Collioure |
André Derain est né le 10 juin 1880 à Chatou (aujourd'hui Yvelines) et
mort le 8 septembre 1954 à Garches (aujourd'hui
Hauts-de-Seine). Il est l'un des fondateurs du fauvisme. Il est également
peintre de décors et costumes de ballets et de théâtre, graveur, illustrateur,
sculpteur et écrivain.
Une fois encore je repère les copains : jeunes peintres démunis avec Vlaminck, ils partagent un atelier dans la Maison Levanneur à Chatou. Il effectue son service militaire entre 1901 et 1904. Il commence à peindre ses premiers paysages et illustre les premiers romans de Vlaminck dont "D'un lit dans l'autre". Il rencontre le poète et critique Guillaume Apollinaire qui dédicacera un poème dans son recueil Alcools. Autodidacte, il fréquente assidûment les musées et nourrit sa réflexion esthétique d'un grand nombre de lectures (Zola, Nietzsche…). À l'influence déterminante de Vincent van Gogh, qu'il découvre en 1901, s'ajoute celle des néo-impressionnistes et surtout l'œuvre de Paul Cézanne qu'il voit au premier Salon d'automne en 1903.
Encore un qui suit les cours de l'académie Julian, André rejoint Matisse à Collioure en 1905. Ensemble ils créent la première révolution esthétique du XXè siècle : le Fauvisme, avec ses couleurs vives, et un dessin simplifié.
Il expose au Salon d'automne, en
1905, dans la Salle aux fauves avec
Matisse, Vlaminck, Braque, Camoin, Marquet, Girieud ; il signe la même année
son contrat avec Ambroise Vollard (Bougival, huile sur toile, 41 × 33 cm, 1905,
musée du Havre). En 1905 et 1906, il voyage à Londres (Londres, Westminster,
Regent Street, Londres, huile sur toile, 66 × 99,4 cm, 1906, Metropolitan
Museum of Art, New York). Il est alors considéré comme un des meilleurs
représentants du fauvisme.
quand on voit ses toiles de Londres, la lumière est aussi fauve qu'à Collioure
En 1906-1907, il est bouleversé
par la découverte des arts « primitifs » à Londres et commence avec Vlaminck à
collectionner ce que l'on appelle, alors, l’« art nègre ». Il achète un masque
Fang. En étroite relation avec Matisse, il poursuit sa réflexion sur les liens
entre décoration et expression. Il s'intéresse aux arts décoratifs : céramique,
bas-reliefs en bois, sculpture qu'il pratique sur pierre. Il réalise de grands
panneaux sur le thème de l'âge d'or, de la danse ou des baigneuses. Après 1906,
l'influence de Paul Gauguin décroit sur sa peinture, sa palette change. Puis
l'année suivante, il déménage à Montmartre pour se rapprocher de ses amis Pablo
Picasso, Braque, Apollinaire, Kees van Dongen et Max Jacob… Il fréquente le
Bateau-Lavoir, est influencé par Picasso. Il rencontre alors à Montmartre Alice
Géry, la femme de Maurice Princet, mathématicien et théoricien du cubisme. Elle
se sépare de son mari et épousera André Derain en 1926 ; ce dernier peindra à
de nombreuses reprises son visage sévère et élégant. Je vous joins un tableau maniériste de Picasso
Alice Géry est une fille
d'ouvrier qui ressemblait à une « Madone aux cheveux libres », suivant la
description que fait d'elle Gertrude Stein dans ses mémoires : « Elle a les
pouces solides. » Elle est un des modèles de Picasso de la période bleue (Jeune
fille accoudée, dessin, 1903). « Femme sauvage », selon Gertrude Stein, qui dit
l'avoir toujours aimée. Alice a un caractère trempé ; elle et Derain assumeront
l'éducation de sa nièce Geneviève, née en 1919. Mme Derain organise la vie et
supporte les aventures de son mari André. Elle pose pour Charles Despiau en
1922.
