dimanche 9 février 2025

A Bornéo une plante carnivore sert de WC à une musaraigne


c'est une Histoire (d'écologie) extraordinaire, elle se passe dans l'ile de Bornéo

c'est le pays des Birdwings, les Ornithoptères, et des découvertes de mon Maitre Alfred Russel Wallace

cet hybride fait apparaitre les nervures noires au milieu du vert

les entomologistes ont appris aux gens du coin à élever les papillons

et ils se mettent à faire des croisements, à défaut de manier des OGM, pour créer des hybrides

et les vendre aux collectionneurs avides de variations nouvelles

ils jouent à faire Darwin, les humains sont de grands joueurs, dans tous les domaines

je les suis avec attention, étant membre de nombreux groupes sur facebook


encore un hybride Croseus+Lydius

tout cela pour vous confirmer que nous sommes dans un endroit spécial

unique au monde

piétiné par les touristes quand les territoires sont accessibles, comme les Parcs naturels

où la flore et la faune sont en péril : il faut en profiter tant qu'il subsiste des espèces menacées.

comme une immense et superbe plante carnivore


Nepenthes raja

eh bien, elle s'est transformée ... en WC ...! 

dessous, la cuvette. Dessus, le couvercle se lève, ou se baisse, selon l'humeur de la plante

vous aurez remarqué qu'elle a inventé un siège, esthétique en plus, pour accueillir ses hôtes

des hôtes ayant besoin... d'aller aux WC ! 

Car elle est écolo, a besoin de nitrates, et ne se contente plus des insectes qui tombent dans l'urne, et sont ensuite dilués dans l'eau de pluie, il lui faut de bons et traditionnels ... excréments ! 

Alors elle a inventé un truc : elle sécrète des sucres qui suintent du couvercle, et attirent une espèce de musaraigne :

la voici, son nom latin est Tupaia montana

je vous la fais courte, j'ai mis des heures à trouver le vrai nom car les articles sont tous en Anglais, et peu sont aussi précis qu'il le faudrait pour avoir les détails.

Ce Tupaia est très propre sur lui

Ce serait le seul animal (à part l'Homme) à faire ses besoins ... dans un WC ! 

tous les matins, donc, il va à la recherche de sa plante préférée

il trouve la cuvette fermée, car la plante est propre elle aussi, mais dès qu'elle le sent arriver, elle lève le couvercle. La musaraigne connait la musique, elle lèche le liquide sucré suintant, et approuve le goût tout à fait à son goût, comment ils se sont mis d'accord est un secret bien gardé ? Et puis ensuite, Tupaia monte sur la cuvette, et fait son caca, comme vous et moi si je puis faire cette audacieuse comparaison... sauf que vous et moi tirons la chasse, évacuant le tout alors que vous vous souvenez que Vespasien récupérait l'urine ! Mon grand-père Joseph-des-Landes maraicher averti récupérait le tout et amendait le jardin avec ! La plante elle conserve précieusement le rejet, qui est tombé dans l'eau de pluie récupérée dans le bocal. Elle digère le tout, et en tire un grand profit. Cela ne l'empêche pas de gober de temps à autre un lézard ou des fourmis qui tombent dans la cuvette hyper glissante, ce qu'évite de faire la musaraigne décidément très réfléchie.

Vous devinez que les photos ne sont pas légion, car il faut être sur place, à l'heure des WC, risquant de déranger l'intimité de l'opération. Je n'ai que celle-ci :


là, notre ami lèche le couvercle suintant, en faisant son besoin

moi qui suis à un stade supérieur, je lis pendant l'opération


il est très sympathique


regardez la belle cuvette !



c'est gros, un mec pourrait faire pipi dedans, le reste serait un peu petit

mais pour une musaraigne, ça va pile

c'est même fait exprès, la plante a évolué pour fabriquer la friandise pile-poil pour la musaraigne !

il va se poser sur le trône, mais n'y est pas encore !
Mountain tree shrew (Tupaia montana) feeding on nectar secreted by the endemic Pitcher Plant (Nepenthes kinabaluensis) Montane forests (at 2200m-3000m), slopes of Mt Kinabalu. Kinabalu Park, Sabah, Borneo, Malaysia





là il y est, c'est la seule photo montrant l'opération en cours
en mettant son nom Chinois, le photographe n'a pas imaginé l'humour français qu'il déclencherait !


la Nature est extraordinaire :

tout ce que je vous ai raconté est véridique

je vous ai épargné les articles savants 


les articles en Anglais



je vous file une adresse pour acheter une plante carnivore, mais sans la musaraigne, sachant que c'est une plante de montagne, elle risque de dépérir chez vous...sauf si...vous lui donnez ce qu'elle attend...


je vous précise où c'est, très localisé



Mount Kinabalu, Bornéo

si vous y allez, ramenez moi un Ornitho hybride ! 


