est Firmino...!
J'ai rendez-vous avec lui dans sa boulangeoise. 124 rue Jean
Adoue. Vous avez bien lu : il dit Boulangeoise
et pas boulangerie, voulant distinguer ce qui fait la force de son
établissement, dont il fête les deux ans d’’anniversaire. Je lui commande des ficelles, une appellation parisienne qui n’a pas cours ici : la ficelle a l’épaisseur
d’une baguette, et la baguette fait figure de gros pain, quant à la baguette de
campagne, je ne vous en parle pas, et il y a plus gros encore, une vraiment
très très grosse miche, qui ne peut
se couper qu’avec une ...tronçonneuse, (il faut dire que c’est un appareil répandu
dans toutes les maisons d’habitation) !
les boulangers |
La force de la Boulangeoise, est d’appliquer
à la lettre les textes du 13 septembre 1993 : « Peuvent seuls être
mis en vente ou vendus sous la dénomination de : "pain maison" ou sous une dénomination équivalente les
pains entièrement pétris, façonnés et cuits sur leur lieu de vente au
consommateur final…Pareil pour les :
"pains de tradition française", "pains traditionnels
français", "pains traditionnels de France" … les pains, quelle
que soit leur forme, n'ayant subi aucun traitement de surgélation au cours de
leur élaboration, ne contenant aucun additif et résultant de la cuisson d'une
pâte qui présente des caractéristiques très précises.
les pâtissières : la pâte est bien "faite maison" |
J’ai pris rendez-vous avec
Firmin, le vendredi où il me cuit dix ficelles, qui me durent la semaine. C’est toujours intéressant de
visiter les parties privées : ici, tout est fait sur place, procédés
modernes, certes, mais produits soigneusement sélectionnés. La farine est de qualité
supérieure, c’est la marque spéciale du Patron, pas question de dévoiler les secrets de
fabrication. Les machines sont impeccables, la pâte fait des bulles, les fours
fonctionnent en continu, l’odeur émoustille les nez les plus exigeants.
Une équipe familiale, cinq salariés et deux apprentis, entoure le Patron : il y a les garçons-boulangers, Dinis et Vincent . Il y a les pâtissières, Nahissa, Laure et Victoire. A la
vente, Géraldine et Patricia. Tout ce petit monde s’active, dans une atmosphère
très professionnelle. Les gâteaux sont délicieux, et le clou est le chou à la crème
avec de la vraie crème fouettée...-" j'en voudrais trois s'il vous plait" !
Dans un monde souvent pessimiste, aller chez Firmin fait du bien : il a créé une ambiance
où se conjuguent travail, qualité et tradition. L’avantage d’une petite ville à la
campagne est qu’on y conserve le sens des valeurs. Vous tous en
ce moment sur les routes et les plages, qui
mangez vos pizzas décongelées pas toujours très fraîches au restaurant, plaignez-nous qui restons sur place, à déguster notre pain quotidien :
Pourquoi aller
chercher ailleurs ce que nous avons sur place ?
la Boulangeoise… !
la photo est avant que j'aie pris mes trois choux |
réservez vos ficelles au 05 61 89 21 41 !