Pas difficile, le Palace dédié au
Wine se trouve à côté du Décathlon de Salou : en visitant l’un, on visite
l’autre, il y a toujours des fringues à acheter, rayon golf, parfait pour les
séniors chics : « je m’habille
pour l’hiver » ! Une fois rhabillé, indispensable entre deux
autocars Macron pleins de Français de visiter le Palace dédié aux alcools : d’abord c’est ici seulement que
je trouve mon Eixader préféré, et la
déclinaison des merveilleux blancs de la
coopérative l’Oliveira.
De suite je tombe sur un Rhum aux initiales JMR qui
fera un cadeau parfait pour Jean-Marie R. Et puis le festival continue, énormissime, les whisky Irlandais introuvables, les cognacs et Armagnacs les plus
rares, des étiquettes amusantes, provocantes, le tout en l’honneur de l’alcool
ludique et Roi, il y a même, humour entomologique insigne, une étiquette
représentant le papillon demi-deuil,
serait-ce une allusion au sort funeste qui attend les accros de la dive
bouteille ?
Comme nous sommes sérieux, je
photographie bien plus que je n’achète : je ne puis m’empêcher même si ma
dernière bouteille est loin d’être vide, de prendre un Tullamore irlandais : grâce à lui, j’ai pu sauver de la mort
certaine mon chauffeur sur le bateau nous emmenant autrefois à Belle Ile, en
pleine tempête, il était accroché au bastingage et vomissait tout son
petit-déjeuner du matin et davantage encore : un sandwiche de sardines au
whisky de la Quimpéroise, et une ration de Tullamore, il était debout, accroché
à mon cou en guise de gratitude….
Vivant !
Depuis lors, j’en ai
toujours dans une gourde à portée de main :
sauver un homme en
perdition a toujours été mon taf :
Tullamore…
… même pas peur !