mardi 26 février 2013

Cinq réformes en dix mois ?


François nous avait promis 3% (de déficit). Ce sera 3,7%, et il faut que ce soit l’Europe qui l'annonce. Un peu vexant ! La croissance devait s’élever à 0,8% ? l’Europe nous taxe de 0,1%. Raté sur toutes les lignes, si l’on songe que le chômage augmente dramatiquement : plus de chômage, moins de rentrées fiscales, conséquence pour 2014, il nous faut trouver 7 milliards de plus ! Parions que ce sera finalement 10 ou davantage ?

On ne devait plus augmenter les impôts ? On ne nous parle que taxation des prestations familiales, taxation des retraités….du livret A ...tour à tour, y compris les classes moyennes, tout le monde est désigné du doigt ! Le cycle infernal reprend une fois de plus : nouveaux impôts : moins de consommation, moins de croissance déjà nulle, plus de chômage : à voir ce qui se passe en Italie on devine où nous allons en 2015, (comment croire qu’en 2017 le déficit revient  à zéro ?)

Forcément, j’attends comme tout le monde le Sauveur : j’écoute les économistes se chiffonner entre eux pendant l’émission C dans l’air. Je n’écoute plus Vincent Peillon nous balader avec les jours de semaine pour les scolaires, et les grandes vacances écourtées avant d’être rallongées. Mais quand Jacques Attali parle, j’écoute. J’écoute l’oracle de Delphes ; j’écoute plutôt Cassandre, tellement il parle clairement, et tellement personne ne paraît l’entendre !

Nous sommes sur Europe 1 le 24 février vers 8 heures du matin, l’oracle dure à peine cinq minutes (c’est bien le maximum pour parler des choses sérieuses, entre deux publicités), et je prends des notes. Selon Jacques, rien n’est perdu et tout peut encore être sauvé, si le Pouvoir, l’Etat, le Gouvernement, le Président quoi, engagent cinq réformes. En 2013 pas après, car ensuite il y aura les Municipales en 2014. Puis en 2015 la préparation des élections présidentielles, deux ans avant l’échéance. A cette date sont d’ailleurs déjà repoussées les réformes des rythmes scolaires de Peillon citées plus haut. Et le non-cumul des mandats. Nous n’avons donc plus que dix mois pour réaliser cinq réformes !

1-réduire les dépenses publiques. Les citoyens supporteront difficilement de nouveaux impôts si les économies maintes fois évoquées par le Président ne sont toujours pas engagées. Il est en effet difficile d’écouter les admonestations permanentes de la Cour des Comptes et de nombreux experts sur les gaspillages de l’Etat et des Collectivités locales, sans restreindre quelque peu le train de vie de tout ce monde ! Je propose par exemple de supprimer la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes, et de répartir le trafic aérien entre les aéroports voisins. Il paraît qu’il y a deux fois trop d’Agences, on devrait en supprimer la moitié comme l’Agriculture l’a fait en fusionnant les Offices à Montreuil…etc…(je pense aux Sous-Préfectures par exemple mais pas que…)

2-réduire le nombre d’échelons administratifs de la République, en fusionnant Départements et Régions. Devant le nombre affolant de suppression de salaires d’élus divers en commençant par les Députés, eux-mêmes réduits à 400, on peut espérer une grande économie de cette réforme. Et une grande bataille tant sera grand le nombre d’individus lésés (dans leurs avantages acquis). Mais on y gagnera en lisibilité.

3-lancer la réforme fiscale : on ne peut critiquer le nombre des niches fiscales ; les modalités d’imposition sur le revenu ; le niveau de la TVA ; de la CSG ; les exonérations diverses ; les différences entre public et privé…sans réagir. Réagissons…enfin !  Indignons-nous !

4-Réformer la formation professionnelle : devant le nombre de chômeurs à recycler, et l’inefficacité des 40 milliards engagés dans cette action, il y a matière à obtenir de meilleurs résultats dans ce qu’on appelait autrefois : « la formation toute la vie », destinée à mettre à niveau les connaissances des actifs (dont les médecins qui feraient bien d’apprendre à mieux administrer les médicaments), et à permettre à ceux qui doivent changer de métier d’acquérir les qualifications nécessaires.

