Les vacances servent à être
dépaysé. Dé-paysé, c’est changer de pays : changer de langue oblige à
s’expliquer. Dans un lieu inconnu il faut se situer dans l’espace ;
trouver son chemin ; s’orienter. Trouver de quoi manger, comment se
distraire ; changer de vie, d’horizons, d’heures, surtout ici.
La Cantabrie nous a
dépaysé, offert mille nouveautés.
Ensuite, on retrouve l’envie de
retourner chez soi, retondre le gazon (qui n’a pas cessé de pousser en notre
absence), refaire des courses, retrouver ses marques, ses habitudes.
sans doute part-on pour mieux revenir ?
le temps passe, inexorablement
il y avait à Santillana del Mar de belles horloges
(chez Alphonso Fernandez)
dont les sonneries régulières marquaient le passage du temps.