L’été indien est arrivé : il est temps de migrer au
Sud, les estivants partis : départ vers Vielha, il va falloir franchir
cette énorme montagne, mais la vue du Mercadona nous donne des forces !
Incroyable, en passant devant Repsol, je ne puis m’empêcher d’admirer la
maestria de notre Chef d’Etat : le carburant espagnol n’est même pas
abaissé de 30 centimes par Macron, ils doivent le regretter comme Président !
encore moins par Total puisqu’ils n’ont que Repsol ! Il va falloir que je
sois sobre en transport sur place, et que je marche à pied, si je veux
optimiser l’essence française qui me reste dans le réservoir dument rempli avant de
partir !
En passant à Pont de Suert, les
épouses des gitans (on dit : des gitanes) dont les mâles parcourent les forêts à la recherche des
cèpes sont bien là, et je ne puis m’empêcher de leur laisser 15 Euros pour 500
grammes : la poellée fera le repas du soir, délicieux et un peu exotique,
alors que le homard de Caprabo restera dans son lit de glace, à attendre
dimanche jour du Seigneur et de la procession à Santa Tecla.
bien qu'il soit épaté, je n'ai pu obtenir un rabaix ! |
imaginez-vous les postes de péage français rasés ? |
Etonnante sollicitude : les
péages ont définitivement disparu, au fond, qu’est ce qui est le mieux ;
endetter la France en abaissant artificiellement le prix de l’essence, ou
utiliser le même argent pour supprimer les péages ? voilà pourquoi nos
voyages en Catalogne nous aident à réfléchir, l’Espagne a des solutions souvent
plus originales que les nôtres : privilégier les investissements, au lieu de droguer le consommateur à la consommation à court terme ?
Nous sommes partis avec une
petite fraicheur, nous arrivons avec une grande douceur : la mer est à 27°,
on entre sans les transitions habituelles, consistant à se frotter l’arrière de
l’occiput pour l’habituer au froid : non, on rentre dans l’eau, elle n’est
pas aussi claire qu’on le rêverait, mais elle est bonne, pas grand monde sur le
sable alors que les Barcelonais sont en week-end, le vent chaud sèche la peau
chaude, il fait chaud sans trop, c’est bien c’est beau.
La piscine de Faustina est
toujours là, personne n’a pu à cause de la crise faire la moindre intervention pour
la conforter : ce n’est pas comme chez nous, qui nous préoccupons de notre
Patrimoine : partir amène à réfléchir sur les avantages de notre
situation : presque j’ai hâte de revenir à la maison, et de profiter des
derniers jours où le gaz coule à flots !
premier coucher de soleil : voisin : le sosie ventru du Commissaire Montalbano |