Pour les lecteurs qui voudraient des précisions, voici quelques morceaux de textes scientifiques :

Nepenthes rajah est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Nepenthaceae. C'est une plante carnivore à piège passif formé d'ascidies (urnes). Il s'agit d'une espèce endémique qui vit dans une zone très localisée, restreinte au mont Kinabalu et à son voisin, le mont Tambuyukon, dans l'État de Sabah en Malaisie sur l'île de Bornéo. Nepenthes rajah est célèbre pour ses pièges géants en forme d'urnes, ils mesurent jusqu'à 35 cm de haut et 18 cm de large. Ces urnes peuvent contenir 3,5 litres d'eau et plus de 2,5 litres de liquide digestif, ce qui en fait probablement l'espèce aux plus grandes urnes du genre Nepenthes.

Joseph Dalton Hooker décrit N. rajah en 1859, il l'a nommé en l'honneur de Sir James Brooke, le premier des Rajahs blancs de Sarawak. Le nom scientifique latin fut au départ écrit Nepenthes Rajah, avec une majuscule à Rajah puisqu'il dérive d'un nom propre. Cependant la majuscule n'est plus considérée comme correcte. Le nom anglophone commun Rajah Brooke's Pitcher Plant (Plante à urnes du Râja Brooke) est rarement employé pour cette espèce, son nom scientifique binomial est celui le plus employé pour la désigner. L'épithète spécifique rajah signifie « roi » en malais et ceci, associé aux dimensions impressionnante de ses urnes, a conduit N. rajah a souvent être considéré comme le « Roi des népenthès » (« King of Nepenthes »).

Feuille modifiée : limbe, cirrhe et urne

Nepenthes rajah, comme pratiquement toutes les espèces du genre, croît comme une plante grimpante. La tige pousse généralement sur le sol, mais tente de grimper dès qu'elle est en contact avec un objet pouvant la soutenir. La tige est relativement épaisse (diamètre inférieur ou égal à 30 mm) et peut atteindre jusqu'à 6 m de long, bien qu'elle n'excède que rarement 3 m. N. rajah ne développe pas de stolons comme certaines espèces du genre, mais les plantes âgées sont connues pour former des caïeux à la base (sorte de ramification à fonction multiplicative). C'est particulièrement courant chez les plantes bouturées, qui produisent des caïeux très tôt.

Les feuilles sont produites à intervalles réguliers le long de la tige. Elles sont rattachées à la tige par une structure particulière qui entoure la tige, le pétiole. Un long et étroit cirrhe émane à l'extrémité de chaque feuille. Au bout du cirrhe se situe un bourgeon qui, lorsqu'il est physiologiquement activé, se développe en un piège fonctionnel. Ainsi, les urnes sont des feuilles transformées et non pas des fleurs spécialisées comme on le croit souvent. La structure verte la plus proche d'une feuille ordinaire est spécifiquement connue comme le limbe.


L'attache peltée caractéristique des feuilles de N. rajah

Les feuilles de N. rajah sont très distinctes et atteignent une grande taille. Elles ont une texture coriace avec un bord extérieur ondulé. Les feuilles sont nettement peltées, l'attache du pétiole se situe sous le limbe. De trois à cinq nervures longitudinales parcourent chaque face du limbe et des nervures pennées rejoignent les bords. Le limbe est de forme oblongue à lancéolée, mesurant jusqu'à 80 cm de long pour une large maximale de 15 cm. Les cirrhes sont insérés à moins de 5 cm de l'apex de la feuille et atteignent une longueur d'environ 50 cm.

Urnes

Les urnes de tous les Nepenthes partagent des caractéristiques communes. Les pièges sont constitués d'une urne (ou ascidie), qui est recouverte par un opercule dont la fonction supposée est d'empêcher l'eau de pluie d'entrer dans l'urne et d'emporter ou de diluer son contenu. L'ouverture de l'ascidie est généralement cerclée d'un anneau, appelé péristome, constitué de tissus rigides et orienté vers le bas. Une paire d'« ailes » avec des franges, située à l'avant de l'urne, descend jusqu'à sa base. Ces ailes serviraient à guider les insectes terrestres vers la bouche de l'ascidie. Elles sont très réduites ou complètement absentes au niveau des urnes aériennes, pour lesquelles seuls les insectes volants constituent la majorité des proies.


