samedi 30 novembre 2013

Villa Demoiselle



Comme nous sommes samedi j’ai acheté le Figaro du week-end : une somme de lecture pour plusieurs jours puisque je cumule le journal proprement dit en trois parties ; le magazine Monsieur ; le magazine Madame ; et le programme télé de la semaine suivante ce qui est bien utile pour regarder Arte.

Nous sommes en pleine crise, récriminent les chroniqueurs, au milieu de publicités extravagantes nous montrant toutes les Audi (si vous voulez rouler sûrement dans la neige payez vous une Audi-Quattro, avec les quatre roues motrices, avec vos deux roues vous passez pour un radin). Toutes les montres (hors de prix quand mon téléphone me donne l’heure gratuitement, mais la montre de luxe d’aujourd’hui signifie qu’on est exilé fiscal, donc qu’on optimise ses impôts lé-ga-le-ment, donc qu’on est au-dessus du panier). Des fringues de luxe. Des séjours internationaux dans des hôtels hors de prix, des appartements pour Quatari (ou pour footballeurs l’autre jour j’ai appris que l’épouse de Zlatan louait son appart’ 27.000 Euros par mois, soit 324.000 par an, cohérent avec la norme bancaire qui veut qu’on gagne 3 fois plus soit 1 million (hors impôts puisque dans ce cas c’est le club qui paie). Attendez ! Il touche 1 million par mois, douze fois plus, son loyer mensuel : c’est donc une misère… ! Vous allez rétorquer que je suis jaloux. Non, sincèrement, à ce stade, c’est plutôt de la stupéfaction de voir cette ostentation affichée avec …comment dire ? une telle …candeur !

Où je veux en venir ? Eh bien, le magazine nous vante les champagnes, breuvages que l’on ne saurait omettre un mois avant les fêtes, tant ils se prêtent aux recettes les plus raffinées, aux ivresses les plus luxueuses, (les femmes du Figaro-Madame ne sauraient s’en passer par exemple) ; et tout et tout. Alors on nous fait défiler les marques, jusqu’à ce que je tombe sur Pommery. Une photo nous montre Nathalie Vranken, épouse de Paul-François. Ils viennent de ressusciter Louise Pommery dans une cuvée 2002 de onze ans d’âge. Et la photo est prise dans une porte ouverte … entourée de vitraux.
 
Michel Guten, Président de l’Institut Supérieur de Marketing du Luxe
 et Nathalie Vranken, Directrice Générale pour le Haut Commerce
de Vranken Pommery Monopole, et Chevalier de la Légion d'Honneur
Je kiffe, ignorant ce vitrail. Tous sens en alerte, je cherche grâce à google chrome : Pommery vitraux, jusqu’à tomber sur la Villa Demoiselle à Reims. Une merveille, restaurée grâce au Champagne, la morale  merveilleuse de l’histoire (qui exonère les œuvres d’Art de l’ISF) étant le financement du patrimoine grâce aux mécènes, ici c’est le raisin qui paie, quoi de plus beau, de plus noble (et désintéressé), et de pur écolo ?

Suis-je stupide : je connaissais la bibliothèque Carnégie à Reims. Reims réputé pour son Art Déco, et la boulangerie Waïda (je vous la montre la prochaine fois) ; j’ignorais l’existence de la Villa Demoiselle !

 

Voici quelques photos trouvées sur internet, dont celles les plus belles de l’intérieur en provenance de : http://loveisspeed.blogspot.fr/2013/01/villa-in-art-nouveau-in-1908-owner-of.html que je salue et remercie de tout cœur pour ses photographies des vitraux !














La Villa Demoiselle est un vrai monument d’architecture, construit à Reims en 1890 par Henry Vasnier. Anciennement Villa Cochet, en 1908, l'hôtel particulier situé face au Domaine Pommery s'est mué en Villa Demoiselle en avril 2004.

Nouvel acquéreur, Vranken, (Président du groupe Vranken-Pommery Monopole), dédie le site à sa première marque, le Champagne Demoiselle, qui avait jusque là son siège à Epernay. La Villa est un chef d'œuvre de la Belle-époque. L'intérieur a été intégralement refait dans le style Art Nouveau d'origine. L'un des emblèmes de ce courant est la libellule, (dragonfly en anglais), que nous francophones nommons dans le langage courant « demoiselle ». Les globes d’opaline de René Lalique, qui était amateur de libellules, éclairent toute la villa. La référence, ce sont donc les insectes, pas les (jolies) dames comme vous l’aviez initialement cru !
 

