jeudi 13 février 2025

Rosslyn Chapel à Edimbourg, le pilier de l'apprenti et du Maître révélés !




les Ecossais ont attrapé Lucifer, l'ont lié avec des cordes, et pendu à l'envers pour qu'il évite de troubler les gens du coin

et voici le pilier de "l'apprenti" Franc-Maçon, un trop joli pilier pour un apprenti ! 
je vous dis tout dessous !

Facebook représente une immense communauté, et mes choix notés par les algorithmes sont bien connus des ordinateurs, qui m'offrent de plus en plus de jolies découvertes de lieux initiatiques, genre Saint-Bertrand de Comminges par exemple. Je fréquente ainsi (à distance) Julie Couvreur, qui édite périodiquement des vidéos sur l'Humanité, en Egypte ou au Pérou, où (sauf les archéologues ancrés à leurs certitudes) nombreux sont ceux qui avancent l'apparition des Humains en Amérique à -25000 ans par exemple. Bien avant Colomb ! Ou d'autres sont maintenant nombreux à voir les traces de vagues marines sur le Sphinx d'Egypte, Lion à l'origine, datant le monument de -12500 et pas créé par les Egyptiens tels qu'on les connait, armés de ficelles de chanvre et de burins de cuivre, bien incapables de sclupter les statues qu'on leur prête, et d'ériger les trois pyramides de Gisey, dépourvues de tout hiéroglyphe, et de tout tombeau de quelque Pharaon que ce soit. La similitude avec la maçonnerie du Pérou frappe de plus en plus des visiteurs équipés d'appareils photos, et il n'y a que les archéologues de salon pour continuer de défendre, certes bec et ongles, leurs théories dépassées.

Et voilà que Julie couvreur me fait la proposition de visiter Edimburg en Ecosse, et la chapelle (si l'on peut dire car c'est une véritable Cathédrale), à Rosslyn. Les signes des Templiers sont visibles mieux qu'à Montsaunès ! Et pour un Breton d'origine, revoir l'or des genêts celtes fait chaud au coeur, on se croirait chez nous ! Chez nous, je veux dire en Bretagne :


Je reviens en Ecosse : prétexte décisif, c'est là qu'a été tournée la fin de da Vinci Code, réunissant Robert Langdon et Audrey Tautou, ça vaut le détour ! 


Les Ecossais ont conservé leurs trains à vapeur. Ils ont conservé le Loch Ness où l'on devine Nessie quand on a bien bu. Ils conservent leurs kilts et leur bravoure ancienne, et n'aiment pas trop les Anglais : nous sommes faits pour nous entendre ! Et puis, ils carburent au Whisky tourbé, je porte de temps à autre mon béret à pompon acheté autrefois à Montparnasse !





Mon parcours dominical se poursuit, car je cherche des photos, et je tombe sur bien mieux : le blog d'une visiteuse qui a parcouru le site, a compris ses bizarreries, et pris de magnifiques photos; Elle se nomme Marie : je la cite forcément et la remercie, elle a l'oeil, une sensibilité inhabituelle, elle dessine et grave, et si j'ai bien compris ses autoportraits, est rousse comme si elle résidait là-bas, alors qu'en poursuivant mes recherches, je la découvre à Rennes ! Il y a beaucoup de rousses à Rennes aussi, nous en avons croisé quand nous résidions 1 rue de Monfort, dans les boiseries de chêne noir sortir des eaux, et les vitraux du couloir.


la vanité au papillon, c'est elle, je reconnais son style très personnel

elle sait qui est Marie-Madeleine

Nous avons assisté à la messe à la télé organisée à l'attention du petit Emile assassiné en montagne par on ignore quelles brutes, toujours pas retrouvées, après qu'une passante ait découvert le petit crâne; La messe avait lieu dans l'église où est exposé le crâne de Marie-Madeleine... à la Sainte-Baume...pas un mot ! Notre laïcité à la française en fait trop pour occulter l'Histoire, et zapper la Religien chrétienne. Les participants du coin savaient, eux, et étaient nombreux à honorer Emile, mais ils n'en parlaient pas non plus !


eh bien notre Marie (ou Marie Gilles sur facebook) a déniché le bouquin que je cherchais à Carcassonne !



Marie Madeleine vêtue de ses seuls cheveux, c'est ça qui avait choqué déjà en Palestine, puis à la Sainte-Baume !

et elle a donc publié en 2018 un billet très documenté que je vous cite quasi intégralement

je vais abréger, pour vous montrer les interrogations historiques des experts, concernant des représentations de maîs en épis ; des Aloe vera ; de sujets divers, qui étonnent les spécialistes

La chapelle de Rosslyn (Rosslyn Chapel en anglais), anciennement nommée Collégiale de St. Matthieu, est une église qui fut construite au XVe siècle dans le village de Roslin, dans le Midlothian en Écosse. À environ 11 km au sud d'Édimbourg, elle est située sur une élévation appelée : Colline de la Collégiale.

