mardi 23 avril 2024

Histoires de Jacques (2)

Jacques m'envoie toujours des histoires extraordinaires, parfois difficiles à croire, pourtant je le crois toujours, mais il m'oblige à vérifier, car je ne voudrais pas répéter des histoires qui n'auraient pas été vérifiées, tant pourtant elles m'apparaissent étonnantes, incroyables, incrédibles même ! Alors je scrute chaque mot, chaque nom surtout, car il est facile de se rendre sur la toile, pas besoin du darknet, et si je trouve, c'est le cas facile ici, je tombe de haut, et j'exulte : Jacques a raison, et son Histoire change tout, pour moi, peut-être ... pour vous ?

vous allez voir, vous aller tomber par terre !

mesdames et chères lectrices, je suis content pour vous : 

et je suis sérieux !

Si tous les journalistes pouvaient insérer cet article dans leurs canards, il n' y aurait plus de Burqa, que je soit en Iran où les femmes ont relevé le front devant les barbus qui bombardent Israël, et qui les pourchassent de leur fanatisme religieux pour interdire qu'elles montrent leurs cheveux... ce serait pareil en France, non plus....

mais oseront ils....?

Stéphane Hessel avec qui j'ai désormais de longues conversations

me le confirme : indigne-toi !

indignez-vous !

voici l'Histoire de Jacques :  

"Il serait bon de rappeler ceci aux porteuses de Burka actuelles ; peut-être qu'elles se vêtiraient autrement. La Burqa vient du Culte d'Astarté dans la Mésopotamie antique. Pour honorer la déesse de l'Amour physique, toutes les femmes, sans exception, devaient se prostituer une fois l'an dans les bois sacrés qui entouraient les temples de la déesse... Pour ne pas être reconnues, les femmes de la haute société prirent l'habitude de se voiler totalement.

"Et n'oubliez pas ceci : Mustapha Kemal, alias Ataturk, 1er président de la Turquie, de 1923 à 1938, avait trouvé la bonne astuce pour clouer le bec aux intégristes de l'époque. Il avait mis un terme au port de la burka, en faisant une loi toute simple, avec effet immédiat : toutes les femmes turques ont le droit de se vêtir comme elles le désirent. Toutefois, toutes les prostituées doivent porter la burka. Dès le lendemain, on ne voyait plus de burka en Turquie"...  

et c'est toujours en vigueur !!!!

Ma quête commence alors, et j'y passe une heure, puis plusieurs : il était temps que je me rende au Louvre, puis simultanément au British Museum où je trouve cette représentation d'Astarté, j'avoue que j'en étais resté à Diane la chasseresse, Goodess of moon, son croissant de lune dans les cheveux, aucun rapport avec le croissant de nos amis du Sud, pour qui le croissant symbolise le dernier croissant de lune, qui marque la fin du mois du ramadan.

voici Astarté à Londres, avec le commentaire original :

This is baked clay votive plaque of a nude woman in low relief, most likely the goddess Astarte. Her Egyptian style wig was painted black. She puts her hands at her breasts. The hole at the top is for suspension. This is a development of the Late Bronze Age Canaanite type. Phoenician or Cypro-Archaic, 6th century BCE. From Grave 11 at Tharros, Sardinia, modern-day Italy. (The British Museum, London)

Comme toujours quand s'ouvre une nouvelle fenêtre vers l'inconnu, les détails abondent :

Flaubert, mon ami d'enfance, l'auteur normand, était informé, moi, j'avais oublié !



