C’est quand même plus simple de
déjeuner au restaurant que chez soi. Il est à peine treize heures : la
plupart des convives de ce lundi (la foule des estivants est repartie
travailler à Barcelone, et il reste beaucoup moins de monde) en est encore au
petit-déjeuner. Ou encore, prend simplement un café. Le menu du jour est annoncé
de 13 heures à 16 heures : il est presque trop tôt. Alors on commande deux
entrées à la carte, une tortilla con
patatas fritas toujours délicieuses. Et bien que les pêcheurs aient
sacrifié au jour du Seigneur hier dimanche, il reste des boquerones fritos.
que demander de plus ?
Le restaurant donne directement
sur la mer, la fameuse pointe en museau d’un côté, l'autre pointe rabotée par
les vagues de l’autre.
Au dessert, une sirène sort de
l’onde, et se sèche avant de se transformer en vulgaire lolita. Je saisis le
moment fugace de la transformation. Malgré la pollution de la mer, la quantité
de plastiques qu’elle contient, vivent encore dedans des sirènes, mais
arrivées à terre, elles reprennent leurs jambes humaines.
allons, malgré la disparition de la forêt brésilienne, il reste de bien jolies choses
sur la planète !