J'ai trouvé l'astuce grâce à Nuria, qui écrit fréquemment sur facebook, partageant son carnet d'adresses au-delà des Pyrénées, avec un groupe d'amis aranais cuisiniers, des gens raffinés, qui se font entre eux des concours de grande cuisine : voilà on dirait du caviar, mais c'est du Cushuro
Cushuro, plus de calcium que le lait et plus de fer que les
lentilles
la merveille des Andes
Le cushuro ou également connu sous le nom de murmunta, est
une algue andine considérée comme l'aliment du futur, car les spécialistes
disent qu'il a plus de protéines que la viande, plus de calcium que le lait et
plus de fer qu'une assiette de lentilles. Ils prétendent même que leur quantité
de protéines double celle du kiwicha et du quinoa.
Il provient des lagunes d'Ancash (plus de 3000 mètres
d'altitude) et aide à renforcer les os, détoxifie le corps et fournit à la peau
du collagène pour améliorer son élasticité et renforcer la racine des cheveux.
Mais ce n'est pas tout, des études indiquent que cela peut sauver une personne
de l'anémie et de la malnutrition : précisément ce dont j'ai besoin !
Le cushuro, connu scientifiquement sous le nom de nostoc, a
été étudié par le docteur en pharmacie et biochimie, Augusto Aldave Pajares, un
scientifique péruvien qui a parcouru toutes les hautes lagunes andines du Pérou
(habitat du Cushuro) pendant plus de 50 ans.
Selon ses études publiées dans le livre "Algues, une
vie", il a conclu que le Cushuro possède 30% de protéines, doublant ainsi le
quinoa et le kiwicha qui n'ont que 15% de protéines.
Cette algue contient également tous les acides aminés
essentiels, ce qui en fait un aliment avec un apport en protéines encore
meilleur que la viande elle-même.
Et pour ne pas douter de la grande puissance du cushuro, il
a également scientifiquement prouvé qu'il contient plus de calcium que le
lait (145 mg / 20 mg) et plus de fer que les lentilles (83,6 mg / 7,6 mg).
Toutes ces propriétés lui ont valu le titre de «miracle
andin» .
La difficulté est d'en trouver, j'ai bien tenté, mais n'ai pas réussi pour le moment. J'ai donc évité la difficulté avec ce produit plus classique, mais si difficile à trouver lui aussi, que l'on nomme pour les habitués le miracle girondin.
Il serait issu d'un poisson disparu, mais que quelques élevages bien cachés produisent pour les amateurs de petits oeufs noirs de poisson d'eau douce, autrefois élevé en Russie, et en Sibérie, mais que l'on trouve pour peu que l'on cherche en Gironde, made in France, où il est élevé depuis quelques dizaines d'années, par les bons soins d'une amie dont je tairai le nom...
Je vous laisse rêver à ces petites boites de trente grammes chacune
qui additionnées entre elles finissent par faire
l'équivalent d'une grosse si vous voyez ce que je veux dire
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en haut à gauche le primeur est tout frais, mais le sel (en très petite quantité) n'a pas eu le temps de traverser la membrane poreuse de l'oeuf. C'est tout le contraire avec le vintage en haut à droite, qui a 9 mois, le temps de faire un BB.
En bas, le top des saveurs et des goûts est l'osciètre, qui aura d'autant plus de relief que les deux premiers seront épuisés
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quand on ne trouve pas de cushuro andin
on mange des oeufs noirs d'esturgeon girondin ...
... comme à la Tupina
... comme à la Tupina
il n'y a pas qu'à Paris qu'il fait beau
il fait plus beau encore à Bordeaux