Elle fut dessinée par William Sinclair (orthographe alternative : « St. Clair »), troisième du nom, et dernier Prince Saint-Clair d'Orkney, héritier d'une famille noble écossaise descendant des chevaliers Normands de Saint-Clair et, selon la légende, liée aux Chevaliers du Temple. Elle est aujourd'hui sur les terres de Peter St Clair-Erskine (7e comte de Rosslyn). Nous Normands étions partout en Grande Bretagne ! Et quel nom : "Saint Clair", celui qui voit... ce que les autres ne voient pas : le veilleur...!

Le père Laubarède, qui était le Primus inter Pares de Saint Sernin, récemment rénovée avec le grand vitrail rond des Ateliers Loire à l'Ouest, nous racontait souvent à la fin du repas l'histoire de Claire et Louis. -"Louis était aveugle et ne voyait plus clair ; et Claire était sourde et avait perdu l'ouïe"; L'humour d'un grand Jésuite est toujours de bon ton, nous avons toujours avec Antoine les tapuscrits du père Laubarède, qu'il nous avait demandé de publier, ce que la famille a décliné. Moi j'ai l'oeil de l'entomologiste, qui voit tout. maintenant que j'y vois moins, mon appareil photo voit tout et je discerne les défauts sur ses photos.

Historique

L'implantation et les fondations du monument débutèrent en 1440, mais ce n'est que 6 ans plus tard que la construction proprement dite débute. La chapelle nécessita quarante années de travaux, et fut achevée en 1486, soit 6 ans après le décès de son créateur William Sinclair, qui y fut enterré. 12 octobre 1492, la construction de notre chapelle a commencé 50 ans avant ... le Génois Christophe Colomb, parti du port de Palos en Espagne dix semaines plus tôt, découvre un nouveau monde, qu'il croit être le continent asiatique, appelé à cette époque « les Indes » orientales. Il y découvre le maîs, dont les épis décorent les voutes de notre Chapelle ! Les Vikings qui avaient visité l'Irlande étaient passés avant !


Elle fut détériorée lors de la Réforme protestante de la fin du XVIe siècle. En 1650, les troupes de Oliver Cromwell ravagèrent la région et détruisirent le château de Rosslyn, mais paradoxalement Cromwell fit épargner la chapelle. La foule s'en chargera en 1688, dans le sillage de la Glorieuse Révolution qui renversa le roi catholique Jacques II d'Angleterre (Jacques VII d'Écosse).

En 1736, la chapelle passa entre les mains du général James Sinclair, qui commença sa restauration. Elle reçut la visite de William Wordsworth en 1803. Elle fut utilisée à nouveau comme chapelle épiscopale, sous l'autorité de l'évêque d'Édimbourg. Une seconde phase de restauration débute en 1862, confiée à l'architecte écossais David Bryce, où certains éléments sont ajoutés, comme des vitraux, le baptistère, et l'orgue.

Des fouilles débutées en 1989 par le Dr. Crispen Phillips, mettent au jour quelques murs ainsi qu'un escalier perpendiculaire à la chapelle, et enfin le porche d'une porte.


à Toulouse, on connait la "Rose-Croix", il y a un double sens dans la "Ville rose", je pense à la loge Rosicrucienne Raymond VI  qu'évoque Jean-Claude Danis dans son livre "Toulouse mystique" dédicacé en 1985 suite à une visite mémorable de la porte Sud dite Miegeville à st Sernin, inondée par le soleil de midi.


les roses décorent les voutes, avec l'alternance des pavés mosaïques, qui d'habitude sont au sol, et représentent les objets animés et inanimés de toute la Création

Architecture

Les fouilles réalisées au XIXe siècle suggèrent que la chapelle faisait partie autrefois d’un ensemble plus grand, dont la construction aurait été interrompue à la mort de William Sinclair. La chapelle est soutenue par 13 piliers, un quatorzième pilier entre ceux de l’avant-dernière paire crée une séparation entre la nef et la chapelle de la Vierge.

Symbolisme des sculptures

La chapelle est connue pour son nombre important de sculptures, gravures et décorations, tant à l'extérieur, qu'à l'intérieur. Parmi ces éléments, deux de ses piliers sont remarquables : le pilier de l’Apprenti et le pilier du Maître, de chaque côté du pilier de l’Artisan.





