Le Leclerc du futur
composition d'été : ananas, fraise et melon (frais) |
Comment consommer (heureux), chez Leclerc ? Il suffit
de s’y rendre, le bonheur c’est
maintenant ! Vous devez vous interroger sur cette exaltation (soudaine ?)
non, je récidive, je persiste et signe : le bonheur c’est ici : http://babone5go2.blogspot.fr/2015/03/au-bonheur-des-dames.html
Le 4 mars dernier, je vous
faisais découvrir le dirigeable StGOPôle, la cité du futur, tout en haut dans
les airs (azurés) devant la Montagne, le Cagire (enneigé), notre nouveau
Leclerc : une mégapole, un miracle d’architecture de Pierre Bruneri :
un hypermarché de 6 900 m2, un espace culturel de 800 m2 et une galerie
marchande de 24 boutiques. Vous savez qu’autrefois, un bâtiment (public) devait
réserver 1% à une œuvre d’art ? Cette coutume a été souvent oubliée avec
la crise… sauf ici : l’œuvre d’art y est : c’est la Montagne, les
Pyrénées ! Nous en sommes le centre. La capitale du Comminges. Un podium
est dressé devant : pour les Personnalités… ! Je kiffe !
le cousin ...du homard bleu de la fête des Pères ! |
Oui, figurez-vous que trois mois
après l’ouverture, c’est l’inauguration solennelle : l’hyper ferme exceptionnellement à 18
heures, et les préparatifs s’organisent dans la galerie marchande : des
buffets se préparent, les verres s’alignent, les spécialités se cumulent :
sushis ; saumon ; foie gras ; porc laineux de Hongrie (élevé ici)(c’est un scoop : l’INRA a fini
par cloner un mammouth laineux avec un
cochon noir, ça donne cet OGM extraordinaire dont la viande de porc est
persillée de gras pour résister aux grands froids sibériens, on kiffe) ; fromages royaux en piles impressionnantes ;
boissons naturelles issues des fruits exotiques de nos départements d’Outre-mer ;
Champagne par palettes entières !
Quelques VIP (beaucoup en
pratique) ont été invités quelques jours auparavant, tout le Comminges est
présent, tenue de cocktail obligatoire. Les fournisseurs sont là,
représentants, commerciaux, coursiers, costume sombre, chemise blanche, on a
depuis longtemps abandonné la cravate. Côté féminin, les DRH ; les chargées de
logistique ; les communicantes sont là, en tenue de cocktail, on se
croirait dans ces soirées (inaccessibles au commun des mortels) dont on lit (avec envie) les
compte-rendus dans Paris-Match.
Les politiques sont là,
Parlementaires, notre Député qui laisse sa place le 18 juillet, notre Sénateur,
les Maires (les dames au féminin) et Maires (Messieurs au masculin) ; Présidents d’intercommunalité, Pompiers (en
uniforme) ; Vigiles (en uniforme) et autres soigneurs (ambulanciers) tout
est parfait. Un orchestre crée l’ambiance de jazz (du Comminges).
Je suis arrivé un peu en avance,
pour inspecter les rayons : j’ai le souvenir ému des vitrines du Bon Marché
Rive Gauche (à Paris, qui se fait appeler « la grande épicerie de Paris »)
avec les plats préparés (royaux) que l’on y trouvait, les mets rares, la
présentation artistique, et tout ce qui entre dans la composition d’un cocktail
(réussi) dans la Capitale.
Eh bien, tout ici est pareil,
peut-être plus beau encore, je vous laisse juger des plats de poisson prêts
pour votre plancha personnelle, pour les invités que vous allez convier ce
week-end autour de votre piscine perso, entourée de sable blanc importé de la
plage de Biarritz (c’est
totalement interdit, c’est comme les mecs qui transportent des voyageurs sans
licence de taxi, il suffit de ne pas se faire prendre).