5-Là où j’aime bien Attali, c’est qu’il n’oublie pas l’Europe : il faut relancer la solidarité européenne, constater qu’elle n’a aucune dette et pourrait emprunter au nom de tous, pour lancer de grands travaux, notamment d’infrastructures de transport, et provoquer ainsi un effet de relance. Pour cela, il faut un couple franco-allemand requinqué, ceci après les élections allemandes bien entendu. C’est toujours Attali qui parle. S’agissant des retraites, c’est une réforme tellement indispensable qu’elle devra être relancée, et il n’en parle donc pas. On ne pourra y échapper !


J’écoute, je réfléchis, je réécoute en différé sur le site internet d’Europe 1, et me dis : nous sommes fin février, et il n’y a plus que dix mois pour faire ça ? Pendant ce temps, le Président (gai comme un pinson qui pense au printemps proche), fier de sa victoire au Mali, se lance dans de petites phrases, visite le salon de l’Agriculture, réussit la performance de manger et boire durant dix heures, pour rétorquer à une petite fille naïve qu’elle ne reverra plus l’ancien Président. Pourquoi pas ? J’aimerais mieux qu’il nous parle des cinq réformes, pour nous annoncer qu’elles préfigurent des jours nouveaux, pour 2017 par exemple, date de retour au déficit zéro ainsi conforté.

et je me dis…
Jacques a fait une fois de plus Cassandre ?

Il est absolument inimaginable que ces cinq réformes
soient lancées dans les dix prochains mois… !

...donc on va rater le coche ?
Alors ! après 2013 ?

Le déluge ?
(la mer monte de 3mm par an)

dimanche 10 février 2013

Objets de vitrine


Vous savez qu’un tableau n’est bien mis en valeur que s’il est encadré : le cadre donne ses limites à l’œuvre. Lui donne un centre, et attire le regard sur l’essentiel. C’est comme une médaille dans un écrin. C’est comme un bel objet dans sa vitrine.




Je vous ai déjà montré de beaux objets, mais pas tous. Et je ne vous ai pas donné une idée précise des vitrines, certaines sont des œuvres d’art. Certaines sont même à vendre, encore qu'après les avoir payées, il faut les déménager, tâche particulièrement ingrate quand elles sont monumentales, avec une ossature laiton, et bardées de verre (devant) et de verres (dessus).
















Voici quelques vues supplémentaires, d’objets peut-être disparus ce dimanche 10 février, puisque c’est ce soir que se termine la session de 5 jours seulement consacrée à Rétromobile 2013.


j'aurais mérité ce badge des concessionnaires Citroën, mais pour trois cents Euros...! j'ai laissé tomber !





voici à nouveau la roue-fils de la T59, la même que celle de la 57 "Roi des Belges"
                         Je m'applique désormais la devise que m'a apprise Anne Roumanoff :

quand quelque chose te plait et que tu voudrais l'acheter :
pose toi la question :
"en as-tu envie ou en as-tu besoin ?
n'achète pas ce dont tu as envie mais pas besoin :
photographie le !"

vendredi 8 février 2013

Rétromobile 2013


Les voilà les trois heures promises ! Il est quinze heures, l’ouverture a eu lieu à onze heures, François.Fillon est déjà passé, c’est la cohue « normale ». Vous avez compris que mon truc, ce sont les maquettes d’exception, c’est à dire à grande échelle ! Mais il faut bien dire qu’il n’y en a plus guère, les projets des uns et des autres n’ont pas avancé, et je ne trouverai pas grand chose de notable à vous montrer.  Même les Citroën d’autoart ne se sont pas vendues. Et chez Vendiesse, pas de stand spécialisé comme l’an passé, sauf de vraies Bugatti naturellement.

Je décide de me replier sur les badges et autres mascottes : toujours des merveilles, mais à des prix inaccessibles : la fête dure exactement six jours, le prix des stands est élevé, et les marchands doivent bien rentabiliser leurs charges. Je repère quelques superbes pièces de Dieppe, décidément les sandwiches de Monsieur Paul m’ont porté chance !




















Il faut bien se replier sur l’essentiel ! Le programme officiel insiste sur le Morane type H de Roland Garros, avec sa Bugatti 5 litres, qui font un duo réellement superbe.



1913 est la grande période de l’automobile à hélice, et les survivantes des engins conçus par Marcel Leyat sont toutes présentes.


















Sur le stand BMW, les roadsters sont toujours aussi attirants. Les BENZ du Prince Heinrich sorties de rénovation sont spectaculaires avec leurs couleurs blanc et vert-olive.










Je découvre le rarissime type MH6 de Renault 1920, dont les 6 roues sont doubles, clin d’œil aux chenilles Kégresse des Citroën de la même époque.





















