Edvard Hagerup Grieg, né le 15
juin 1843 à Bergen et mort le 4 septembre 1907 dans la même ville, est un
compositeur et pianiste norvégien de la période romantique. Sa découverte en
1863 du folklore norvégien et de ses danses paysannes en fera toute sa vie un
militant inépuisable d'un art musical national. Grand harmoniste (auquel ne
seront pas indifférents Claude Debussy, Maurice Ravel et Olivier Messiaen),
maître de la petite forme (pièces pour piano), il composa ses œuvres les plus
célèbres dans le domaine orchestral comme le Concerto pour piano en la mineur,
et Peer Gynt, musique de scène composée pour le drame d'Henrik Ibsen. Il présentera ses compositions à Paris et les grandes capitales d'Europe.
Son génie mélodique, la qualité
de son écriture pianistique, l'audace de ses harmonies, qui parfois annoncent
Claude Debussy, et enfin son inspiration nationale font de Grieg, une sorte de
Frédéric Chopin scandinave.... beaucoup parlent du :
cette litho est de lui ! |
Marianne North |
les piérides du chou de Van Gogh |
PS : en prime, je vous offre gratis : "Les papillons", de Gérard de Nerval
De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu’aimez-vous mieux ? – Moi, les roses ;
– Moi, l’aspect d’un beau pré vert ;
– Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
– Moi, le rossignol qui chante ;
– Et moi, les beaux papillons !
Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l’on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l’oiseau !…
Quand revient l’été superbe,
Je m’en vais au bois tout seul :
Je m’étends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tête renversée,
Là, chacun d’eux à son tour,
Passe comme une pensée
De poésie ou d’amour !
Voici le papillon « faune »,
Noir et jaune ;
Voici le « mars » azuré,
Agitant des étincelles
Sur ses ailes
D’un velours riche et moiré.
Voici le « vulcain » rapide,
Qui vole comme un oiseau :
Son aile noire et splendide
Porte un grand ruban ponceau.
Dieux ! le « soufré », dans l’espace,
Comme un éclair a relui…
Mais le joyeux « nacré » passe,
Et je ne vois plus que lui !
Comme un éventail de soie,
Il déploie
Son manteau semé d’argent ;
Et sa robe bigarrée
Est dorée
D’un or verdâtre et changeant.
Voici le « machaon-zèbre »,
De fauve et de noir rayé ;
Le « deuil », en habit funèbre,
Et le « miroir » bleu strié ;
Voici l' »argus », feuille-morte,
Le « morio », le « grand-bleu »,
Et le « paon-de-jour » qui porte
Sur chaque aile un oeil de feu !
Mais le soir brunit nos plaines ;
Les « phalènes »
Prennent leur essor bruyant,
Et les « sphinx » aux couleurs sombres,
Dans les ombres
Voltigent en tournoyant.
C’est le « grand-paon » à l’oeil rose
Dessiné sur un fond gris,
Qui ne vole qu’à nuit close,
Comme les chauves-souris ;
Le « bombice » du troëne,
Rayé de jaune et de vent,
Et le « papillon du chêne »
Qui ne meurt pas en hiver !…
Voici le « sphinx » à la tête
De squelette,
Peinte en blanc sur un fond noir,
Que le villageois redoute,
Sur sa route,
De voir voltiger le soir.
Je hais aussi les « phalènes »,
Sombres hôtes de la nuit,
Qui voltigent dans nos plaines
De sept heures à minuit ;
Mais vous, papillons que j’aime,
Légers papillons de jour,
Tout en vous est un emblème
De poésie et d’amour !
Malheur, papillons que j’aime,
Doux emblème,
A vous pour votre beauté !…
Un doigt, de votre corsage,
Au passage,
Froisse, hélas ! le velouté !…
Une toute jeune fille
Au coeur tendre, au doux souris,
Perçant vos coeurs d’une aiguille,
Vous contemple, l’oeil surpris :
Et vos pattes sont coupées
Par l’ongle blanc qui les mord,
Et vos antennes crispées
Dans les douleurs de la mort !…
Gérard de Nerval, Odelettes
c'est l'été, le grand chambardement des médias lié à l'annonce du nouveau Gouvernement
... dans une ambiance de grèves et de surenchères sur la Loi Pouvoir d'Achat
Michel Edouard Leclerc observe qu'il faudrait commencer par regarder les spéculateurs-spéculant ...
... avant d'avaliser leurs spéculations, en les noyant sous les flots d'un argent public, qui serait mieux utilisé à des sujets fondamentaux, comme notre indépendance énergétique
un glacier italien de plus fond, et s'écroule,
et la guerre continue, déséquilibrant davantage l'offre mondiale de biens rares
ainsi va le monde, le Monde qui se fracture
désormais quand la grêle tombe,
ce sont d'énormes boules de glace qui cassent tout
Tetyana Nilivna Yablonska (ukrainienne : Тетяна Ниливна Ябло́нська ; 24 février 1917 - 17 juin 2005) était
une peintre ukrainienne . Ses premières oeuvres étaient consacrées au
travail et à la vie du peuple ukrainien ("Bread", 1949). Elle s'oriente
vers des images générales de la nature, délivrant une subtilité de rythmes
plastiques et colorés ("Hauteurs anonymes", 1969 ; "Lin",
1977).
elle peint en 1959 cette jeune fille au "filet à papillons"
Vladimir Orlovsky 1878, musée Kiev |
Nicolai Pimonenko, difficile d'imaginer que cette jeune femme qui propose des lys blancs en 1897 symbole de paix, ...soit une nazie ! |