Dans sa lettre à Sainte-Beuve, (j'ai toujours le bouquin en provenance de la bibliothèque de Philippe C. dans lequel je puisais l'inspiration pour décrire les auteurs classiques dans mes rédactions d'enfant) Flaubert reconnaissait sa dette envers Lucien de Samosate, auteur de ce traité à la gloire d’Astarté, déesse syrienne, et répondait ainsi aux critiques après la publication de Salammbô. L’enquête dans les manuscrits de travail, brouillons des premiers chapitres et notamment de celui qui devait être la préface, fournit en effet de nombreuses traces du texte grec. Très tôt, dès qu’il évoque son nouveau roman, alors intitulé Carthage, Flaubert pense à Astarté :

« Je suis en train de lire un mémoire de 400 pages in-quarto sur le cyprès pyramidal, parce qu’il y avait des cyprès dans la cour du temple d’Astarté. (mai 1857)

« Dans un folio préparatoire, portant le titre de « religion (mythes)», et se présentant comme une page de prises de notes à partir de plusieurs livres, il désigne souvent la Déesse Syrienne. On y relève six fois le nom d’Astarté. Les scénarios primitifs citent Astarté bien avant qu’apparaisse le nom de Tanit. Le zaïmph est longtemps appelé « le péplos d’Astarté ». Dans une note marginale du folio 182, Flaubert définit les principes fondateurs de son roman :

la religion roule sur 2 idées : Baal et Astarté, le terrible, sanguinaire, et le voluptueux, l’orgiaque.

Rien qu'à voir "la meuf", au British Museum, 

on comprend qu'elle n'est pas n'importe qui ! 

elle est entourée des chouettes d'Athena, ses serres du faucon Horus posées sur deux lions

Elle exhibe sa poitrine, et tient dans ses mains  l'anneau shen, qui signifie l'éternité, la continuité, mais aussi le soleil. La plupart du temps, l’anneau schen était représenté au-dessus d’Horus, ou dans ses griffes, en signe de protection sur terre comme dans l’au-delà. Bien entendu elle vole grâce à ses ailes, ici elles sont repliées au sol, comme celles des deux chouettes. 

                                                                            ---o---

              je change d'auteur, je pense à Montesquieu, et à ses lettres persanes, la numéro 67, 

                                                                        publiée en 1721

le frère amoureux de sa soeur, elle s'appelle Astarté !


Et je trouve un bouquin oublié qui la représente à cheval, nous donnant (je vous file l'info) son nom écrit en hiéroglyphes, merci Champollion ! Forcément, nous sommes à l'âge de bronze chez nous, environ -4000 ? et Mésopotamie et Egypte commercent par bateaux, les deux pays très proches !

il fallait bien qu'il y ait une source à Berlin


j'en reviens à l'Histoire de Jacques, et tout est au Louvre si l'on regarde attentivement



voici le trône d'Astarté, on voit mal, mais elle exhibe sa nudité provocante,

comme déesse de la fertilité, et pour être fertile, faut-il qu'il y ait... sexe ...

...voire... fécondation ?


voilà, prostitution sacrée et sacrifices d'enfants, nos moeurs dénoncées aujourd'hui ont leurs racines dans l'Histoire !

Jacques a raison ! 

Pareil avec Atatürk (1881-1938), c'est vrai là encore : je cite des extraits de Wiki comme d'habitude : "Il a réalisé des innovations laïques et nationalistes dans les domaines politique, économique et culturel afin d'établir un État-nation moderne, progressiste et laïc. Les privilèges économiques accordés aux étrangers sont abolis et leurs moyens de production et les chemins de fer nationalisés. Avec la loi Tevhîd-i Tedrîsât, l'éducation passe sous le contrôle du gouvernement. L'éducation laïque et scientifique est prise comme base. Des milliers de nouvelles écoles sont construites. L'enseignement primaire devient gratuit et obligatoire. Les lourdes taxes imposées aux paysans sont réduites. Certaines modifications sont apportées aux robes de chambre et aux vêtements des hommes. Les droits civils et politiques des femmes sont reconnus avant de nombreux pays occidentaux . La polygamie est interdite. Le témoignage des femmes et leurs droits à l'héritage sont rendus égaux à ceux des hommes. De même, en Turquie, avant la plupart des pays du monde, les femmes obtiennent le droit de vote et d'être élues d'abord aux élections locales (1930) puis aux élections générales (1934)" .... 

