jeudi 21 août 2014

Peinture autobus 2



Comme Saïd est méticuleux, il a rebouché quelques trous de la partie verte de la carrosserie, ainsi que des filets manquants. Rentré à la maison, je puis reprendre le banc habituel destiné à la photo, et faire le point.

Je vous l’ai déjà annoncé : les photos sont impitoyables : vous voyez l’horrible montage ? Pas trop, car je me suis arrangé pour enlever les photos trop voyantes : eh bien, j’ai monté l’essieu avant à l’envers, les roues ayant une marge de manœuvre disproportionnée sous leurs garde-boues, comme si l’on préparait un véhicule tout terrain !

voici le châssis auquel seule manque la cloison pare-brise. Les garde-boues arrière
sont attachés à la caisse, voilà pourquoi ils ne sont pas ajustés

avant de monter le pare-brise, je dois ajuster les voyants ; les interrupteurs,
la colonne du volant, sans compter les vitres (ouvrantes) évidemment

Je vais démonter deux vis et inverser l'essieu, je dois arranger ça toutes affaires cessantes !
 
en bas la plaque des 3 switchs ; et le tableau de bord



Il en reste du fignolage, je ne parle pas de l'intérieur. Pour l'extérieur, Saïd me propose de coller les inscriptions latérales tout de suite, pour pouvoir repasser une couche de vernis qui incorporera les lettres à l’ensemble, tout cela sans re-masquer ce qui est un boulot pas possible.

L’inscription ? j’y réfléchis depuis des mois, sans pouvoir me fixer : il y a du Hollande là dedans, il m’influence, je ne puis le nier ! Je me lance à l’eau : ce sera :

 SERVICES D’AUTO-CARS
                               de la CIE du MIDI

pour la partie arrière, sous les trois vitres de custode.

Les côtés :

LA ROUTE DES PYRENEES

pour la gauche, et j’ôterai LA à droite, à cause de la porte d’entrée qui restreint la longueur utile. Le DES entre route et Pyrénées est en majuscule, plus petit, avec un trait dessus et dessous. Je n'arrive pas à ôter les traits verticaux, je verrai cela avec l'ordinateur de mon fabriquant de lettres habituel.

La route des Pyrénées partait de Biarritz, pour aller jusqu’à Cerbère, joignant l’Océan à la Méditerranée. C’est une route merveilleuse, et Luchon est au centre, deux heures d'autoroute d'un côté comme de l'autre. Pour tout dire, je préfère l'Océan, Guéthary, Collioure...! et de là...Hendaye et Santander ...!



désormais, j'irai...en AutoCar !