D’ailleurs, les cartons des vitraux sont de Louis Sorel, la réalisation d'Auguste Labouret, et il faut être entomologiste pour retrouver dans le grand vitrail la forme des écailles de papillons ! Papillons dont le papier peint du hall est constellé !


La Maison est passionnante par son savant mélange d'Art Nouveau et d'Art Déco, ancrée dans une période où le glissement d'une tendance à l'autre n’était pas net. L'extérieur du bâtiment répond davantage au mouvement Art Déco, par la verrière notamment.



A l’intérieur, les meubles Majorelle, le bar en acajou, côtoient les gravures de Mucha ; les grès d’Alexandre Bigot ; le plafonnier de Gallé ; les chaises de Serrurier-Bovy, d'autres meubles de Tony Selmersheim, tous artistes dont je vous ai déjà parlé. Une trouvaille formidable : la cheminée de Paul-Alexandre Dumas - élève de Louis Majorelle, spectaculaire, présentée à l’Exposition universelle de 1900.
 




































tout le monde n'est pas entomologiste : Cartier a offert
"une Demoiselle" : l'avion de Santos Dumont !

Il faut savoir s’amender !

après tout, je ne crache pas non plus sur une coupe de champagne !

(même si nous on le boit dans des flutes)

alors…une petite coupe…

en hommage à Sorel …

et ses papillons ?

à Reims, on mange toujours le bouchon en buvant !

mercredi 27 novembre 2013

Autobus 1927 (première partie)



C’est Noël avant l’heure !

Comme me l’a écrit Jean-Luc sur une feuille quadrillée 5x5 : « Bonne réception » ! Merci Jean-Luc pour le superbe paquet superbement scotché ! Avec dedans les pièces emballées chacune dans leur chaussette (de Noël) protégeant le laiton brillant comme de l’or. Et la tôle luisante (avant qu’elle soit oxydée par l’air humide vous devinez si je l’ai soigneusement emballée dans un plastique étanche à l’air).





Je vous l’avais promis : http://babone5go2.blogspot.fr/2013/05/un-petit-bus-1927.html. C’était il y a six mois ! Mais vous méfiant de tout le monde (dont les politiques), vous ne m’avez pas cru !




un artisan a bien voulu refabriquer un lot de pneus caoutchouc : j'en ai acheté dix !

Je m’étais pourtant dit : je vais commencer par le châssis, pour obtenir quelque chose de roulant ; de suspendu ; et de radio-commandé, faisant penser aux anciens châssis-jouets de C6. Et quand cette première étape sera accomplie, je disposerai in situ du dessous, permettant de mesurer précisément les cotes, pour créer la carrosserie. Je le reconnais, j’ai du mal avec les plans théoriques, je préfère dessiner, et passer de suite à l’action.
 


J’ai donc demandé à Jean-Luc, comme la dernière fois, de me construire l’avant, l’avant coupé jusqu’à l’arrière du siège du conducteur. Nous procédons comme chez Airbus, en fabriquant chacun nos pièces spéciales, puis je les assemble dans mon atelier perso. Voilà qui est fait. Dessous, je vais glisser deux longerons (je viens de les commander chez Octant). Ces deux longerons vont être contreventés par trois profilés fraisés en H dans lesquels va s’enfiler une tige filetée de 4mm. Une fois serrés, cette armature va constituer un rectangle (j’espère parfait).


Je n’aurai plus qu’à fixer dessous le pont arrière suspendu. A le coiffer de deux garde-boues attachés aux longerons. Sur la photo vous avez remarqué le carré de 120mm : c'est pour découper le rond du camembert habituel. Me manquent toujours les jantes arrières jumelées, en attendant je mettrai les roues habituelles voilà pourquoi il y en a quatre. 
 


Et quand j’aurai fait cela, (tel l’Eternel à la fin du premier jour), je pourrai souffler, et confirmer l’allure de la caisse ultérieure. Bois et métal il faut que je trouve la conception idoine !

Ce sera le deuxième jour ! Nous serons vraisemblablement en 2014.

