l'immense plage déserte de Creixell |
les pirates sont partis en week-end |
Nous avons retrouvé nos amis
toulousains : ils ne connaissent ni Creixell (que l’on prononce
« Creichell »), sa longue plage, son lotissement blanc aux
jardins paradisiaques, et encore moins la Gavina, cachée derrière le long
chemin cahoteux longeant la voie ferrée aux fruits de la passion ! Il est
vrai que le repas occupe chez les vacanciers une place essentielle, trois fois
par jour ! Je leur vante les poissons du menu, les coquillages, et leur
propose, s’ils n’ont pas d’autre idée, le Llobaro, traduit ici en Français :
Lubina a la brasa, ou ce qui est incompréhensible « Basse grillé »,
comme s’il s’agissait d’une guitare ? Comme je voudrais goûter le turbot
qui se dit turbot, j’en commande un pour changer un peu. En attendant,
la faim (dévorante puisqu’l faut attendre les 13 heures habituelles) nous fait
commander des patatas, que l’on trempe dans la mayonnaise orangée, en
faisant passer de larges goulées de Moritz fraiche. A part le vrai Paradis (dont
nous n’avons que des descriptions imparfaites), cet endroit fait fort bien
l’affaire : les touristes sont partis, nous sommes quasi seuls dans le
couloir venté de courants d’air bien protégé du soleil, j’apprends qu’il faut
éviter de déranger les tortues pondeuses, pas la peine d’aller en
Equateur !
un turbot entier pour une personne, quelle "abondance" ! |
oui, mais nous sommes quatre ! |
Je vais en cuisine, féliciter les
cuistots et leur collègue féminine : sans eux, on ne mangerait pas, j’éprouve profondément le besoin
de les remercier : c'est grâce à eux, que j'ai dégusgé mon turbot !
on éprouve toujours
une grande satisfaction
d’avoir fait plaisir aux amis
il y a quelques
années, c’est eux qui nous ont expliqué comment on louait
un balcon sur la
mer