même chose à droite !
une dernière fois à l'envers pour les raccordements électriques
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| je reconnais que les fils partout (il y a 7 x 2 points lumineux) gênent l'ordonnance puriste du dessous |
la fin du projet, c'est quand on actionne l'interrupteur :
la première phrase de la Génèse :
" Fiat lux, et facta est lux "
que la lumière soit, et la lumière fut
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comment les modèles d'origine si prisés et si chers peuvent-ils ne pas disposer de cette fonction ?
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| taxi d'origine, porte accus : vide ; fils non raccordés, vendu €6000 |
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| limousine bleue d'origine, fils non branchés ; pas de batterie, vendu €6000 c'est propre, mais cela ne fonctionne pas ! |
c'est toute la différence avec : mesgrosjouetscitroën.com
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| à l'arrière j'ai rajouté des accoudoirs pour le confort des passagers |
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| l'interrupteur, très accessible |
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| du poste de conduite, on voit bien la Cocotte Voisin |