Je n'escomptais pas que Wiki aborde le sujet de la burka ! 

je trouve ces photos


Gazi (le surnom de Mustafa) est à Yalova avec Fethi Bey et Nermin, la fille de Fethi Bey. (13 août 1930) : la jeune fille est vêtue à l'occidentale !

quel bel homme dirait Jack Lang !

ce n'est pas si vieux : 1934 

Le Shah d'Iran : Reza Pahlavi, et le président turc : Mustafa Kemal Atatürk

aujourd'hui, règnent (encore) les mollahs, vêtus de leur cape, (persan : `abā, عبا) et turban ... 

pour combien de temps ?

Le président iranien Ebrahim Raissi, lors du 43e anniversaire de l'expulsion des États-Unis d'Iran, à Téhéran, en Iran, le 4 novembre 2022. 

Darius Rochebin reçoit le 20 avril

le fils du Shah en visio depuis Washington


la propagande continue ses effets 

sur les esprits désinformés !

https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-le-20h-darius-rochebin-du-samedi-20-avril-2296208.html


(à suivre)




PS :            ......      "on ne nous dit pas tout" ! 

vous vous souvenez ?

Me levant donc à 6 heures, je n'entends pas du tout le même son de cloche à la télé qu'à partir de 8 heures, où règne sur les ondes la "langue de bois" généralisée de toutes les chaines d'info ! 

En toute bonne foi, il s'agit d'une vraie propagande ! 

Je vais un peu caricaturer ce qui se passe chez nous et qu'on  ne nous dit pas : vous savez que la Loi sur les retraites concerne désormais tout le monde du travail.... théoriquement. Vous ne savez pas (je ne l'avais pas entendu dire) que l'entreprise Samsung en Corée (qui a fabriqué mon téléphone) ignore le "monde de la paresse" que certains d'entre nous revendiquent, en travaillant 4 jours par semaine en télétravail depuis sa résidence-vue-sur-Océan-à-Arcachon, faisant monter les prix de l'immobilier local au niveau de Paris, empêchant les jeunes ménages locaux (qui leur font leur ménage) de trouver, eux, un modeste logement.

Eh bien au même moment, Samsung impose la semaine 6 jours sur 7 à ses cadres inclus, du monde entier (comment cela va-t-il se passer en France ?).. Bien entendu le jour à choisir (ou samedi, ou dimanche), n'est pas payé, on a seulement le droit de choisir le jour pour faire ses courses, les grandes surfaces devant être ouvertes bien entendu !

Pendant le même temps, on a donc décidé, dans la contestation que vous savez, la retraite à 64 ans en France, régimes spéciaux inclus !

La SNCF, entreprise monopole d'Etat déficitaire, donc renflouée de ses déficits par le contribuable autant qu'il faut, a menacé de se mettre en grève en mai, mois propice au cumul des ponts comme on sait. En sus, les Syndicats (je leur mets la majuscule) ont fait courir la menace-décisive de ne pas travailler pendant leurs vacances (ils y ont bien droit en effet) qui se passent pendant les Jeux Olympiques de Paris... coiïncidence ! 

vous devinez le chantage !

Que voulez-vous faire quand il y a otages, et chantage pour les libérer ? L'Etat vient en catimini de trouver la réponse : à la SNCF, une période est installée trois ans avant l'arrivée à 64 ans pour les Agents : ils partiront chez eux, commenceront une "période de paresse", tout en lisant les journaux, jouant aux boules, et voyageant gratos évidemment dans les trains qu'ils ne conduiront plus, et seront évidemment payés, sinon comment consommeraient-ils ? (le bonheur chez nous étant de consommer ... à crédit);

Au même moment, des travailleurs et travailleuses "normaux" continueront de suer au travail, subiront l'autorité brutale de supérieurs aigris voire violents, veilleront de nuit aussi en détruisant leur équilibre du sommeil, et arriveront cassés à 64 ans, que ce soient les infirmières et autres premiers(ères) de corvée sauf... les contrôleurs-ne-contrôlant-plus-rien.

Bravo l'égalité de la fameuse devise :

j'en veux à nos Gouvernants de flancher à la défendre

pareil pour la Solidarité !

Stéphane Hessel reviens !

Indignons-nous !

 Tombe de Stéphane Hessel au cimetière du Montparnasse.
Division 27 sur l'Allée Transversale.