vendredi 30 septembre 2022

Llobaro ou turbot ?

l'immense plage déserte de Creixell




les pirates sont partis en week-end

Nous avons retrouvé nos amis toulousains : ils ne connaissent ni Creixell (que l’on prononce « Creichell »), sa longue plage, son lotissement blanc aux jardins paradisiaques, et encore moins la Gavina, cachée derrière le long chemin cahoteux longeant la voie ferrée aux fruits de la passion ! Il est vrai que le repas occupe chez les vacanciers une place essentielle, trois fois par jour ! Je leur vante les poissons du menu, les coquillages, et leur propose, s’ils n’ont pas d’autre idée, le Llobaro, traduit ici en Français : Lubina a la brasa, ou ce qui est incompréhensible « Basse grillé », comme s’il s’agissait d’une guitare ? Comme je voudrais goûter le turbot qui se dit turbot, j’en commande un pour changer un peu. En attendant, la faim (dévorante puisqu’l faut attendre les 13 heures habituelles) nous fait commander des patatas, que l’on trempe dans la mayonnaise orangée, en faisant passer de larges goulées de Moritz fraiche. A part le vrai Paradis (dont nous n’avons que des descriptions imparfaites), cet endroit fait fort bien l’affaire : les touristes sont partis, nous sommes quasi seuls dans le couloir venté de courants d’air bien protégé du soleil, j’apprends qu’il faut éviter de déranger les tortues pondeuses, pas la peine d’aller en Equateur !





un turbot entier pour une personne, quelle "abondance" !


oui, mais nous sommes quatre !

Je vais en cuisine, féliciter les cuistots et leur collègue féminine : sans eux, on ne mangerait pas, j’éprouve profondément le besoin de les remercier : c'est grâce à eux, que j'ai dégusgé mon turbot !



En sortant le thermomètre de la voiture indique 45°, mais dès les premiers cahots sur la route, elle descend vite à 41° ! Nous rentrons tranquilles, rassérénés du devoir accompli : nous avons fait connaitre notre coin de Paradis à nos amis, je les crois enchantés,






on éprouve toujours une grande satisfaction

 d’avoir fait plaisir aux amis

il y a quelques années, c’est eux qui nous ont expliqué comment on louait

un balcon sur la mer