J’ouvre donc un feuilleton à épisodes multiples dont voici le premier numéro, sachant que je me donne toute l’année prochaine pour fignoler l’objet.



Ca n’a jamais été fait… !

encore un prochain made in France !

Je fais de mon mieux pour faire plaisir au Ministre-qui-redresse-(avec quel brio)- l'économie- productive...

...non ?
un tel châssis n'a jamais été construit au 1/7° : il est temps de combler cette lacune !

lundi 25 novembre 2013

Pourquoi la dette augmente ?



Le Titanic dans les icebergs… !

Le (si pédagogue) François Bayrou (il y a 3 François : le Pape ; le Président ; et François B…) était l’invité sur C politique de Caroline Roux ce dimanche 24 novembre. Interrogé ou plutôt malmené, car la logique des journalistes d’aujourd’hui (surtout s’il s’agit de femmes) est de ne laisser que le minimum de temps à l’interviewé pour  s’exprimer : elle invite Bayrou, on se demande pourquoi, (pour se moquer du Centre) car vu ses échecs successifs, elle le coupe en permanence, ne le trouvant manifestement pas très crédible ! Pourtant, il est (le rare homme politique) à dire le bon sens.

Forcément, dans un régime médiatico-démocratique, celui qui dit la vérité ne peut être que moqué, a déjà chanté Guy Béart autrefois !

La métaphore de Bayrou est celle de la France dansant sur un Titanic, fonçant sur la route des icebergs, risquant de cogner dedans, mais continuant délibérément, sans se soucier du lendemain !

Que craint donc, notre béarnais (incompris) ?

Il nous raconte tout benoitement qu’avec un déficit annuel du budget de 88,2 (il s’agit de milliards) en 2012 ; 71,6 en 2013 (effort remarquable). Mais 81,5 prévu en 2014 (ce sera certainement pire en réalité), la dette, notre chère dette, dont je vous parle si souvent, ne risque pas de baisser : elle avance de 251,9 milliards en trois ans : 2740 Euros par seconde comme vous avez déjà pu le mesurer vous-même.

Or la dette nous coûte (ne nous coûte que…) 46,9 milliards par an. Des seuls intérêts. Alors même que leur taux est très bas, environ 2%. Incroyable quand ma banque me fait des court-termes à 6,5% au mieux, Sofinco n’hésitant pas à me proposer 12% !
 

Le merveilleux est que malgré l’augmentation de la dette, eh bien les intérêts ne montent pas. Du moins dans les prévisions budgétaires. Cela paraît incroyable ? Pourtant 251 milliards à 2% donnent bien... 5 milliards...de plus ? Et rien n’est prévu non plus si les taux augmentaient, je vous rappelle que 0,1% donnent 2,5 milliards de plus...en plus des 5 (oubliés) qui précèdent ! Total = 7,5 ! Je vous ai déjà dit « que la dette française se vendait bien à l’étranger, parce que les français paient leurs impôts rubis sur l’ongle ». Il paraît que ça change ces derniers mois ! S'il manque en 2014 : 2,5 milliards, ajoutés aux 7,5 qui précèdent, il est aisé de se retrouver, comme ça sans avoir rien fait...devant 10 milliards à honorer...! Alors, ça augmente la dette : 251+10=261, à ajouter aux 1.900 (milliards) qui précèdent...(vous voyez si ça monte vite) et on continue ...à foncer dans l'iceberg !

Nous avons perdu si je me souviens bien un + au dernier classement qui nous classait AA+, croyez-vous donc que les marchés ne vont rien répercuter, et que les taux vont rester stables ?
  


Le voilà l’iceberg : si on fonce dedans, si on se voit taxer quelque peu d’intérêts supplémentaires, on va dans le mur….(de glace) !

Voici les grands chiffres des années 2012 ; 2013 et 2014…


que des milliards… !