La légende veut que le maître maçon entamât la réalisation de ce qu'on nomme aujourd'hui "le pilier de l'apprenti". Les spécialistes appellent ce pilier torsadé "salomonique", à l'image des quatre sous le dôme de Saint-Pierre au Vatican, qui surplombent l'autel, placé pile au-dessus du tombeau de Saint-Pierre, retrouvé sous les fondations...Le maître sculpte son pilier salomonique...jusqu'au jour où se sentant incapable de le terminer, il part en voyage d'études à Rome justement, afin d'améliorer ses compétences. Pendant son absence, son apprenti termina lui-même l'œuvre, ce qui déclencha la colère du maître-maçon au retour,  jaloux... tellement qu'il tue l'apprenti, l'objectif étant que ses secrets, à l'apprenti... soient perdus ! Voilà une version différente de l'apprenti qui devient Compagnon, puis Maître, mais la mort d'un maçon est toujours un drame, voilà un apprenti devenu célèbre ... dans la mort  ! Son nom est un secret ... maçonnique ! Il n'est révélé qu'à un stade avancé...

le pilier du Maître n'est pas mal, mais il n'est pas torsadé ! 
les deux piliers reconstituent l'entrée du Temple de Salomon

sauf que nous sommes en 1440 ! Lorsque, le 24 juin 1717, « quatre loges et quelques Frères anciens » se réunirent au premier étage d'une petite taverne du quartier Saint-Paul, à Londres, à l'enseigne « L'Oie et le Gril », pour fonder la première Grande Loge, la franc-maçonnerie spéculative avait déjà quelques décennies d'histoire derrière elle : 300 ans ici !

on ne voit la synthèse que depuis l'autel, la colonne de l'Artisan au centre


 Les gigantesques colonnes torsadées en bronze constituent l'une des parties les plus impressionnantes du baldaquin de Saint-Pierre. Chacune des colonnes s'élève à 20 mètres de haut et est décorée de rameaux d'olivier et de laurier. Je sais que le Mattre n'a pu aller les voir à Rome, le Bernin ne les a construites (à partir du bronze récupéré sur l'Acropole...) qu'en 1600 bien après la chapelle de Rosslyn ! 

Par contre, notre Maitre a pu voir
 la Colonna santa, qui a plusieurs fois changé d'emplacement et se trouve actuellement dans la chapelle de la Piéta, entourée d'une balustrade surmontée d'une grille. La légende veut que ce soit sur cette colonne que le Christ s'appuya lorsqu'il se disputa avec les docteurs du temple.

Pompée dans le Temple de Jérusalem Jean Fouquet
regardez les colonnes, pas l'Arche d'Alliance !

A un autre endroit, on devine, un peu buriné, un Candidat la corde au cou, 

emmené par un Maître pour son initiation d'Apprenti justement

Bien que des scènes bibliques soient représentées, il faut remarquer que leur nombre est minoritaire comparé aux autres styles de sculptures, d'inspiration celtique, nordique, et même païenne ou islamique. On dénombre pas moins d'une centaine d’"Homme verts", en Anglais Greenmen, et la végétation est omniprésente. Autre exemple, des protubérances sculptées en carrés, décorés de signes et symboles, sont partout sur les arches de la chapelle. De plus, s'il y a quelques représentations de la crucifixion, la majorité relate des passages de l'Ancien Testament plutôt que du Nouveau Testament comme habituellement dans une chapelle chrétienne (pas de chemin de croix par exemple).

deux sarments de vigne dans la bouche, symboles de longévité


La principale autorité sur le sujet de l'histoire de la chapelle et de la famille Saint-Clair est le père Richard Augustine Hay, du Canon de Sainte-Geneviève à Paris et prieur de Saint-Piermont. Il a examiné les registres historiques et les chartes des Saint-Clair et a complété trois volumes d'études en 1700, dont des parties furent publiées en 1835 en tant que Généalogie des Sainteclaires de Rosslyn :

« Le Prince William commença par faire faire des esquisses sur des planches à tracer de bois oriental, qu'il donna ensuite à sculpter par des charpentiers qui suivaient les esquisses, sculptures qu'il donna ensuite aux maçons pour servir de modèles, afin qu'ils puissent les faire apparaître tels quels dans la pierre ; et parce qu'il trouvait que les maçons n'avaient pas d'endroit convenable où loger il leur fit construire la ville de Rosline qui est aujourd'hui existante et donna à chacun une maison et des terres. Il récompensa les maçons suivant leur degré ; ainsi au Maître Maçon, il donna jusqu'à 40 livres de salaire annuel, et aux autres, 10 livres… »

Par ailleurs, d'après un opuscule édité par la Grande Loge d’Écosse en l'année 2000, la franc-maçonnerie écossaise possède sur le sujet une documentation longue et complète. La connexion entre les maçons opératifs et les St-Clair de Roslin aurait commencé aux environs de 1601, quand les maçons d'Écosse ont officiellement reconnu William, comte de Roslin, comme étant leur « patron et protecteur ». Ce fait est connu par la « Première Charte des St-Clairs ». Vers 1628, les maçons écossais ont renouvelé leur reconnaissance envers le fils du comte, également nommé William, et cette « Seconde Charte des St-Clairs » est similaire.

