Vilanova i la Geltru possède un
museu del ferrocarrils (1). Un Museu romantic, dans la villa Can Papiol,
demeure bourgeoise d’une famille aisée du XIXèS… et le musée Balaguer. Il faut
se donner du mal pour visiter car la ville est bondée de voitures, infernal de
garer la sienne, une place se trouve miraculeusement libre dans le parking Carrer
de la Llibertat, et le robot me demande de saisir mon numéro minéralogique pour
bien prouver que je suis moi… le temps de payer avec la carte bleue, j’ai droit
à 2 heures 39 mn ce qui nous permettra de déjeuner de l’habituel et délicieux bocadillo-jamon
et d’une blonde Estrella.
Victor Balaguer est politicien et
écrivain. Je trouve dans sa bibliothèque sa signature d’une histoire de la
Catalunya en trois volumes. En 1884, il fonde son musée, une Biblioteca Museu,
réunissant les curiosités artistiques de l’époque en peinture ;
sculpture ; art du Japon, de l’Egypte, céramiques… sans omettre une
bibliothèque de 25000 volumes, soigneusement engrillagés.
L’un des premiers musées du XIXèS, combinant collections originales et
esthétique
Comme il existe un dépôt du musée
du Prado, les signatures sont célèbres en commençant par les artistes locaux
comme Santiago Rusinol dont la collection est visible à Sitgès, et qui,
surprise, présente une rue de
Rouen ! Mais il y a aussi Ramon Marti Alsina ; Ramon Casas ;
Isidre Nonell, Joaquim Mir ; Xavier Noguès… ainsi que El Greco ;
Ribera, Goya, Rubens ou Van Dick.
Vous devinez que je suis attiré
par les sculptures de la salle d’entrée, notamment la Bellesa dominant a la força. Vous savez que trois piliers gouvernent nos actions : la force,
la sagesse et la beauté : voici qu’ici, la beauté a décidé de dominer la
force : une meuf qui pèse à peine 50Kg dompte le lion ! Le sculpteur
est Venanci Vallmitjana (1830-1919). On peut admirer une épreuve en terre
cuite, et le modèle en marbre où la Bellesa
arbore un profil grec parfait, le nez bien dans le prolongement du front.
J’adore le titre catalan : la dona
que sotmet un arrogant lléo. Le lléo en question parait se laisser faire
comme un gros chat, à qui sa maitresse gratte la gorge. Nombre d’entre nos
messieurs prendraient bien la place du lléo, non ?
Dans un autre genre Lucrécia morta est certes défunte, mais
conserve des traits et une poitrine bien fermes, elle ne doit pas être morte
depuis longtemps ? Le maestro est Dami Campeny
on devine Cléopâtre à gauche |
Comme il pleut averse dehors,
nous restons un moment dans la bibliothèque … vide : je parcours à hauteur
d’œil les rayons, avec beaucoup de titres français, dont Victor Hugo qui a
dédicadé une photo à Victor, son homonyme prénominial.
Un titre me frappe
forcément : un dénommé Verville a écrit :
Le moyen de parvenir
Il n’est peut-être
pas trop tard ?
Il faut que je me le fasse prêter !
la suite : a la mañana
PS (1) Cléopâtre au musée Balaguer :