La mi-août est la date des salons d'antiquités, Luchon ne déroge pas à la règle, il fait beau temps, et il y a toujours des objets à chiner.
A l'heure de midi, comment choisir un restaurant parmi ceux qui se touchent allées d'Etigny ? Le sort nous conduit à l'hôtel des lilas, et nous rentrons, la chanson de Brassens dans la tête :
"quand je vais chez la fleuriste je n'achète que des lilas..."
Deux séniors du coin sont attablés et font grand bruit en taquinant la serveuse. Vous voyez le genre. Comme ils paraissent habitués, je leur demande si l'on mange bien, sachant qu'il n'y a personne alors que le voisin est plein. -"pas de problème me répondent-ils, le restau est tenu par deux Sénégalais, d'ailleurs voici Raymond, associé à Louis." Je salue Raymond très jovial, et nous prendrons le menu qui réserve une belle surprise : c'est joliment présenté, le jamon serrano est aussi bon qu'à Barcelone, les frites classiques cohabitent avec des frites (roses) de patates douces. On nous propose du sandre, un poisson rare. La tarte aux abricots est délicieuse.
Ca me rappelle cette histoire (tragique) racontée par le père Laubarède, l'archiprêtre (nous sommes en 1985) de l'archi-basilique Saint-Sernin de Toulouse, de deux amants Claire et Louis qui s'aimaient tendrement. Avec l'âge les facultés diminuent, et le drame survient : -"Louis ne voit plus clair ; et Claire a perdu l'ouïe". Ici ça ne colle pas à cause de Raymond, il faudrait transposer, je sèche !
Luchon, la reine des Pyrénées
réserve encore de belles surprises
la déco de la 16è étape est restée intacte |
la Duchesse habitait pile en face des Lilas |
l'adresse mail est un peu compliquée
mais il vous suffit de cliquer :