2012
2013
2014
Dépenses
370,7
373,3
379,9
Recettes IR
59,5
69,3
75,3
Tiens ça augmente ?
     Impôt sur sociétés
40,8
49,7
36,2
TVA
133,4
135,6
139,3
Solde (les soldes s'ajoutent et augmentent la dette !)
-88,2
-71,6
-81,5
Intérêts de la dette
c'est extra : ça n'augmente pas !
46,9
46,9
46,7
pensions
45,2
45,2
45,4
Renvoi à l’Europe
19,6
19,6
20,1
Renvoi aux collectivités
55,7
55,7
54,3
Défense
30,12
31,12
29,62
Enseignement
45,69
46,42
46,27
Recherche & ens sup
25,65
31,11
25,77
Ils ne vont pas être contents !
Justice
6,28
6,29
6,29
Anciens combattants
3,06
2,95
2,95
Agriculture
L’essentiel est payé par l’Europe, la moitié de notre concours ci-dessus
3,1
2,94
2,94


Rien que la lecture de ce tableau fait froid dans le dos (l’effet iceberg) : on mesure mieux le poids des intérêts, semblables comme on le dit souvent, au  coût de l’Education nationale, On compare à juste titre cette dernière au mammouth ! Il faut dire que les mammouths fréquentaient les steppes glacées, alimentant ainsi la métaphore du froid !

pour vous refroidir...j'ai voulu changer du mammouth laineux, et vous offrir cette belle baleine !
Mais je dois reconnaître que les pensions pèsent le même poids, sauf à argumenter que les pensionnés ne gardent rien pour eux-mêmes et redistribuent (comme un panier percé), tout ce qu’ils reçoivent !

Vous voyez aussi que l’agriculture française ne coûte pas bien cher à la France, sauf sa contribution à l’Europe, 10 milliards ainsi recyclés pour la moitié ! Ne nous étonnons pas si nous mangeons du porc en batterie et des bovins gavés d’antibiotiques : nous n’y consacrons pas tant d’argent : la même chose qu’aux anciens combattants !

Et puis…ces comptes n’incluent pas ceux de la Sécu… !

comme l’escadrille de Christophe Colomb, la Sécu ressemble à la seconde caravelle…

…les collectivités locales constituant la troisième… !

Ca fait trois icebergs à éviter

Ça commence à faire beaucoup !



La catastrophe aurait pu être évitée ? (le Point)

..."Le premier coupable reste le capitaine Edward John Smith et sa grande désinvolture. Il refuse de tenir compte des nombreux messages d'alerte d'autres navires lui signalant des dérives d'icebergs sur sa route et, pire, il ne ralentit pas la vitesse de son paquebot, qui file à 22 noeuds, soit près de 40 km/h, dans une zone dangereuse. Autant faire du footing dans un magasin de porcelaine... Lancé à cette allure, le paquebot a besoin de quinze cents mètres pour s'immobiliser devant un obstacle. Le bon sens commande de réduire les machines, une décision qui relève au final de la responsabilité du capitaine, seul maître à bord.
 


L'ami des nababs
Edward Smith a belle allure avec son impeccable barbe blanche, cette sérénité qui émane de sa personne et un âge inspirant toute confiance. Pourtant, sa longue carrière n'est pas exempte de graves erreurs et de sérieux manquements : il a déjà échoué plusieurs navires près des côtes, sans gravité toutefois, essuyé une explosion de chaudière qui a fait plusieurs victimes, frôlé la catastrophe aux commandes du Majestic en échappant de peu à des icebergs au même endroit où a coulé le Titanic, et laissé enfin son Olympic se faire percuter par un croiseur coupable d'une fausse manoeuvre à la sortie du port de Southampton. Cela fait tout de même beaucoup...

Alors, pourquoi avoir choisi Smith ? Il a l'habitude de ces géants des mers, les équipages le respectent, et il reste surtout l'ami des nababs qui apprécient son calme et sa conversation - il est surnommé "le pacha des milliardaires" -, argument de taille au moment même où plusieurs grandes fortunes se trouvent à bord pour ce voyage inaugural.

Manoeuvre fatale
La deuxième cause du naufrage est la manoeuvre fatale exécutée ce soir-là. Quand les vigies sonnent la cloche d'alerte, l'iceberg de dix-huit mètres de hauteur est à moins de sept cents mètres de la proue du Titanic. L'officier William Murdoch fait virer vers bâbord pour laisser l'obstacle sur la droite, et commande l'arrêt des machines. Le navire frotte alors lourdement l'énorme masse de glace sur près de quatre-vingt-dix mètres, provoquant des ouvertures dans la coque de plusieurs caissons étanches : le Titanic est frappé à mort.

