Perle Baroque, acronyme P.B = exclusivité : Patrice Besse !
Patrice nous fait une fois de
plus déménager… en Avignon, cité des Papes, il y a pire ! Et son
appartement, 120m2, parfait pour deux,
est une merveille, entièrement décoré, rien à faire, comme un appartement de
Préfet !
Comme à l’accoutumée, le
descriptif est du pur Flaubert, à moins que ce soit Maupassant, ou encore
Balzac, bref, le voici entre guillemets.
Entre-temps, vous me connaissez, grâce à Googlemap, j'ai facilement trouvé l'adresse et les photos du coin, la rue Bancasse est très étroite, malgré le passage opéré à l'époque pour faire passer les carrosses, et il faut accéder au garage de la voiture, un luxe d'ailleurs de l'autre côté par la rue Galante. Le nom même de cette rue fait allusion aux dames, (Picasso parlait de demoiselles) qui y exerçaient leur commerce, on dit à ce propos que les saunas libertins de la Capitale, puisqu'il en existe, seraient restés ouverts pendant le confinement, pour donner libre cours aux besoins de souffler de certains membres du Gouvernement, mais ce sont sans doute des rumeurs sans fondement lancées par les jaloux habituels.
« À l'intérieur des remparts de la ville, non loin de place de l'Horloge, au cœur de la rue Bancasse (ancienne Magna Carreira, devenue Grand'Rue de la Muse) qui fut durant plusieurs siècles une importante rue commerçante de la cité pontificale avec ses boutiques et ses nombreux changeurs.
"Le quartier accueille dès la fin
du Grand Siècle plusieurs hôtels particuliers, dont celui des Cappeau de
Saint-Marc qui y est édifié au cours du 18e siècle.
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justement, le garage donne rue Galante ! |
"L'hôtel Cappeau de Saint-Marc
occupe un emplacement qui s'étend entre la rue de la Bancasse et la rue Galante
à l'ouest. Construit autour d'une cour intérieure, il s'élève sur trois niveaux
sur caves dont les couvertures de tuiles canal sont composées de plusieurs
versants sur rue et sur cour.
"La façade principale est orientée
au couchant et borde la rue de la Bancasse. Le bâtiment en pierre de taille
témoigne d'un grand classicisme rehaussé par le garde-corps richement ouvragé
du balcon au premier étage, surplombé d'un fronton cintré.
"Le balcon est soutenu par l'arrière-voussure en panache de
l'encadrement de la porte piétonnière. Deux vantaux ouvrent sur une vaste cage
d'escalier desservant les pièces du rez-de-chaussée et du premier étage.
L'appartement occupe l'aile nord
au premier étage. Deux fenêtres ouvrent sur la rue de la Bancasse (à l'ouest),
tandis que les pièces bordant la cour intérieure sont toutes orientées au Sud.
L'élévation sur cour est percée de cinq baies étroites à plein cintre (deux
portes-fenêtres et trois fenêtres).
"La cour intérieure est
partiellement recouverte d'une structure métallique contemporaine permettant
aux appartement du premier étage de disposer d'une terrasse ceinturant la cour".
J'ai trouvé les photos du chantier, cela doit faire une très belle terrasse !
Je vous redonne à ce propos la vue satellite. J'imagine que la terrasse est postérieure, il parait y avoir eu une réhabilitation de l'hôtel et des appartements inutilisables, vous devrez vérifier tout cela sur place !
L'appartement est complété par
une place de stationnement au sous-sol à l'emplacement des anciennes cuisines
de l'hôtel et accessible par la rue Galante.
Les appartements de Mademoiselle Cappeau de Saint-Marc
"L'appartement est composé d'une
succession de quatre pièces à usage d'habitation dont la circulation en
enfilade longe la cour intérieure.
"Le décor aurait été réalisé pour
la fille d'un riche négociant originaire de Roquemaure. Toutes les pièces sont
décorées selon des thèmes distincts dans un pur style Rocaille et conservent
des éléments particulièrement uniques de lambris et de toiles peintes
(attribuées à Charles-Joseph Natoire, né à Nîmes en 1700 et décédé à Castel
Gandolfo en 1777).
"La première pièce est éclairée au
couchant par deux hautes fenêtres à vitraux colorés, dont les encadrements
intérieurs sont curieusement surmontés de deux fresques de paysages, voisinant
avec des scènes galantes et décors d'instruments. L'espace jadis salon de
musique été habilement divisé perpendiculairement à la façade sur rue, en
vestibule d'une part, et cuisine d'autre part, dissimulée derrière de hauts
panneaux laissant filer le plafond, afin de conserver la perception du volume
la pièce.
"La deuxième et la troisième
pièce, aujourd'hui à usage de salon et de chambre à coucher, sont orientées au
Midi et largement éclairées par de hautes fenêtres à grand carreaux et volets
intérieurs ouvrant sur la cour.
"Richement décorées de lambris et
toiles aux motifs floraux enrubannant des représentations d'édifices à
mi-chemin entre bâtiments emblématiques de la région et visions allégoriques de
sites antiques, les deux réceptions possèdent une cheminée.
"La dernière pièce n'est éclairée
que d'une baie sur cour et conserve l'alcôve de l'appartement qui dissimule
ingénieusement une salle de bain et cabinet de toilette. Les sujets y portent
au pinacle l'amour, symbolisé par un couple de colombes, et l'abondance
représentée par des fruits et des bouquets fleuris. Les peintures dressent
également des parallèles entre constructions avignonnaises et romaines (le palais
pontifical de Castel Gandolfo y apparaît notamment), fantaisie de l'auteur ou
désir du commanditaire de hisser ses couleurs au plus haut, à l'instar des
armes surmontées d'une couronne ornant une des cheminée.
"Les anciens sols,
vraisemblablement en tomettes, ont été remplacés par de beaux parquets à
bâtons-rompus en réemploi, et dans le salon le plus richement orné par un
remarquable parquet en panneaux de marqueterie.
"Ce que nous en pensons"
vous savez que j'adore ce moment final
où Patrice nous confie ses émotions
vraiment je kiffe !
"Des miracles se produisent
parfois et c'est le cas pour cet appartement dont le décor Rococo est resté
intact. Le miracle est ici d'autant plus spectaculaire que les toiles sont
attribuées à Charles-Joseph Natoire (1700-1777) et voisinent avec des frises
peintes de la main d'un non moins illustre contemporain du jeune prodige
nîmois, l'ornemaniste natif du Vaucluse Alexis Peyrotte (1699-1769).
"La qualité d'exécution et
l'excellent état de conservation des sculptures, des dorures et des peintures
sont particulièrement remarquables. L'ensemble fait actuellement l'objet d'un
signalement à la conservation des monuments historiques afin d'assurer la
protection et le maintien dans son écrin d'origine de ce témoignage précieux
qui ravira tout passionné et Amateur du Siècle de Lumières".
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la rumeur dit que Renaud Capuçon serait sur les rangs ! |
Vente en exclusivité
450 000 €
et il y a des vitraux !
PS : en vous remuant un peu, et en signant le compromis aujourd'hui même, vous pouvez être sur place le 5 juillet !