Partout des voitures superbes, des antiquités étonnantes, des Bugatti nouvelles, une foule immense. …


pour les amoureux de voitures
et de mécaniques d’art…
…que du rêve !

...dont cette Kégresse Croisière noire...!

L'hôtel le moins cher de Paris !


Nous sommes le 24 décembre de l’an passé, et je me prépare à réserver mon hôtel avec plus d’un mois d’avance, en réalité je m’y prends bien tard. J’ai mes habitudes à Montparnasse, mais il est plus innovant de rechercher l’offre actualisée, grâce à voyages.sncf, qui classe les hôtels par prix croissants. De suite, je tombe sur le moins cher, à 45€. Je vérifie, pas de problème, les photos sont sympathiques. Mieux que bien, l’hôtel est à deux pas d’une bouche de métro. La dite bouche se trouvant sur la 12, je ne suis qu’à dix minutes à pied de la Porte de Versailles. D’un naturel méfiant, je téléphone, au cas où le prix sur place serait différent. Pas de loup : c’est le même prix, mais j’interroge quand-même mon interlocuteur, pour comprendre pourquoi, il ne facture que 45 Euros ? La voix a un léger accent, Centre-Afrique voyez-vous, et le portier que je verrai en face sur place, se trouve être un compatriote-issu-de-la-diversité. J’espère m’être exprimé en termes politiquement corrects ? Charmant, il me précise : « il y a un seul WC à l’étage ». Je n’avais pas vu cela depuis des lustres, ai plusieurs fois installé dans des coins impossibles des broyeurs reliés avec un tout petit tuyau, et du coup décide : « je veux voir ça ! ».

Je donne mes numéros de carte bleue, et réserve.

Nous sommes mercredi 6 février. Harassé par trois heures de visite, je remonte la rue Vaugirard, que j’ai bien connue dans une vie antérieure. Je me sens chez moi, passe devant Compain Philippe. Vous ne le connaissez pas ? c’est ce genre de Traiteur qu’on ne trouve qu’à Paris, il y a chez lui des œufs en gelée au saumon. Des barquettes de saumon avec de la gelée aussi, et de la mayonnaise (une fois de temps à autre on peut faire un accroc ?). Du gâteau de riz. Un repas équilibré et merveilleux ! Je regarde le jambon : miracle, il en a : du Rostello, un jambon aux herbes italien, fabriqué à Bologne ! J’adore ce jambon, et j’en achetais toujours en allant chez le traiteur de la rue de la Croix Nivert autrefois ! Je m’en prends une tranche, il ne me manque plus qu’une baguette, justement il y en a une chaude sortie du four chez le boulanger d’à côté ! Les traiteurs de Paris, j’adore !


































Je découvre mon hôtel derrière sa bouche de Métro, à côté du Gaumont, pratique pour aller au cinéma ! Je salue mon téléphoniste, c’est comme si on s’était vus le week-end dernier ! Il faut monter par l’ascenseur, de la taille d’un client et sa valise. Mais arrivé au 5°, il faut prendre l’escalier pour se rendre au 6°. Tapis de velours rouge. Des portes laquées bordeaux, je passe devant celle accédant aux poulies de l’ascenseur (il ne faut pas entrer). Puis le fameux WC (entrer au cas où il serait occupé plus tard !). Chambre 624, adorable, velours rouge, petit lavabo encastré dans des faïences noires, très Déco. Une chambre de célibataire, le lit n’est qu’à une place ! Foutu pour Ribéri ! C’était donc ça l’astuce finale : un hôtel pour célibataires ver-tu-eux !












































































Surprise de taille, la fenêtre donne pile au Nord, sur un panorama superbe, avec au centre la Tour Eiffel illuminée ! Je reçois en plein visage un faisceau du laser bleu !

Le matin, je prends mon petit-déjeuner (en supplément) (en méditant) quand déboule dans la petite salle du bas un client familier : Hervé G. que je n’ai pas vu depuis quinze ans ! Depuis Rennes ! Il est "au tableau de Général" (c’est une expression technique entre initiés qui signifie qu’il va être nommé dans quelques mois, et prendre sa retraite  d’Ingénieur-Général six mois après, pour aller vivre chez lui et écrire ses mémoires). En attendant, il vit dans cet hôtel quelques jours par semaine, tout près du 251 rue de Vaugirard, avant de retourner en Province les week-end.

