Jacques m'envoie toujours des histoires extraordinaires, parfois difficiles à croire, pourtant je le crois toujours, mais il m'oblige à vérifier, car je ne voudrais pas répéter des histoires qui n'auraient pas été vérifiées, tant pourtant elles m'apparaissent étonnantes, incroyables, incrédibles même ! Alors je scrute chaque mot, chaque nom surtout, car il est facile de se rendre sur la toile, pas besoin du darknet, et si je trouve, c'est le cas facile ici, je tombe de haut, et j'exulte : Jacques a raison, et son Histoire change tout, pour moi, peut-être ... pour vous ?
vous allez voir, vous aller tomber par terre !
mesdames et chères lectrices, je suis content pour vous :
et je suis sérieux !
Si tous les journalistes pouvaient insérer cet article dans
leurs canards, il n' y aurait plus de Burqa, que je soit en Iran où les femmes ont relevé le front devant les barbus qui bombardent Israël, et qui les pourchassent de leur fanatisme religieux pour interdire qu'elles montrent leurs cheveux... ce serait pareil en France, non plus....
mais oseront ils....?
Stéphane Hessel avec qui j'ai désormais de longues conversations
me le confirme : indigne-toi !
indignez-vous !
voici l'Histoire de Jacques :
"Il serait bon de rappeler ceci
aux porteuses de Burka actuelles ; peut-être qu'elles se vêtiraient autrement.
La Burqa vient du Culte d'Astarté dans la Mésopotamie antique. Pour honorer la
déesse de l'Amour physique, toutes les femmes, sans exception, devaient se prostituer
une fois l'an dans les bois sacrés qui entouraient les temples de la déesse...
Pour ne pas être reconnues, les femmes de la haute société prirent l'habitude
de se voiler totalement.
"Et n'oubliez pas ceci : Mustapha
Kemal, alias Ataturk, 1er président de la Turquie, de 1923 à 1938, avait trouvé
la bonne astuce pour clouer le bec aux intégristes de l'époque. Il avait mis un
terme au port de la burka, en faisant une loi toute simple, avec effet immédiat
: toutes les femmes turques ont le droit de se vêtir comme elles le désirent.
Toutefois, toutes les prostituées doivent porter la burka. Dès le lendemain, on
ne voyait plus de burka en Turquie"...
et c'est toujours en
vigueur !!!!
Ma quête commence alors, et j'y passe une heure, puis plusieurs : il était temps que je me rende au Louvre, puis simultanément au British Museum où je trouve cette représentation d'Astarté, j'avoue que j'en étais resté à Diane la chasseresse, Goodess of moon, son croissant de lune dans les cheveux, aucun rapport avec le croissant de nos amis du Sud, pour qui le croissant symbolise le dernier croissant de lune, qui marque la fin du mois du ramadan.
voici Astarté à Londres, avec le commentaire original : |
This is baked clay votive plaque of a nude woman in low relief, most likely the goddess Astarte. Her Egyptian style wig was painted black. She puts her hands at her breasts. The hole at the top is for suspension. This is a development of the Late Bronze Age Canaanite type. Phoenician or Cypro-Archaic, 6th century BCE. From Grave 11 at Tharros, Sardinia, modern-day Italy. (The British Museum, London)
Comme toujours quand s'ouvre une nouvelle fenêtre vers l'inconnu, les détails abondent :
Flaubert, mon ami d'enfance, l'auteur normand, était informé, moi, j'avais oublié !
Dans sa lettre à Sainte-Beuve, (j'ai toujours le bouquin en provenance de la bibliothèque de Philippe C. dans lequel je puisais l'inspiration pour décrire les auteurs classiques dans mes rédactions d'enfant) Flaubert reconnaissait sa dette envers Lucien de Samosate, auteur de ce traité à la gloire d’Astarté, déesse syrienne, et répondait ainsi aux critiques après la publication de Salammbô. L’enquête dans les manuscrits de travail, brouillons des premiers chapitres et notamment de celui qui devait être la préface, fournit en effet de nombreuses traces du texte grec. Très tôt, dès qu’il évoque son nouveau roman, alors intitulé Carthage, Flaubert pense à Astarté :
« Je suis en train de lire
un mémoire de 400 pages in-quarto sur le cyprès pyramidal, parce qu’il y avait
des cyprès dans la cour du temple d’Astarté. (mai 1857)
« Dans un folio préparatoire,
portant le titre de « religion (mythes)», et se présentant comme une page de
prises de notes à partir de plusieurs livres, il désigne souvent la Déesse
Syrienne. On y relève six fois le nom d’Astarté. Les scénarios primitifs citent
Astarté bien avant qu’apparaisse le nom de Tanit. Le zaïmph est longtemps
appelé « le péplos d’Astarté ». Dans une note marginale du folio 182, Flaubert
définit les principes fondateurs de son roman :
la religion roule sur 2 idées : Baal et Astarté, le terrible, sanguinaire, et le voluptueux, l’orgiaque.