De nombreux symboles maçonniques, ou tout au moins dont certains seront repris trois siècles plus tard par la franc-maçonnerie spéculative, sont présents à l'extérieur du bâtiment, sur les murs, ou encore au plafond : compas, équerres, damiers, colonnes, etc. William Sinclair, aurait d'ailleurs également été reconnu Patron et protecteur des Maçons Irlandais, par Jacques II d'Écosse.


Je vous ai montré les épis de maïs qui auraient été sculptés vers 1460. Le maïs était totalement inconnu à l'époque en Europe, car ne poussant que sur le continent américain. Cet indice laisse à penser ceux qui adhèrent à cette théorie que ce continent aurait pu être découvert au moins un siècle avant Christophe Colomb, soit par les Templiers fuyant en 1307 l'extermination en France, avec leurs vaisseaux basés à La Rochelle, soit de façon encore plus hypothétique, par Henry Sinclair, baron de Rosslyn et seigneur de Shetland, botaniste qui aurait alors atteint l'Amérique du Nord en 1398, sous le commandement d'Antonio Zeno.

On trouve aussi représentées des feuilles d'Aloe vera


Dans leur ouvrage the second Massiah, Christopher Knight et Robert Lomas vont plus loin encore : les sculptures énigmatiques de la chapelle de Rosslyn comportent à la fois des symboles templiers et maçonniques, bien qu'elle ait été construite un siècle et demi après la disparition officielle de l'Ordre du Temple (cela n'impliquant pas la disparition de tous les Templiers pour autant), et un siècle et demi avant l'apparition officielle de la franc-maçonnerie. Le lien souvent imaginé entre Templiers et francs-maçons prendrait ici un sens particulier, si l'on suit leur étude détaillée des liens entre l'Ordre du Temple et la famille Sinclair d'une part, et les liens entre la franc-maçonnerie spéculative et Sir William puis ses descendants, d'autre part, nommés Grands Maîtres maçons de père en fils dès 1441, par le roi Jacques II d'Ecosse. Ils émettent également la théorie selon laquelle le mur ouest de la chapelle serait en fait une représentation du Mur des Lamentations de Jérusalem et qu’il fait donc partie de la structure comme élément de décoration, plus qu’être une preuve de la volonté d’extension de l’église, ce qui lui aurait donné les dimensions d’une cathédrale.


le mur Ouest, au centre du mur des lamentations, avec la "Rose-ace", humour !

on voit mieux le mur des lamentations, de part et d'autre de la Chapelle


je vous ai trouvé un site pour vous rendre sur place en présentiel

Des protubérances sculptées présentes sur les arches de la chapelle sont gravées de symboles, de lignes et de points. Différentes théories ont été échafaudées sur l'existence d'un message codé. L'une de ces hypothèses propose une codification de notes musicales, basée sur les dessins particuliers obtenus lorsque l'on fait vibrer une tôle carrée ou une peau tendue, recouverte de grains de sable par exemple, chaque fréquence de la vibration correspondant à une note et une forme unique.

Huit morceaux de musique appelés Rosslyn Motet ont ainsi pu être recomposés par T. J.Mitchell et Stuart Mitchell12, sans qu'un message particulier puisse cependant en être extrait.

 vous allez pouvoir entendre parler Anglais

indispensable pour vous mettre dans l'ambiance ! 

https://www.youtube.com/watch?v=G4RYntZpplU&list=OLAK5uy_kQU8LarhKQLGGSdvMcY_xkHCllHfcRDWc


il est évidemment aujourd'hui très très déconseillé d'être un Maître ... jaloux :

la peine, c'est toujours ...la mort !

la crypte où sont enterrés les Seigneurs de Rosslyn

un merci à Marie-Gilles

elle parait initiée, et sait voir ce qui n'est pas censé être vu par les personnes ordinaires


je la préviens évidemment de la reprise que Babo fait de son blog !

à Toulouse les initiés savent réciter ces vers :

"Est Rosa Flos Veneris, cujus quo furta laterent
Harpocrati matres dona dicavit Amor..."

"C'est la Rose, la Fleur de Vénus"


Une des gravures alchimiques de l'Atalanta Fugiens de Michael Maier : "le Sage marchant dans les traces de la Nature".

tel devrait être l'idéal écologiste :
c'est celui des Ingénieurs Agronomes, 
Ingénieur(e)s du Vivant !

Aloe vera in situ