tout ce monde se fréquente… tous ces artistes se connaissent
En 1906, Derain séjourne à l'Estaque où il travaille avec Braque. En 1907 il passe l'été à Cassis, où Matisse le visite.
la route en lacets de l'Estaque |
le Pecq, musée Pouchkine |
Cagnes 1910 |
En 1908, Derain séjourne à Martigues où Friesz, Braque et Dufy sont ses voisins. Il peint une série de paysages pré-cubistes représentant la ville et ses environs puis avec Dufy à L'Estaque. Il illustre le premier livre de poésie de Guillaume Apollinaire, L'Enchanteur pourrissant (1909). Après avoir peint des paysages de Cagnes-sur-Mer, il rejoint Picasso en Espagne à Cadaqués en 1910. Il participe avec Braque et Picasso à la première phase de l'invention du cubisme dite cézano-cubiste : 1908-1910 (Maisons au bord de l'eau, huile sur toile, 61 × 102,3 cm, 1910, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg). Il s'installe au 13, rue Bonaparte dans le VIe arrondissement. Dès 1911, il revient à une facture qui semble plus traditionnelle, amorce un retour à la perspective et au clair-obscur, à la suite d'un séjour dans le nord et le centre de la France. Il anticipe alors le retour au classicisme qui s'imposera après 1918 à Picasso, Braque et à la nouvelle génération des peintres. Cette période de son œuvre, dite gothique ou byzantine, d'une grande originalité, a fortement influencé la peinture métaphysique italienne d'après-guerre (De Chirico, Sironi, etc.) et la peinture allemande de la Nouvelle Objectivité. Elle a également beaucoup impressionné les futurs poètes surréalistes français (Breton, Aragon, Desnos...).
En 1912, il séjourne à Vers, près de Cahors. Il loge dans le presbytère (Église à Vers, huile sur
toile, 65,5 × 92,3 cm, 1912, musée de Cardiff). Plusieurs des toiles qu'il a
peintes alors se trouvent aujourd'hui au MoMA à New York ou en Russie. Il
participe à Londres à la Second Postimpressionnist Exhibition. Il illustre un
recueil de poèmes de Max Jacob en 1912 : Œuvres burlesques et mystiques du
frère Matorel mort au parloir. En 1913, il retrouve Vlaminck à Martigues et
participe à l'exposition de la Toison d'Or à Moscou et de l'Armory Show à New
York. En 1914, il expose dans les galeries de l'expressionnisme allemand, à la
Neue Galerie de Berlin ; puis à Düsseldorf, enfin à Dresde. Pendant l'été il
est à Montfavet près d’Avignon, avec Braque et Picasso, quand éclate la guerre.
Il s'éloignera de Picasso à l'issue de la guerre, leurs liens s'étant
distendus.
En 1922, il expose ses tableaux à
Stockholm, à Berlin, Munich et à New York. Paul Guillaume devient son marchand
attitré en 1923. Sa réputation grandit encore lorsqu'il reçoit le prix Carnegie
en 1928 pour le tableau "La Chasse" et continue à exposer dans le monde entier :
à Londres, Berlin, Francfort, Düsseldorf, New York et Cincinnati. Entre 1925 et
1928, les prix des tableaux de Derain passent de 10 000 F à 87 000 F. Célèbre
figure des Années folles, cet homme de haute taille (1,83 m), collectionne les
voitures (les Bugatti), les châteaux (à Chailly-en-Bière, à Parouzeau) et les
conquêtes féminines.
