comme ils ne posent pas forcément dans l'ordre, j'ignore qui est Emile et qui est Alexandre ? |
...et les les contes des bords du Rhin
... réunis !
C'est une (vieille) histoire de famille. De collections de livres du grand-père collectionneur. De la division en trois de trois bibliothèques, dispersées aux trois coins (des six) de l'Hexagone. D'héritiers qui décèdent et voilà l'une des trois bibliothèques qui réapparaît : des Jules Verne qu'on a tous lus. Sainte-Beuve et les grands noms de la littérature qui m'a inspiré dans de rédactions dans les années cinquante. Les contes drolatiques de Balzac... Napoléon et ses batailles...et les contes des bords du Rhin...
Va savoir pourquoi on lisait enfant les livres d'Erckmann et Chatrian, deux écrivains tellement associés que leurs noms ont été à jamais réunis. Va savoir pourquoi on entretenait ainsi le souvenir d'anecdotes alsaciennes, de myosotis se nommant fergiss-mein-nicht (1) ; de prénoms comme Hans, d'amis comme Fritz ?
Jacques qui n'avait pas reçu les Contes des bords du Rhin légués à sa soeur, les avait cherchés tellement qu'il les avait trouvés, en une grande édition, et puis aussi dans une petite. Je viens de lui porter la troisième, lui revenant de droit, qui satisfait la maxime : jamais deux sans trois. Quant à vous, si vous voulez lire les contes des bords du Rhin, lisez-les sur votre écran chez Gallica.
Ces histoires nous reportent dans un monde passé. Que le monde a changé ! Je râle parfois contre nos pratiques mettant à mal la planète, mais comme on vit mieux que nos grand-parents au XIXèS ; on se déplace en voiture, en train, en avion. On est mieux soigné. On est plus libre...
... Je ne voudrais pas redevenir l'ami de Fritz !
Les libraires Hachette et Hetzel avaient de drôles d'objectifs commerciaux : ils commercialisaient des livres de morale, en précisant les nuances selon les pays !
Déjà que je ne vois plus très clair dans ce qui constitue la morale française, voilà que je découvre que (dans des temps révolus) il y avait une morale universelle, déclinée par grand pays d'Europe !
...du coup, je cherche les huit bouquins qui suivent
je collectionne moi aussi !
je collectionne moi aussi !
tout ce qu'il fallait lire pour être cultivé
au siècle dernier
(1) Le nom allemand "Fergiss mein nicht" (ne m’oublie pas) existe depuis le 15ème
siècle : les fleurs bleues dans la croyance populaire rappelant les yeux des
gens fraîchement amoureux, les myosotis bleus sont devenus le symbole d’amour
et de loyauté, principalement d'un homme à une femme. C'est pourquoi on trouve
dans les anciens écrits en haut-allemand le nom Fridiles auga ("oeil de l'aimé") comme nom de plante.
De facto, vous savez ce qu'il faut commander à votre fleuriste si vous voulez pratiquer le langage des fleurs auprès de l'élue de votre coeur !
myosotis scorpioïdes |