Quand mon billet fait l'objet d'un article dans la Dépêche du Midi, c'est que le sujet vaut le coup ! Il est vrai qu'il faut 1 heure et demie de voiture pour s'y rendre... interdit (provisoirement ?) puisque cette visite n'est pas essentielle... mais j'ai des souvenirs, depuis Toulouse, à une époque où le covid ne sévissait pas encore ! Arrivés à Saint-Lieux-lès-Lavaur, le train relie plusieurs fois par jour le jardin des Martels. Un bout d'histoire animé par des passionnés..... en ce moment, tout est arrêté, comme toutes les animations touristiques... restent les photos !
Deux coups de sifflet. Le feu
passe au rouge. Le tortillard de Saint-Lieux-lès-Lavaur est en réalité un tramway. Il se met en branle en
direction du jardin des Martels pour une heure de voyage, aller-retour. Dans
une locomotive bleue et rouge chargée d'histoire, Gérard Bourderioux est à la
manœuvre. Jeudi dernier, les wagons étaient emplis d'une soixantaine de
voyageurs, essentiellement des familles. Le trajet couvre 3,5 km de l'ancienne
ligne reliant Saint-Sulpice et Graulhet à une allure de 15 km/h maximum. Créée
en plusieurs étapes pour désenclaver Graulhet, la ligne de 43 km a été
définitivement fermée en 1937. Depuis 1975, l'association le Chemin de fer
touristique du Tarn fait revivre ce passé ferroviaire. «J'ai toujours été
passionné de train», raconte Gérard dans le vacarme du moteur diesel. Le
dimanche, la locomotive à vapeur est de sortie : «C'est moins-bruyant, mais il
fait plus chaud», lâche le retraité en rigolant derrière une moustache
luxuriante.
il est plus facile de mettre en route un tracteur diesel qu'une Decauville vapeur ! |
Vous avez compris que j'ai cité les propos de la Dépêche, meilleur moyen de ne pas se tromper ! Je vous parle de temps à autre d'écartement, là, il est de 50 cm, ce qu'on appelle depuis la guerre de 14 "la voie Decauville". La moitié de la voie métrique déjà considérée comme étroite ! Quasi le tiers de la voie normale ! Ces voies étaient légères, mobiles, donc démontables, et le réseau a été reconstitué il y a quarante ans à partir de matériel racheté aux Salins du midi.
Le conducteur a la «tchatche». Après le viaduc de l'Agout, le temps d'une halte, il explique aux passagers l'histoire de l'association et de la machine dans laquelle ils voyagent. «Elle a été construite pour ravitailler en hommes et en matériel la ligne Maginot, ce qu'elle n'a jamais pu faire. Nous l'avons rachetée à la société Saint-Gobain. La locomotive tirait du bois dans les Vosges», dit-il sous des regards attentifs. «On a pris le train ce matin pour pique-niquer dans le jardin des Martels. C'est magnifique», s'exclame Éric dans le train du retour, accompagné de sa fille Lana.
Les billets et autres souvenirs
permettent de soutenir l'association qui tente d'ouvrir le maximum possible, malgré le risque toujours possible d'incident sur les ouvrages d'art, comme le viaduc qui ne manque pas de fissures... depuis les inondations de 1930. "Il n'y a pas de projet de fermeture du pont",
affirme Jacques Daffis, le président de l'association. L'ancien pharmacien
s'inquiète plus de la «perte de la connaissance». Forcément, il n'y a plus d'artisans pour entretenir un engin à vapeur ! Prochainement, un musée
exposant des machines restaurées par les bénévoles va ouvrir. En attendant, ils
espèrent un jour transporter un généreux mécène.
Comme toujours, je cherche des détails dans les réalisations des modélistes
ici, les rails ont 45mm d'écartement, échelle 1/13è
on peut donc (tenter) de reconstituer Saint-Lieux-lès-Lavaur
dans son jardin !
https://www.youtube.com/watch?v=4sm9juXWbLY&ab_channel=Aiguillages
ou encore :
https://www.youtube.com/watch?v=tqKY9UfZ0mI&ab_channel=christianjacqgar
j'ai trouvé un exemplaire tout neuf en Allemagne à Dillingen : il faut se rendre sur place = ce voyage est "essentiel" ! |