dans sa Bugatti 43 |
En 1929, il se fait construire une maison-atelier par l'architecte Zielensky au 5, rue du Douanier-Rousseau dans le 14e arrondissement de Paris, en face de chez Braque. Il étonne par son esprit pratique, il aime réparer les voitures, pratiquer la musique, jouer du piano ou de l'orgue, monter des maquettes d'avion ou tirer les cartes au tarot… Ainsi, en 1931, il écrit à la demande d'André Breton, qui le considère comme le peintre du « trouble moderne », un petit traité du tarot, « Le Critérium des as », qui est publié dans la revue du surréalisme, Le Minotaure. Certains critiques y voient un touche-à-tout fantasque, velléitaire. En 1931, un numéro spécial des Chroniques du Jour paraît : « Pour ou contre Derain ». Pour ses partisans, Derain devient le représentant d'une peinture classique de tradition française réaliste, aux références éclectiques et assumées. Sa palette est caractérisée par des couleurs brunes et des clairs-obscurs, ses natures mortes et nus féminins évoquent Courbet, ses paysages l'École de Barbizon ou Corot. Il est alors qualifié de « plus grand peintre français vivant », de « régulateur », loué par Élie Faure et André Salmon.
Isabelle Lambert |
la tasse de thé |
En 1934-1935, Derain renforce ses
liens avec un jeune peintre admirateur, Balthus, lequel exécute son portrait,
qui se trouve aujourd'hui au MoMA de New York. Le 1er octobre 1934, son
marchand Paul Guillaume meurt. Dorénavant, Derain n'a plus de marchand attitré.
En 1935, il vend ses propriétés et achète une grande maison à Chambourcy avec
un domaine qui « comporte des bassins et leurs cascades, des arbres immenses et
centenaires, un terrain de tennis à l’abandon, une « petite folie japonisante
», un verger, un potager, une serre et des roses et une orangerie où il peindra
ses grands formats et où il installera par la suite un four et un atelier de
potier. Il aménagera son atelier au premier étage de la demeure, dans une pièce
avec double ouverture sur cour et sur parc, donnant accès à la terrasse ». Là
il recevra ses amis Braque, Poiret, Lifar, Jouhandeau, Balthus, Malraux et
Louise de Vilmorin, auxquels il fait découvrir le désert de Retz. C'est à cette
époque qu'il rencontre Giacometti.
la nièce d'André, Geneviève à la pomme, réminiscence classique du jugement de Paris |
Son activité d'illustrateur de 1932 à 1942 devient essentielle : Ovide, Oscar Wilde, Rabelais, et aussi Héliogabale, d’Antonin Artaud. En 1934, il grave 33 burins sur cuivre pour un projet d'illustration du Satyricon de Pétrone, commandé par Ambroise Vollard. En 1935, la Kunsthalle de Berne organise la première grande rétrospective de ses œuvres. En 1937, à l'occasion de l'Exposition universelle, une exposition de groupe est organisée au Salon des Indépendants, au Petit Palais, à Paris. L'œuvre de Derain bénéficie d'une salle d'exposition particulière.
En 1938, Derain, avec Arp, Braque, Auguste Herbin, Picasso, participent au comité antinazi pour la défense d'Otto Freundlich, peintre et sculpteur allemand pionnier de l'abstraction, dont une des sculptures figure sur la couverture de l'exposition « L'Art dégénéré » (Entartete Kunst), à Munich. Cependant, aux dires d'Otto Abetz, Derain aurait été invité à l'ambassade d'Allemagne. La femme de l'ambassadeur avait posé pour le peintre, au cours des années 1920, comme elle avait posé pour Picasso et d'autres. De même, Demetra Massala, la femme du sculpteur nazi Arno Breker, avait également été leur modèle. Brecker, qui avait longtemps vécu à Montparnasse dans les années 1920 et 1930, fréquentait les artistes et collectionnait des tableaux : il y avait des œuvres de Derain, mais aussi de Picasso, Vlaminck, Léger et Ozenfant, dans son château de Jäckelsbruch près de Berlin. En 1939, Derain expose à New York. Waldemar George, dans un article intitulé « André Derain ou l'apprenti sorcier » paru en mars 1939, qualifie l'œuvre d'André Derain, en opposition à celle de Picasso et de Matisse, comme étant d'essence « contre-révolutionnaire » dans le domaine esthétique. Le style fauviste de Derain a beaucoup influencé la vulgate du style d'illustration de l'entre-deux-guerre, ainsi par exemple les couvertures de la revue Science et Vie ont un style très « dedainesque », avec les mêmes couleurs fauves, les mêmes aplats contrastés violets et chauds.