À ce stade de la manoeuvre, plusieurs réflexes, selon les spécialistes, auraient pu sauver le navire. Si l'officier avait viré vers bâbord en accélérant plutôt que de ralentir, il aurait peut-être pu éviter l'iceberg, ou en tout cas le frotter moins longtemps, et donc limiter le nombre de compartiments inondés. Car le Titanic peut flotter avec deux à trois caissons partiellement inondés, mais pas plus de quatre, sur les seize que compte le paquebot. Autre solution : foncer droit sur l'obstacle en ralentissant au maximum, taper la proue, inonder le caisson avant, mais éviter d'en condamner d'autres.

Deux ans plus tard, se souvenant sans doute du sort du Titanic, l'équipage du paquebot Royal Edward change de tactique en voyant surgir un iceberg à trois cents mètres de la proue au large de Terre-Neuve : ils font machine arrière et laissent le navire le percuter de face. Le premier caisson est inondé, mais le navire ne coule pas. La manoeuvre latérale exécutée par Murdoch sur le Titanic était en tout cas la pire de toutes.

Économies de bouts de chandelles
Enfin, une enquête datée de 2008, menée par des chercheurs américains sur des pièces remontées de l'épave, met en évidence la mauvaise qualité des rivets, ces pièces métalliques qui assemblaient les éléments d'acier de la coque. Cette étude est primordiale, car on sait désormais que l'iceberg n'a pas fendu ou déchiré le paquebot, mais que la pression de la glace contre la coque fut telle que les rivets ont sauté comme des bouchons de champagne et provoqué les ouvertures fatales à plusieurs endroits.

Les scientifiques américains ont étudié 48 rivets récupérés des profondeurs. Ils se sont aperçus qu'ils étaient de piètre qualité, le fer ayant servi à leur fabrication étant de niveau 3, et non de niveau 4, norme utilisée d'habitude par les chantiers navals. Le constructeur aurait donc préféré des matériaux bon marché pour finir rapidement la construction au moment où une pénurie de rivets devenait problématique. Cette pénurie touchait également la main-d'oeuvre, alors que le rivetage nécessite justement une grande qualification.

D'autre part, des rivets d'acier auraient été nettement plus solides, mais ils n'ont été utilisés que sur la partie centrale du navire. Les chercheurs notent d'ailleurs que les jointures ont justement cédé jusqu'aux rivets d'acier. Autant d'éléments troublants qui jettent un sérieux doute sur la qualité et le soin apporté à l'assemblage de la coque, alors que d'autres constructeurs utilisaient déjà l'acier sur tous les rivets de leur navire. Le symbole triomphant de la technologie industrielle du début du XXe siècle pourrait avoir été victime de mauvais choix techniques afin de tenir, coûte que coûte, les délais de livraison et éviter de faire grimper la facture. Au final, elle sera apocalyptique".

Marc Fourny, Le Point 13 avril 2012

dimanche 24 novembre 2013

Autochenilles Citroën neige

 

nouvelles photos !

 

 

J’en trouve toujours sur internet…de nouvelles photos : la neige annoncée m’inspire, je cherche…et je trouve !

 

 

 

Je vous ai déjà raconté la fin de 1927 : Kégresse expérimente ses chenilles neige P15N sur les dernières B14, et voici deux nouvelles photos : en noir et blanc, difficile d'imaginer les couleurs, mais on sent que la peinture de la caisse est plus claire ? 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Fin 1928, on passe aux nouvelles C6 : la période hivernale est consacrée à de nouvelles ballades en montagne, et voici de nouveaux clichés, situés en Allemagne :



les convois sont toujours composés de deux voitures, l'immatriculation se suivant à un numéro près
  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’année suivante, je retrouve le compte-rendu de l’ascension du col du Lauraret dans les cartes postales Delcampe, qu’un passionné a surchargé du sigle EXOMIL, va savoir pourquoi ! Ce sont les mêmes voitures, toujours étonnamment décapotées, on les reconnaît grâce à leur numéro minéralogique !


suite in fine

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Promis, c’est promis !

 

Dès que la neige tombe assez dru chez moi pour faire des photos

 

Je vous montre la mienne….

 

…en situation !

 

http://babone5go2.blogspot.fr/2013/07/b14-p15n-en-ete.html


et voici la fin de l'article :