vendredi 6 octobre 2017

Sagrada familia (1)

Nous avons pris les billets pour visiter la Sagrada familia : question de solidarité, le financement de la basilique lancée par Antoni Gaudi en 1882 est assuré par les dons des fidèles, puisqu’il s’agit d’expier les fautes (innombrables) des humains, en donnant un peu de son argent pour la Gloire de Dieu, (qui entre parenthèses vaut bien cet étonnant hommage sur l’une des façades, commencée en 2002). Pas de chance, les hurluberlus qui gouvernent la Catalogne se sont donnés comme mission de devenir une Nation, et ont décidé un référendum le même jour, pour que le peuple dise : « Si », qui conduit chacun et chacune ici à se draper dans le drapeau local, oubliant celui de l’Espagne d’Isabelle la catholique. D’où des Gardia Civiles partout, qui tentent d’empêcher le vote puisqu’il est anti-constitutionnel, même Macron l’a dit, qui craint la contagion pour la Corse et autres îles lointaines.


Comme il nous faut quasiment une heure d’autoroute pour nous rendre sur les lieux, nous avons le temps de méditer au poème de pierre voulu par Gaudi, en nous disant que nous serons peut-être encore là pour l’achèvement de l’édifice en 2026, centenaire de la mort de l’architecte ? (qui sait ?)

Barcelone est inhabituellement vide, sauf les queues devant les bureaux de vote, et les hélicoptères qui surveillent la foule du ciel. Le préalable est de trouver un parking, dont les poteaux intérieurs soient suffisamment espacés pour éviter de rayer la voiture. Ouf, on y arrive parce que l’on est arrivé tôt, du coup nous avons plusieurs heures devant nous pour déjeuner une seconde fois (les tapas de MacDo sont absolument délicieux) ; puis une troisième fois, (qu’est-ce qu’on aura bu comme café !), il faut dire qu’il pleut à verse et que ce n’est pas très marrant de rester dehors, à parcourir une à une les boutiques des marchands du temple.


Du coup, on fait le tour des portails, la façade de la Nativité dont nous avons le lointain souvenir avec Manette et Pierre D. La porte de l’espérance représentant les noces de Joseph et Marie. La porte de la Charité et celle de la Foi.  Chaque détail a son importance, les inscriptions comme Sanctus qui escaladent les tours. Les sculptures. Les ornements en céramique qui représentent les fruits du marché, les grenades symboles d’abondance, des épis de blé….
















le carré magique d'ordre 4 : total 33, l'âge de Jésus à sa mort





demain, on entre à l’intérieur !