La définition du Larousse est :
« Petite espèce de rhododendron
(éricacée), aux fleurs le plus souvent roses ». Quand nous avons
acheté la maison, l’acte notarié décrivait sommairement l’intérieur,
oubliait l’isolation (il n'existait pas encore de bilan thermique) et la qualité de l’électricité, et ignorait totalement le
jardin. Pourtant il avait déjà quarante ans, quelques beaux arbres, pas mal pour un jardin, à tel
point que les cerisiers eux menaçant ruine, on a du les couper atteints par la
dégénérescence ! Il y avait des rhododendrons, et un azalée du Japon, dont
la couleur rose était et reste vive : tous les ans, c’est un « buisson ardent » qui émerge
des branches apparemment mortes l’hiver précédent : azalea vient du grec adzaleos, qui signifie « sec » !
Va-t-il fleurir ?
bonne nouvelle : « il est réveillé » !
D’année en année…ouf ! il grandit encore !
Il y a même des
passants pour le photographier !
salut la Vénus de Mahdia |
j'ai respecté la chronologie, car il change chaque jour !
Dans la cathédrale
Notre-Dame de Paris, ce vitrail montre l'arbre de Jessé. Détail : Moïse (l'arbre de Jessé présente
parfois, outre les ancêtres du Christ, des figures de l'Ancien Testament; il
s'agit ici d'une figure latérale qui n'est pas au-dessus de Jessé). Vitrail
signé par Didron et daté de 1864, date de la fin de la campagne de
restauration confiée à Viollet-le-Duc.
Moïse est le berger du troupeau
de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiane.
Un jour qu’il mène le troupeau au-delà du désert jusqu’à à la montagne de Dieu, à l’Horeb, l’ange du Seigneur lui apparaît dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarde et voit que le buisson brûle sans se consumer.
-« Je vais faire un détour pour voir cette chose extraordinaire : pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? »
Voyant que Moïse fait un détour, le Seigneur l’appelle du milieu du buisson :
-« Moïse ! Moïse ! »
-« Me voici ! »
-« N’approche pas d’ici ! Retire tes sandales car ce lieu est une terre sainte ! Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. »
Moïse se cache le visage car il craint de porter son regard sur Dieu.
-« J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte et j’ai entendu ses cris sous les coups. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter vers un beau et vaste pays ruisselant de lait et de miel. C’est le lieu où vivent le Cananéen, le Hittite, l’Amorite, le Perizzite, le Hivvite et le Jébuséen. Maintenant, pars ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. »
-« Qui suis-je pour aller trouver Pharaon et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ?»
-« Je suis avec toi. Et tel est le signe que c’est moi qui t’ai envoyé : quand tu auras fait sortir mon peuple d’Égypte, vous rendrez un culte à Dieu sur cette montagne. »
-« J’irai donc trouver les fils d’Israël et je leur dirai : “Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.” Ils vont me demander quel est son nom ; que leur répondrai-je ? »
-« Je suis qui je suis. Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS”. »
Livre de l'Exode, chapitre 3,
versets 1 à 14
Edward Poynter, personne n'a mieux que lui illustré ces vieilles histoires ! |