Pendant l'exode de 1940, il fuit avec sa famille vers le sud, en Ariège, et y retrouve Braque. Sa maison de Chambourcy est occupée et pillée par l'armée allemande, en novembre 1940. Aussi Alice Derain aurait demandé à Werner Lange, officier allemand chargé de la Propaganda Staffel, la restitution de La Roseraie. Derain continue de peindre dans l'atelier de son ami Léopold Lévy, 112, rue d'Assas, parti prendre la direction des Beaux-Arts d'Istanbul. En janvier 1941 il loue à Mme Aron, 20 rue de Varennes, un appartement où il s'installe avec Alice, et établit rue Vavin son modèle Raymonde Knaublich et leur fils Boby.
Pendant l'occupation allemande,
Derain vit à Paris. Il réalise des cartons de tapisseries. L'éditeur suisse
Albert Skira lui commande cent soixante-dix-neuf bois gravés en couleurs pour
illustrer le Pantagruel de Rabelais. Derain refusera toute exposition publique
dans la capitale pendant la durée de la guerre. En outre, André Derain ne
s’implique pas dans la politique culturelle du gouvernement de Vichy. Il refuse
la proposition de Georges Hilaire de prendre la direction de l'école des
Beaux-Arts et n’accepte aucune responsabilité officielle.
Wiki ou la biographie officielle détaillent la vie d'André, ses contacts, toutes les célébrités de l'époque, par exemple :
Néanmoins, aux dires de Werner Lange et Otto Abetz, il aurait été en contact avec eux. Et c'est Abetz lui-même qui réconcilie Derain et Vlaminck. Derain est courtisé par les Allemands comme symbole prestigieux de la culture française, alors qu'il expose à la Pierre Matisse Gallery à New York la même année. En échange de la promesse de libération de prisonniers français et de récupérer sa maison de Chambourcy, il accepte une invitation d'artistes français pour une visite officielle en Allemagne en 1941, avec notamment Paul Landowski et son ami Maurice de Vlaminck, Kees van Dongen ou encore les sculpteurs Louis-Aimé Lejeune et Paul Belmondo, vice-président de la section des arts plastiques du groupe Collaboration, avec lequel il est au comité de l'exposition « Arno Breker », inaugurée le 15 mai 1942 à l'Orangerie de Paris. C'est Jean Cocteau qui ouvre par un discours cette exposition.
Après la guerre, Derain refuse toute manifestation publique de sa production. Il quitte l'atelier de la rue d'Assas et rend l'appartement de la rue de Varennes. Il vit dans sa demeure de Chambourcy, avec sa femme, sa belle-sœur, ainsi que sa nièce, son mari et leurs enfants, tout en travaillant sur des décors de ballets et d'opéras. En 1947, il dessine les costumes et décors de Mam’zelle Angot, un ballet représenté à Covent Garden à Londres. En 1948, il réalise les décors et costumes pour Le Diable l’emporte des ballets de Roland Petit au théâtre Marigny de Paris. Roland Petit déclare alors : « Derain, lui, a tout fait. Il a choisi la musique et l'orchestrateur. Il a écrit le sujet du ballet pour finir par faire ce pour quoi il avait du génie, c'est-à-dire les costumes et les décors. » Il illustre « le Génie du vin » pour les établissements Nicolas.