Arrivé en avance, (l’avenir
appartient aux gens qui se lèvent tôt), je croise (forcément) Thierry Besnier
(le patron) et Isabelle (la patronne). Ils reçoivent leurs amis, parrains et fournisseurs,
l’ambiance est à la rigolade, et l’admiration réciproque : Michel-Edouard
nous dira tout à l’heure au micro qu’il inaugure 30 Leclerc(s) par an (donc 3
par mois), et que c’est le plus beau (nous donc) de ceux qu’il a inaugurés
récemment. C'est vrai qu’il est très beau, qu’il est connecté, qu’on peut
acheter sur internet et se faire livrer au
drive, et que les enseignes du centre-ville peuvent toujours tenter de
rivaliser avec les 1600 places du parking d’ici !
230 personnes travaillent
désormais ici tous les jours (au lieu de 190 quand le supermarché était en
centre-ville) auxquelles il faut ajouter une centaine de salariés dans les
boutiques de la galerie marchande. Michel-Edouard nous dira tout à l’heure (au
micro) qu’il est le patron de 120.000 salariés (l’armée de Napoléon il y a 200
ans), et qu’il compte bien remplir sa troisième promesse : continuer d’embaucher.
J’ai retenu ses deux premières
promesses : non pas casser les prix, impossible quand on vend une qualité
semblable à celle du Bon Marché Rive Gauche à Paris (Métro Sèvres-Babylone, juste
à côté on peut confesser ses péchés à la chapelle de Catherine Labouré du 140 rue du Bac). Mais tenir toujours les prix bas. Il faut que tous
nos contemporains, (dont les victimes de la crise), puissent continuer de consommer
chez Leclerc. Promesse n° 1. Seconde : continuer à soutenir les
producteurs, les producteurs dans leurs territoires, les producteurs dans la
diversité de leurs productions. Les races de vaches (à viande) ; de porcs et de poulets ; les
fromages ; tout (bref) ce qui fait la diversité et l’excellence française.
Promesse n°2. Je vous ai déjà cité la promesse n°3 de développer l’emploi.
Je me sens hussard de Napoléon,
galvanisé par le discours du Patron de 120.000 salariés. Au micro, vont se
succéder Thierry Besnier et son épouse Isabelle, fils eux aussi des premiers
fondateurs du premier Leclerc du Comminges, quel chemin parcouru dans la
modernité ! Puis Michel-Edouard, bronzé et souriant, le charisme
personnifié. Et Carole Delga, ex Secrétaire d’Etat qu’on appelle ici « Madame la Ministre », et qui
va reprendre sa place de députée le 18 juillet, comme je vous le disais tout à l’heure.
Elle réfléchit à tomorrow elle aussi,
et brigue la présidence de Midi-Pyrénées à Toulouse, à laquelle s’ajoute
désormais Languedoc-Rousillon à Montpellier, je fais le pari que le prochain
Conseil Régional siégera une fois sur deux à Toulouse (qu’il va falloir
agrandir) et à Montpellier (qu’il va falloir agrandir), en se déplaçant par le
train (qu’il va falloir agrandir) sauf si c’est par l’autoroute (déjà étroite)
ou par l’avion (une piste supplémentaire à Toulouse, une autre à Montpellier).
Je me demande déjà s’il ne faut pas prévoir une prochain Leclerc dans ces deux
capitales ? Ca fait deux
(sur les 30 de l’année 2016, il en reste 28 cherchez où ?).
J’ai gardé le meilleur pour la
fin : je suis certainement le seul, vu mon anticipation, à pouvoir vous
montrer les buffets avant d'être dévalisés, splendides et plantureux : songez, il fait 30°
(Celsius) à l’ombre, et les plateaux de Marennes sont pleins, verts et ourlés de sombre, un peu grasses comme on les adore en cette saison, avec le
jaune du citron, une splendeur comme on en voit rarement même à Brest.
Un
privilège de sortir le couteau Pallares
toujours là au cas où ? et d’en déguster une douzaine (fraîches, arrosées de vrai
Champagne comme cela ne se fait plus… !)
J’ai vécu le bonheur du StGOPole
vous me savez partageur
Faites vos courses chez Leclerc
c’est un peu tomorrow land
hapiness en plus !
fromages, et.... |
... dessert(s) |
j'ai failli oublier de vous montrer le porc laineux Mangalica authentiquement hispanico-hongrois ! www.montenevado.com |