L’aventure c’est l’aventure,

c’est extraordinaire de l’avoir retrouvé…

...grâce à Rétromobile !

attendez ! la cage d'escalier est éclairée par des verrières Art-Déco, en verre industriel 1930 !

15 heures trente trois de train


J’ai peur des grèves à la SNCF, pas tant sur les grands parcours inter-cités, que sur les lignes secondaires, toujours sujettes à un incident de dernière minute, un mec qui traverse exprès le passage à niveau quand il passe un train ; des salauds qui volent les fils de cuivre ; ou un rustaud qui râle après un contrôleur (qui punit les voyageurs polis en alertant ses copains pour bloquer le trafic). Il me faut donc rejoindre absolument Toulouse si je veux me rendre à Paris, et au cas où le train de 7H31 aurait un incident, je préfère anticiper et prendre le train de 6H50. Je suis timoré voyez-vous, c’est sans doute pour cela que j’ai été fonctionnaire ? Mais ma prudence était excessive, le TER est magnifique, et les trains sont à l’heure.

personne ! c'est rare, ou très tôt ?
Comme j’ai du temps, je puis acheter mon repas chez Monsieur Paul, un mec qui profite de son made in France pour vous vendre très chers ses sandwiches ma foi très bons, avec un dessert et une eau minérale pour 8 Euros soixante. Le même repas fera d’ailleurs vingt centimes de plus à Paris, la capitale étant plus chère que le reste de l’hexagone c’est bien connu. J’adore le sandwich Dieppois, composé de thon écrasé riche en Oméga 3, sur lit de salade et de rondelles de tomate. Sauf que quand on mâche, la crème de thon ressort partout et tombe sur le livre ouvert, ce qui exige une grande pratique et une petite cuiller pour ne pas gaspiller un poisson devenu si rare. Mon bonheur serait parfait si je pouvais acheter le Figaro, mais voilà qu’il n’est pas en kiosque : grève du Syndicat du Livre, je devrai me contenter de la Vie de l’Auto, qui publie sur deux pages le plan de Rétromobile, bien utile pour se diriger dans les halls qui m’attendent à 15 heures. Vous voyez que je n’avais pas si tort : il y a toujours une grève quelque part. Les ouvriers du livre d’ailleurs continuent de scier la branche sur laquelle ils sont assis, dans la mesure où tout le monde ne va pas tarder à lire son journal sur une tablette, alors adieu le support-papier et la distribution monopolisée par certains, on ne pleurera plus quand les journaux-papier  auront définitivement disparu.

Mon TGV qui n’a de grande vitesse que le nom part à 9H04 pour n’arriver à Montparnasse qu’à 14H35, mais que voulez-vous, j’aime le train. Je puis y réfléchir (ce qui ne m’arrive pas souvent) ; écrire ; déguster lentement le repas de Monsieur Paul ; méditer même, et faire des projets, digérer le flan coco ; entasser le repas au fonds de l’estomac à grandes goulées d’Evian ; et m’assoupir en fin de compte, en imitant le boa quand il a dégluti un lapin qu’il va mettre quinze jours à faire disparaitre.

Ce train a été dessiné par Christian Lacroix, les couleurs sont gris ; orange et fuchsia, reposantes et gaies. Les sièges, vu la durée du trajet, sont confortables, et on peut se lever de temps à autre pour se dégourdir les jambes et se rendre aux WC : plus de papier, mais des souffleries pour sécher les mains, quel progrès depuis cinq ans que je n’avais rejoint le Ministère de l’Agriculture pour raisons professionnelles !



L'itinéraire va tout d’abord vers l’Ouest, Montauban ; Agen, puis la grande Ville : Bordeaux. Ensuite, tout change, il n’y a plus d’arrêt, et la vitesse augmente, sans toutefois dépasser des limites raisonnables. On n’a pas d’incident, arrivée à Montparnasse à l’heure.

Quelques escalades d’escaliers, achat de tickets de Métro, recherche de la ligne 12. Tiens, les travaux du tapis roulant sont enfin achevés. Tiens, je l’ai connue à grande vitesse, la rampe centrale ? Retour en arrière, elle a retrouvé sa petite vitesse, décidément, pas facile à Paris de voir les transports progresser !

J’arrive Porte de Versailles sans grande difficulté…Quelques mètres encore à pied dans la foule, un chasseur à réaction devant l’entrée on se demande ce qu’il vient faire là ? je suis à Rétromobile ! Michel L. vient me chercher. Me fait entrer. Je passe devant l’avion (encore un) de Roland Garos, j’y suis !

