Je me souviens du collaborateur très proche de Cousteau, son nom me revient : Albert Falco, citant les caractéristiques de l'Humanité : -"d'abord, nous sommes des êtres sociaux : il faut que nous vivions ensemble, en nous fréquentant tout le temps : des animaux sociaux". Ensuite, nous sommes obsédés par la concurrence : nous nous battrons toute notre vie pour devenir le premier, surpasser les autres : l'esprit de compétition. Troisièmement nous devrons transmettre nos gênes : étant (pour la majorité) des animaux sexués, nous allons séduire l'autre, je parle bien de l'autre sexe, pour nous unir avec lui (je parle toujours des hétéros) et, en fondant une famille, transmettre nos gênes à la postérité. Pour réussir cela, nous serons impitoyables dans nos relations avec l'autre, et avec nos concurrents : comme Konrad Lorenz le décrit si bien s'agissant des animaux, que ce soit oies et poissons, la priorité sera de nourrir notre famille, et de lui garantir sécurité et bien-être : tant pis pour ceux qui voudraient se mettre en travers de notre chemin : nous n'hésiterons pas à être agressifs" !
Selon Lorenz, "l'homme civilisé, n'étant plus contraint par l'environnement sauvage, a été forgé par la sélection artificielle produite par la civilisation elle-même... Ainsi, l'espèce humaine s'est auto-domestiquée. Toujours selon Lorenz, sans un système social de valeurs fortes imposées et régulatrices des mœurs, la nature «domestique» de l'homme civilisé prendra le dessus. Nous obtiendrons alors une civilisation d'obèses, hypersexualisés, immatures et passant leur temps à se divertir. Plus inquiétant, si l'évolution de l'homme depuis un million d'années fut propulsée par l'ajout génétique d'instincts typiquement humains, celui de l'homme civilisé depuis dix mille ans est caractérisé par une dégénérescence génétique"...
eh bien dis-donc !
c'est du lourd si l'on pense à la théorie de certains ...
... concernant l'"ensauvagement" de nos sociétés !
Je poursuis un peu : "la théorie de l'agression de Lorenz peut être considérée comme une généralisation de la théorie anthropologique du bouc émissaire. En premier lieu, Lorenz démontre que la parade nuptiale de plusieurs espèces animales est une variation du comportement d'agression. Le schéma général de la parade nuptiale consiste en un comportement d'attaque entre le mâle et la femelle qui, à la dernière seconde, est réorienté vers un ennemi commun, pouvant être un congénère dans le cas des animaux sociaux.
Pour Lorenz, ce schéma général provient du fait que pour qu'une relation interindividuelle soit possible, cela nécessite que deux individus partagent un même territoire. L'instinct de territorialité faisant en sorte que cette situation fasse augmenter inexorablement la motivation d'agression, la sélection naturelle a simplement permis ce rapprochement en détournant cette agressivité vers un ennemi commun.
L'application de cette théorie à l'homme fait en sorte que pour que l'amour soit possible, il faille nécessairement « haïr les mêmes choses ensemble ». De même, tout regroupement social ne peut exister que par réorientation de l'agressivité interindividuelle contre un ennemi commun : nation contre nation, classe supérieure contre inférieure, syndicat contre patronat, parti politique contre parti politique, équipe contre équipe ... homme contre femme (ou l'inverse) dans le couple ...
Je voulais marquer le contexte, ce lourd contexte, quand je vais maintenant en venir (enfin me direz-vous) au sujet : la permanence de l'érotisme dans notre Histoire la plus éloignée. Difficile de trouver le nom : il s'agit de séduction entre Hommes et Femmes. Il s'agit aussi d'érotisme. Des confrères italiens ont trouvé le nom de leur sujet : Eros et Arte : l'érotisme dans l'Art.
l'érotisme est art !
cela a concerné les noms les plus illustres
si belle !
l'égérie
vous avez compris que le lion, c'est le Soleil, le Dieu est à merci ! |