Rien qu'à voir "la meuf", au British Museum,
on comprend qu'elle n'est pas n'importe qui !
elle est entourée des chouettes d'Athena, ses serres du faucon Horus posées sur deux lions
Elle exhibe sa poitrine, et tient dans ses mains l'anneau shen, qui signifie l'éternité, la continuité, mais aussi le soleil. La plupart du temps, l’anneau schen était représenté au-dessus d’Horus, ou dans ses griffes, en signe de protection sur terre comme dans l’au-delà. Bien entendu elle vole grâce à ses ailes, ici elles sont repliées au sol, comme celles des deux chouettes.
---o---
je change d'auteur, je pense à Montesquieu, et à ses lettres persanes, la numéro 67,
publiée en 1721
le frère amoureux de sa soeur, elle s'appelle Astarté ! |
Et je trouve un bouquin oublié qui la représente à cheval, nous donnant (je vous file l'info) son nom écrit en hiéroglyphes, merci Champollion ! Forcément, nous sommes à l'âge de bronze chez nous, environ -4000 ? et Mésopotamie et Egypte commercent par bateaux, les deux pays très proches !
il fallait bien qu'il y ait une source à Berlin |
j'en reviens à l'Histoire de Jacques, et tout est au Louvre si l'on regarde attentivement
voici le trône d'Astarté, on voit mal, mais elle exhibe sa nudité provocante,
comme déesse de la fertilité, et pour être fertile, faut-il qu'il y ait... sexe ...
...voire... fécondation ?
voilà, prostitution sacrée et sacrifices d'enfants, nos moeurs dénoncées aujourd'hui ont leurs racines dans l'Histoire !
Jacques a raison !
Pareil avec Atatürk (1881-1938), c'est vrai là encore : je cite des extraits de Wiki comme d'habitude : "Il a réalisé des innovations laïques et nationalistes dans les domaines politique, économique et culturel afin d'établir un État-nation moderne, progressiste et laïc. Les privilèges économiques accordés aux étrangers sont abolis et leurs moyens de production et les chemins de fer nationalisés. Avec la loi Tevhîd-i Tedrîsât, l'éducation passe sous le contrôle du gouvernement. L'éducation laïque et scientifique est prise comme base. Des milliers de nouvelles écoles sont construites. L'enseignement primaire devient gratuit et obligatoire. Les lourdes taxes imposées aux paysans sont réduites. Certaines modifications sont apportées aux robes de chambre et aux vêtements des hommes. Les droits civils et politiques des femmes sont reconnus avant de nombreux pays occidentaux . La polygamie est interdite. Le témoignage des femmes et leurs droits à l'héritage sont rendus égaux à ceux des hommes. De même, en Turquie, avant la plupart des pays du monde, les femmes obtiennent le droit de vote et d'être élues d'abord aux élections locales (1930) puis aux élections générales (1934)" ....
Je n'escomptais pas que Wiki aborde le sujet de la burka !
je trouve ces photos
Gazi (le surnom de Mustafa) est à Yalova avec Fethi Bey et Nermin, la fille de
Fethi Bey. (13 août 1930) : la jeune fille est vêtue à l'occidentale !
quel bel homme dirait Jack Lang ! |
ce n'est pas si vieux : 1934 |
Le Shah d'Iran : Reza Pahlavi, et le président turc : Mustafa
Kemal Atatürk
aujourd'hui, règnent (encore) les mollahs, vêtus de leur cape, (persan : `abā, عبا) et turban ...
pour combien de temps ?
Le président iranien Ebrahim Raissi, lors du 43e anniversaire de l'expulsion des États-Unis d'Iran, à Téhéran, en Iran, le 4 novembre 2022. |
Darius Rochebin reçoit le 20 avril
le fils du Shah en visio depuis Washington
la propagande continue ses effets
sur les esprits désinformés !
https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-le-20h-darius-rochebin-du-samedi-20-avril-2296208.html