Je vais vous raconter dans quelques instants !


Lendemain matin départ Montparnasse 9H28, pour une arrivée à 17H16. Je ferai le parcours identique (dans l’autre sens), et calculant bien, j’aurai cumulé exactement 15H33 de transport ferroviaire ; 14 heures d’hôtel ; pour trois heures de visite, je vais vous en parler tout de suite : c’est pour cela que je suis venu !


J’aime le train que voulez-vous !
et je suis prêt à recommencer !

j'ai trouvé un hôtel si mignon... !

mardi 5 février 2013

Chenilles P15N au 1/7°


Je vous ai parlé de mes fabrications de chenilles Kégresse à partir de pièces fabriquées pour les robots-jouets canadiens VEX. http://babone5go2.blogspot.fr/2012/07/gros-jouets-citroen-3-eme-partie.html

J’ai (trop exclusivement) équipé la première série de mes fabrications de chenilles P17, substituant aux roues arrière « normales » ces mêmes chenilles, que ce soit pour le châssis (aujourd’hui épuisé) ; pour la RTM (qui ressemble point par point à un véhicule militaire) ; et même pour la limousine. Je me rends compte après tout qu’imaginant en rester là, j’ai sans doute abusivement équipé ce dernier modèle d’un train qui n’est pas authentique… ! En politique, il est absolument exclu de reconnaître ses erreurs, mais en modèle réduit, c’est préférable, et je préfère faire amende honorable, et rectifier mes bourdes, plutôt que persister à trahir l’histoire et la vérité !

premiers essais de chenilles neige : roulettes du bas resserrées ; roue avant relevée.
roue arrière abaissée. L=212mm. Peut mieux faire !

… je viens en effet de réaliser que j’avais tout faux pour les voitures destinées à « rouler » sur la neige ! http://babone5go2.blogspot.fr/2013/01/kegresse-p15n.html .  Il faut dire que j’ai découvert tout récemment des photos nouvelles pour moi, et qui montrent bien les proportions des modèles dits P15N : les chenilles sont plus plates-plus-longues. La roue avant est simplement relevée pour créer une pente très légère sur le haut libre (qui évacue la neige accumulée dessous). La roue arrière repose sur le sol pour compléter l’adhérence, ce qui est bien légitime. Du coup le train est beaucoup plus long. Du coup également, les quatre roulettes sont équitablement réparties sur la partie reposant sur la neige : elles supposent une attache différente : un fléau de balance, qui oscille sur l’axe central, et auquel est attaché de chaque côté le double train de roulettes. Il faut tout redessiner !

La difficulté (quand on recrée un prototype) est de devoir démonter les pièces d’origine livrées par Roboshop, dont les roulettes qui sont simplement clipsées, encore faut-il le deviner. Il faut tout redessiner (sans plans d’origine). Comparer chaque prototype aux photos quand elles sont lisibles). Tâtonner…Je vous ai déjà donné l’objectif : créer quelque chose d’absolument inutile, mais extra-ordinaire, qui n’ait jamais été fait ! Et puis en cette époque où l’on remet à l’honneur le made in France, cela vaut le coup de se remuer les méninges !

Je crois être arrivé assez près de la vérité, voici le résultat !

roulettes réparties à 35mm ; roue arrière abaissée. Longueur 262mm

quelques jours plus tard (le 9 février), le fléau est quasi prêt, les proportions sont meilleures
Vous allez me dire (ce que je pense tout bas depuis que j’ai entrepris ce nouveau challenge) : il serait plus intéressant que ces chenilles servent à quelque chose, en étant disposées à l’arrière d’un Torpédo par exemple, (bâché pour qu’il puisse être débâché, avec une capote compliquée), sans portières, mais avec de magnifiques sièges en cuir,  genre celui préparé pour le Rallye de Monte Carlo en 1934 !

Il ne reste plus qu’à le réaliser !

Un beau projet pour 2013 ?




le temps passe...! nous sommes le 25 février,  train avant et arrière sont en place, ajustés et suspendus

Le lendemain, 27 février, les garde-boues arrière montés, premiers essais dans la neige :
la suspension est fonctionnelle, on approche du but !
le 17 mars, la Radio est montée, et le châssis sert aux mises au point

première étape terminée, ça roule !

la suite...pour quand ? : assemblage dessous-dessus !