Noli me tangere !
une scène inimaginable aujourd'hui !
aujourd'hui tout est l'occasion de "profiter" : je peux braver un sens-interdit ? J'y vais ! Je me souviendrai toujours de la meuf de Sarkozy affirmant : -"l'important est de ne pas se faire prendre" ! Je peux sauter la femme du voisin ? Je "profite" ! L'effet d'aubaine s'impose à tous, suivant l'exemple des chefs de cordée... La morale et l'optimisation fiscale font mauvais ménage, et tout le monde veut sa part même minuscule.
Marie-Magdalena, dont je vous ai souvent parlé, une super fille rousse, belle fille, amoureuse du Christ, voilà sa réputation. Oui, elle aurait eu une vie avant. Elle aurait été "influenceuse", et, manquant de thunes, elle aurait couché. Comme si de nos jours certaines filles (influenceuses) ne profitaient pas de leurs charmes pour coucher ? Donc elle le suit, elle s'occupe de lui, leurs affaires perso je n'en sais rien de rien, mais il est clair que même si sa réputation est chelou, elle l'aime !
Et lui, comme il est "fait-homme", et a perdu ses super-pouvoirs, il a besoin de re-connaissance, sur cette Terre ingrate qui va le sacrifier. Donc (et voici mon raisonnement de mec), l'amour de cette meuf le gratifie, le rassure, augmente son estime de SOI, évite la dépression, bref, c'est du plus au point de vue psychologique, à l'époque où les anti-dépresseurs devaient être encore plus difficiles à trouver qu'en ce moment, où les dépressés manquent de médicaments, et tuent ainsi à l'arme blanche n'importe quel individu dans la rue, surtout s'ils sont déjà anxieux de se trouver et OQTF, et récidiviste, et sans carte de Sécu, et sans ressources, voire la totale en étant ... SDF !
Je vais vous montrer quelques Maria-Magdalena contemporaines,
vous allez voir les meufs :
celle-ci est l'élégance, elle porte une cruche d'eau, mais elle n'est pas rousse |
celle-ci est rousse, mais bien que nue, on voit que c'est le modèle d'un peintre qui lui, s'est ré-habillé |
voici une vraie Maria-Magdalena
comme dit le gentil commentaire : "voilà bien une rousse et tellement réaliste" |
là on reste dans la grande peinture, mais cette jolie vraie jeune femme
moi qui fais souvent appel à des Agences pour trouver les modèles, présentant mes collections de couture, je sais des Agences spécialisées en Marie-Madeleine contemporaines
ils m'ont proposé ce modèle
j'ai hésité sur celle-là, trop voyante, trop décoiffée |
... après la mort du Christ, Marie-Madeleine est désespérée
ce pourrait être elle ; ou elle, vu les cheveux, la nudité, les mensurations, et le désespoir,
mais ne pas confondre, la seconde : c'est Bibli, voilà pourquoi je vous laisse les légendes,
et voilà l'agrandissement de l'oeil plein de larmes de la vraie Madeleine
Francesco Hayez (Italian, 1791 - 1882) Mary Magdalene as a Hermit, 1825 |
soyons sérieux et attachons-nous à la chronologie :
Jésus meurt sur la croix.
Effroi, tous ses proches pleurent, Marie-Madeleine aussi
mais quelques jours à peine ensuite, il a retrouvé ses super-pouvoirs : il ressuscite
il n'est plus homme, il est le fils de son Père, et est redevenu Dieu
(des meufs au Ciel, il en a plus qu'il pourrait toutes les aimer)
et c'est là qu'il rencontre (ou le contraire) Marie-Madeleine, elle est pleine d'espoir
et c'est là qu'il lui dit -"ne me touche pas"
(enfin, en latin : noli me tangere)
Marie-Madeleine est choquée, elle "prend un râteau" !
inutile de raconter la déception de Marie-Madeleine : elle fait (déjà, c'est la première émigration) celle qui quitte le pays, elle fait affaire avec les premiers passeurs rencontrés, monte dans une barque (sans essence ni rames) avec l'autre Marie et puis Sarah, et elles se retrouvent toutes les Trois aux Saintes-Maries-de la mer. (Pas de contrôle, pas de gendarmes, pas d'OQTF, Sarah reste).
elle avait ce sourire quand elle lui a demandé de le toucher, pouv vérifier si ce n'était pas un fantôme et IL l'a jetée ! |
Arrivée là, elle laisse ses copines sur place, et se dirige, à pied, vers la Sainte-Baume
elle y restera trente ans
quand on y réfléchit bien, le Christ aurait pu faire un effort
un calin
(la prendre dans ses bras, et être plus gentil, lui dire :
-"me tangere possis" (en latin)(mais une seule fois, la dernière, après je me casse au Ciel)
c'est à se demander s'il l'aimait tant que ça ... avant ?
si je réfléchis davantage encore, on n'en parle... qu'entouré de mecs
était-ce un Homme ... à hommes ?
celle-ci un peu trop stricte |
j'hésite |
je n'hésite plus : je la retiens pour ma collection : c'est la plus "solaire" |