Evidemment : il fait chaud.
Donc orages. Donc pluie. Donc cèpes. Nous, habitants des campagnes, qui ne
partons pas en vacances, n’avons d’autre ressource (pour nous alimenter) que
parcourir les forêts. Et ramasser les cèpes, à vrai dire nombreux, les Français
étant absents, en vacances (à la mer), donc peu de concurrence.
Donc je ramène des cèpes,
cuisine, ail et persil, haleine sauvage. Mais vitamines intactes. J’en ramène
un peu trop, pour en avoir assez.
Il peut survenir en famille
quelques erreurs de casting : Anne ignorant mes cueillettes, a préparé des
tomates : il fait chaud. Orages. C’est la saison des tomates, le moment où
elles ont du goût (si l’on dispose de tomates de plein champ) : ce serait
un paradoxe que vivant au milieu des champs, nous ne disposions pas de tomates
élevées en terre, plutôt qu’en serre.
Je plains le Président François,
qui pour les fêtes du débarquement, a du faire trois dîners successifs, avec la
Reine Elizabeth ; puis Obama ; enfin Poutine, à qui il allait vendre
sans faute un onéreux navire de guerre.
Après le plat de cèpes, j’ai donc
du ingurgiter des tomates farcies, à vrai dire sublimes : il y a plein de
sauce, la saucisse farcie elle-même, ail
et fines herbes, difficile à dire le plus goûteux entre les tomates farcies et
le poivron farci. Poivron de plein champ lui également : tout ici est
naturel et authentique, forcément, on est à la campagne !
Toujours est-il qu’un bon rosé
très frais a fait passer le tout, et que la natation (le sport de saison) aidant,
tout est très bien passé (c'était pourtant risqué).
il y en a en vacances qui ne sont pas si en forme
ils vont au restaurant : même si l’on cuisine (dit-on) « maison »
les cèpes ne sont pas si abondants…
vivre à la campagne a ses compensations !