c'est son "enlèvement d'Europe" qui m'a fait connaitre Félix
Quand l’affaire Dreyfus éclate en
1894, Vallotton a déjà épousé des idéaux libertaires. Il fustige la vie
bourgeoise, l’hypocrisie des apparences, la fausseté des sentiments convenus
dans ses Intimités, gravées en 1898. Entre fascination et répulsion, il est
sans pitié. « Qu’est-ce que l’homme a fait de si grave qu’il lui faille subir
cette terrifiante "associée" qu’est la femme ? » déclare-t-il. Pourtant, il
n’a cessé d’enchaîner les conquêtes, des modèles aux élégantes rangées. Sa
posture misogyne lui permettrait-elle d’accepter par le mépris ses faiblesses
sensuelles de séducteur ?
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voilà qui explique ce titre mystérieux |
Vallotton continue là encore d’élever des paravents.
On le croit craintif, il est radical. On le voit amer, il plonge dans la
nostalgie. Il se veut goujat mais sa tendresse le désarme. Il réinvente sa vie
dans l’écriture et la peinture. Ingres, qu’il porte aux nues, l’y aide, lui
offrant l’érotisme glacé dont il pare le corps des femmes.
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autant on connait le tableau de Courbet "l'origine du monde", autant "les fesses" de Vallotton sont ignorées, pourtant, c'est le verso du recto ! |
Ses « morceaux de
nus », comme son Étude de fesses sans complaisance, proche de Courbet, laissent
exploser ses contradictions. Ainsi, en témoin impartial des imperfections de la
chair, il se plie pourtant, dans Le Bain turc, à l’exercice « classique » du nu
allongé, en écho à Ingres ou Manet. Eros et Thanatos, pulsions croisées de
libido et de morbidité : Vallotton suggère un spleen baudelairien qui semble
échapper à son entourage, à l’exception de sa collectionneuse et confidente
Hedy Hahnloser : « On vous reproche d’être froid. Mais cette observation
ardente, ce scrupule, cette pudeur dans l’expression, n’est-ce pas de l’amour,
celui qui se condense et se ramasse pour mieux étreindre et ne se satisfait
jamais ? ».
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le voici le bain turc |
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cette scène de bain se passe à Zurich |
certes, les dames peuvent être habillées
mais elles peuvent ... ne l'être pas ... !
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je pense bien sûr à Brassens quand Manon donne la goutte à son chat |
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la maitresse et sa servante |
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le nu à l'écharpe "verte" moi je la vois bleue |
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pourquoi le titre "paix dans la tempête" ? la tempête a eu lieu avant... après c'est calme plat ? |
solitaire
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il faut regarder le perroquet à droite ! |
oui, vous avez bien vu, il s'agit d'un nu aux papillons !
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et les voici les papillons, deux piérides assurément ? |
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Ingres est dépassé ! |
une manière "nabi" de voir "Judith au puits"
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j'adore celui-là, les meufs-Léda s'arrosent, pendant que les cygnes au loin se préparent à une partouse d'enfer |
je vous fais un peu décompresser :
ses cerises sont lumineuses :
ce sont les dernières de l'année !
demain le 14 juillet
je vais redevenir sérieux
la cérémonie sera expédiée à 9H30 ...
... de manière à admirer la vraie ... de Paris ... à la télé !