J'ai un peu fustigé les crustacés l'autre jour comme le renard de Lafontaine le faisait avec les raisins : non pas que je n'aime pas les crustacés...mais pas à n'importe quel prix !
Impossible de pister les soldes lundi, jour férié, mais je me présente chez Auchan aux premières heures mardi : le magasin est ouvert, l'affluence est redevenue normale, nos contemporains assommés par l'augmentation du prix du fuel ; de l'essence ; de la CSG (dont nous ne verrons les traces qu'en fin de mois) ; des contraventions ; pire du gaz en cette période un peu froide !
tout augmente et le Conseil Constitutionnel a trouvé normal
que 20% minoritaires
paient la taxe d'habitation que ne paieront plus les 80% majoritaires :
je suis déçu,
j'ai perdu mon combat pour l'égalité !
je dois absolument retrouver le moral ! (1)
Donc je me rends au rayon poisson, et y déniche ces énormes crevettes dites 410, un numéro et pas de nom. Il s'agit je pense du Gambon écarlate, nom scientifique Aristaeopsis edwardsiana, va savoir pourquoi on la désigne sous le chiffre 410 ? Elles sont à moitié-prix ! Soldées ! ... ainsi que trois langoustes, (toutes les autres ont été mangées) la vendeuse m'affirme qu'elles sont "fraîches", car -"sinon croyez-vous que nous prendrions le risque de contaminer un consommateur aussi chic que vous" ?
Voici donc un repas tout simple de semaine conçu comme celui d'un réveillon de Nouvel An
je vous propose de prendre la vie du bon côté
et de réveillonner chaque jour
comme si c'était la Saint-Sylvestre !
s'il s'agissait d'un taureau de combat, ce serait "les deux oreilles et la queue" ! |
LPSL affirme :
"Au travail, on fait ce qu'on peut
mais à table, on se force !
"Le temps vous dure plus à attendre la soupe
qu'à la manger"
ne désespérez pas :
je vous en prépare d'autres sur "La Plaisante Sagesse Lyonnaise"
"Au travail, on fait ce qu'on peut
mais à table, on se force !
"Le temps vous dure plus à attendre la soupe
qu'à la manger"
ne désespérez pas :
je vous en prépare d'autres sur "La Plaisante Sagesse Lyonnaise"
PS (1) Les sages n'ont rien trouvé à redire, sauf cette mention :
Compte tenu des nombreuses
dérogations qui existaient déjà pour cette taxe, les sages estiment qu'il n'y a
pas création d'une rupture d'égalité devant l'impôt. Toutefois cette situation
reste délicate aux yeux du Conseil, qui «
se laisse la possibilité de réexaminer ces questions en fonction notamment de
la façon dont sera traitée la situation des contribuables restant assujettis à
la taxe d'habitation dans le cadre d'une réforme annoncée de la fiscalité
locale ». En clair, le gouvernement devra être attentif à la question dans
le cadre de sa future réforme de la
fiscalité locale. En clair donc, combat perdu !
(à suivre)