comme si c’était
Mermoz (2)
Immense honneur : je suis
chargé de l’interview : il vient d’accoucher (avec les douleurs y
afférentes) de son 8ème
bouquin ! Les douleurs j’en parle car c’est la vérité, même pour celui qui
exerce toute la journée la médecine et soulage les douleurs des autres. Emploi
du temps infernal, car si la médecine constitue donc le métier et la passion
apparentes, toute aussi dévorante est l’autre passion (à exercer pendant le
temps consacré aux loisirs) : construire des avions ; les faire voler ;
photographier la terre vue du ciel, puis publier : des tas de photos à
classer, des textes à inventer puis corriger, des dédicaces à solliciter (celle
du Maire de Toulouse est superbe) ; des remerciements à tous les copains
qui ont aidé une entreprise difficile : survoler Toulouse des heures
entières nécessite des coopérations multiples !
Ce mercredi 4 novembre 2015 au
matin, l’imprimeur a livré les 3 premiers exemplaires : dernier stress, y
a-t-il encore des coquilles, qu’il serait de toute façon trop tard de corriger ?
j’ai droit à un des trois pour vérifier. Mon exemplaire à moi sera dédicacé
plus tard. D’abord l’interview.
voici la réplique du Bréguet |
à côté d'un A 380 |
La société d’édition : Aéro
Photos Pyrénées, fondée par Eric et Marjorie, a une fois encore opéré. Le
bouquin a été imprimé à Montpellier (la seconde Ville de la Grande-Région je l’appelle
pour le moment Occitanie) par Pure
Impression. J’ai compté : 84
feuilles (l’imprimeur a conçu 12 ensembles collés de 7 feuilles chacun, 7 fois
12 = 84), soit 168 pages de photos couleurs hors couvertures. 200 nouvelles photos,
permettant d’illustrer avant-après (yesterday-tomorrow car il y a une
mini-traduction pour les anglophones nombreux à Toulouse). Toulouse en pleine
mutation : la vieille piste de Montaudran empruntée par Didier Daurat qui
y avait son monument envahie par la Ville ; l’Oncopole remplace AZF ;
les aérodromes de Blagnac et Lasbordes grandissent au milieu des habitations ;
un chantier de titan : l’usine Jean-Luc Lagardère dédiée à l’A 380 ; le tram a ouvert de grandes allées vertes
elles aussi. Photos prises de jour, à la tombée du jour, en toutes saisons : on voit les bandes
arborées l’été vertes ; rouillées en automne ; et l’année dernière,
grâce à l’hélico bi-turbo (au cas où un turbo tomberait en panne), la nuit…
…la
nuit Toulouse est ponctuée de perles lumineuses d’une beauté magique.
Douze ans d’opiniâtreté :
partant de la réplique du Bréguet XIV reconstruit par l’association
Air-Aventure, l'engin des vols de l’Aéropostale qui ont entrainé la vocation d’Eric,
il a repris le vieux Piper Apache bi-moteur (6 cylindres chacun) de 1962, qui
lui a permis de prendre ses photos en 2003, pour emprunter une dernière fois ce
qui reste de la piste de Montaudran ; louer le fameux hélico bi-turbo ;
et photographier sous toutes les coutures la Ville Rose au cours de l’année
2014, soit 11 ans plus tard.
Comme la Garonne parait parfois
verte. Comme le canal du midi constitue une double coupure arborée. Comme le
grand rond lui aussi est couvert d’arbres.
Dites-donc, je
repense à la nouvelle Occitanie !
Montpellier n’est pas
si loin, et doit être si beau avec la mer à proximité ?
Je sens le 9è bouquin,
pas loin ?
pour Noël offrez-le, à vous et vos amis :
que ce doit être beau toute cette eau ! |