dès 9 heures, au carré militaire, il fait un peu froid ! |
La neige est tombée sur les montagnes, le soleil brille à la sortie de la messe de dix heures, le piquet d'honneur est bien là, décorations oblige, les enfants, leurs professeurs, leurs parents, la chorale du Collège Leclerc, cela fait du monde...ce sera une belle cérémonie : fini le centenaire de l'armistice, nous commémorons le centenaire du retour à la paix, 1919... comme cela parait loin dans le passé !
D'abord, deux décorations de la croix du combattant
Les enfants du primaire de Ste Thérèse récitent le poème de René Arcos, (1881-1959), correspondant du journal américain Chicago Daily News :
Puisqu'il nous reste au fond de l'être
Plus de richesses et de gloire
Qu'aucun vainqueur n'en peut atteindre,
Plus de tendresse au fond du coeur
Que tous les canons ne peuvent de haine
Et plus d'allégresse pour l'ascension
Quel le plus haut pic n'en pourra lasser
Peut-être que rien n'est perdu
Puisqu'il nous reste ce regard
Qui contemple au-delà du siècle
L'image d'un autre univers.
Rien n'est perdu puisqu'il suffit
Qu'un seul de nous dans la tourmente
Reste pareil à ce qu'il fut
Pour sauver tout l'espoir du monde
Puis c'est le tour des Collégiens et Collégiennes : des lettres de combattants, décrivant la libération de 1919, la démobilisation, le retour dans les familles, l'énormité de la reconstruction à venir....! .... préparant les années folles... puis 1936... on connait la suite....!
Puis c'est le tour des Collégiens et Collégiennes : des lettres de combattants, décrivant la libération de 1919, la démobilisation, le retour dans les familles, l'énormité de la reconstruction à venir....! .... préparant les années folles... puis 1936... on connait la suite....!
La chorale se prépare à chanter la Marseillaise, mais avant, le dépôt des gerbes, associant les enfants
Ce matin à la radio, le père d'un soldat mort en Afghanistan proposait que plutôt que la formule "mort pour la France", prononcée à haute voix à l'énoncé des disparus, l'on dise "mort pour la paix dans le monde".
Nous sommes bien d'accord. On se retrouve au Belvédère pour le pot de l'amitié, autour de la Commission du Souvenir qui réunit les 16 associations patriotiques du Comminges. Depuis six ans, nous profitons des commémorations pour raconter l'Histoire. Bientôt nous reviendrons sur la Résistance, sur les french helpers qui conduisaient les évadés, comme Milton Ramsay aviateur tombé dans le Nord en 1944, en passant les cols de nos Pyrénées centrales dans la neige glacée pour rejoindre l'Espagne, Gibraltar, puis l'Angleterre.
Nous n'avons pas fini de raconter l'Histoire
car tous les jours, l'Histoire fait des morts partout dans le monde
c'est un combat sans fin ...
....mais ... "tout n'est peut-être pas perdu" ?