C'est à cette époque que l'imprimeur Pierre Mourlot tente de réunir dans un livre en trois volumes préfacés par Marcel Camus l'œuvre peint de l'artiste, l'un pour les nus, le deuxième pour les paysages, le troisième pour les décors. Ce projet, qui apportait à l'artiste la caution morale d'un « résistant littéraire », échoue. En 1947, Derain rencontre Edmonde Charles-Roux, journaliste à Vogue, de quarante ans sa benjamine, avec qui il noue une idylle. Elle pose régulièrement pour lui, comme le prouve par exemple le Portrait d'Edmonde de Charles-Roux au collier de perles. Avec elle, Balthus et Giacometti viennent souvent rendre visite au vieux maître. En 1949, la galerie de Berri lui rend hommage par une exposition. Marcel Duchamp écrit alors dans le catalogue de la Société anonyme, légué à la Yale University : « Derain fut constamment l'adversaire des théories. Il a toujours été un vrai croyant du message artistique, non falsifié par des explications méthodiques, et appartient jusqu'à ce jour au petit groupe d'artistes qui « vivent » leur art. »
Edmonde au collier de perles |
En 1950, Derain illustre les Contes de La Fontaine et Citadelle, un roman de Saint-Exupéry et recommence à pratiquer la sculpture et le modelage. Grâce à l'entregent d'Edmonde Charles-Roux, il conçoit les décors de L'Enlèvement au sérail de Mozart, pour le festival d'Aix-en-Provence et, un an avant sa mort, ceux du Barbier de Séville pour le même festival. Ses relations avec sa femme se dégradent au point qu'Alice Derain fait saisir les comptes de son mari. De 1947 à 1954, Derain est assisté par la jeune sculptrice Nicole Algan, formée par Charles Despiau. Selon Michel Charzat, Derain aurait eu avec elle un fils (caché).
Il est atteint soudain d’une maladie des yeux. Alors qu’il s'en remet progressivement, il meurt à l'hôpital de Garches, le 8 septembre 1954, des suites d'un accrochage à pied avec une voiture. Il est enterré au cimetière de Chambourcy.
Pour régler les frais de succession, sa femme Alice Derain et le fils du peintre, Boby, mettent en vente les 9 et 10 mars 1955, les objets de Chine de haute époque, d'art africain et précolombien, du Louristan, d'Égypte, de Grèce, de l'Antiquité classique et du Moyen Âge, ainsi que la collection d'instruments de musique, les marionnettes, les ex-votos, etc., que Derain avait collectionnés. Puis, le 22 mars 1955, ce fut au tour de la collection de peintures, de dessins et autres de Cézanne, Corot, Ingres, Modigliani, Renoir, Seurat, Toulouse-Lautrec, Utrillo, Vlaminck, d'être vendue.
Son épouse Alice est morte le 20
juillet 1975, à 91 ans. Sa nièce Geneviève Taillade vend la maison de
Chambourcy en 1989 ; sa fille, Geneviève Taillade, dite « Javotte »,
petite-nièce du peintre est actrice et présidente de l'association des amis
d'André Derain. Rachetée en 2014 par la ville de Chambourcy, la maison est en
cours de restauration, afin d'y créer un Espace Derain, destiné aux
associations et à la culture.
la bibliographie n'évoque pas les croyances religieuses d'André : je n'ai trouvé que ce dernier souper, évoquant la Cène :
pour continuer
https://www.andrederain.fr/biographie
---o---
je sais, je suis hors du temps...
... hier le Président suivait le Tour dans la voiture rouge
et le maillot jaune confortait son maillot... jaune
la Loi Pouvoir d'Achat était votée, et les 20 milliards dépensés
allaient empêcher d'acheter Canadairs et autres Centrales électriques
on nous dit :
-"chauffez vous moins cet hiver, il n'y aura plus de gaz
éclairez-vous moins cet hiver, il y aura des coupures électriques
roulez moins cet hiver, le pétrole s'épuise" !
on nous rassure
-"les forêts qui ont brûlé ne rebruleront plus avant 50 ans"
et Poutine nous dit :
-"sympa, le blé Ukrainien volé, je le revends (cher) à ceux qui me l'achètent"
il ajoute :
-"vos Démocraties sont fragiles, je vais finir par vous ... entuber"
il a tort je le sais...
on ne se chauffera pas au gaz russe cet hiver, on commence à comprendre !