Le grand jour est arrivé : on a calfeutré la boite. Peint l'intérieur pour qu'aucune ombre ne transparaisse depuis l'extérieur. Des préalables longs pour que le résultat soit impeccable. Les échelles sont prêtes, le déballage commence, ainsi que l'assemblage, mais une fois chaque vitrail encastré dans son logement, il tient tout seul.
une des bases de la déco est de poser des glaces pour doubler les volumes |
de superbes verres industriels
aux reliefs très prononcés
blanc-vert, avec un liston de bleu foncé en carré central
effet superbe
du ciel par-dessus le toit
quand on se lance dans la déco
toujours soigner sols et plafonds !
PS : je vous renvoie naturellement à mon copain Gruber et son hôtel Guettaria :
sans oublier Leihorra :
ni le plafonnier du Splendid de Dax, aujourd'hui fermé !
Le ciel est, par-dessus le toit
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Verlaine, 1844-1896
C'est André Malraux qui tenait ces propos : -"Je ne comprends
pas l’abandon du vitrail qui s’éveillait et s’endormait avec le jour. L’art a
préféré la lumière mais le vitrail animé par le matin effacé par le soir
faisait pénétrer la création dans l’église du fidèle"
Verlaine, 1844-1896