N. rajah produit deux types distincts d'ascidies : les ascidies « inférieures » ou terrestres sont les plus fréquentes. Elles sont très volumineuses, richement colorées et de forme ovoïde. Des spécimens exceptionnels peuvent mesurer jusqu'à 40 cm de haut et contenir jusqu'à 3,5 litres d'eau et plus de 2,5 litres de liquide digestif, bien que la majorité des urnes n'excède pas 200 mL. Les urnes inférieures de N. rajah sont probablement les plus volumineuses du genre Nepenthes, seules les urnes de N. merrilliana, N. truncata et les formes géantes de N. rafflesiana (variété gigantea) peuvent rivaliser.

Ces pièges reposent sur le sol et prennent souvent appui sur des éléments environnants. Les urnes sont généralement rouges ou pourpres à l'extérieur, tandis que la surface intérieure est vert citron à pourpre. Cela contraste fortement avec les autres parties de la plante qui sont vert jaunâtre. Les urnes inférieures de N. rajah sont caractéristiques et ne peuvent être confondues avec d'autres espèces de Nepenthes de Bornéo.

N. rajah possède d'importantes glandes sécrétrices de nectar couvrant ses ascidies. Ces glandes sont assez différentes de celles des autres Nepenthes et sont facilement reconnaissables. La surface interne des ascidies, en particulier, est entièrement glandulaire, avec 300 à 800 glandes par cm².


Un N. rajah en fleur.

N. rajah semble fleurir à n'importe quelle saison de l'année. Les fleurs sont nombreuses formant une inflorescence qui se développe à l'apex de la tige principale. Le népenthès produit une très grande inflorescence qui peut mesurer 80 cm et parfois même 120 cm de hauteur. Les fleurs individuelles de N. rajah possèdent un pédoncule partiel (proche d'une queue), alors l'inflorescence est appelée une « grappe » (par opposition à une « panicule », avec des grappes de plusieurs fleurs). Ces fleurs sont décrites comme brun jaune et dégagent un parfum sucré fort. Les sépales sont elliptiques à oblongues et mesurent moins de 8 mm de long. Comme tous les Nepenthes, N. rajah est dioïque, ce qui signifie que chaque individu produit soit des fleurs mâles (staminées) soit des fleurs femelles (pistillées), mais jamais les deux. Les fruits sont orange brun et mesurent de 10 à 20 mm de long 




Plusieurs espèces de plantes carnivores à piège passif du genre Nepenthes (Nepenthes lowii, N. rajah et N. macrophylla), normalement constituées pour capturer des arthropodes à l'aide d'une urne remplie de liquide, s'adaptent progressivement pour se nourrir des crottes de notre Tupaia, dite "musaraigne des arbres". Attiré par les sécrétions produites par des glandes situées sur la face interne du couvercle de l'urne, le tupai défèque au passage dans celle-ci.

Le système fonctionne d'autant mieux que l'urne aura la bonne taille et le couvercle le bon angle, ce qui sélectionne progressivement une forme optimale de la plante.

voici la vidéo qui m'a (enfin) sorti de l'ignorance


quand maintenant je me rends aux toilettes

vous imaginez que je pense autrement

la Vie est pleine de surprises ! 

ce sont les humains qui ont inventé ça !

La civilisation minoenne est une civilisation de l'âge du bronze égéen qui est née sur l'île de Crète et a prospéré du 27e siècle environ au 15e siècle avant J.-C. Crète minoenne. Une carte de la Crète minoenne. Les premiers habitants de la Crète se sont installés dès 128 000 avant J.-C., au cours du Paléolithique moyen.

nos amis Japonais ont inventé des équipements hydrauliques annexes qui rendent la chose hydrauliquement propre :

offrez Boku à votre conjoint pour la Saint-Valentin


le bidet BOKU vous permettra

d'être aussi propre qu'une musaraigne de l'ile de Bornéo
fréquentant la plante carnivore 
Nepenthes raja

tout  cela en restant chez vous,

et en recyclant vos rejets nitrés !

pa BO çA ? 

quand Marine Tondelier va lire ça,
elle va s'acheter un bidet BOKU,
avec ses indemnités parlementaires écolo, non ?


elle fait semblant de s'y connaitre en papillons


pi-po !

elle ne recycle même pas ses déchets,

faute de bidet (Boku) adapté ! 


un Mars aux reflets changeants reconnait et assume... aimer les crottes :
elle aime les crottes, mais refuse de l'assumer :
elle ne recycle pas ses propres déchets !
PIPO ! 

pi po !