Comment réagir à l'invasion de l'Ukraine par Poutine ? Comment soutenir les combattants ukrainiens ? Voilà un an que cela dure, et menace de durer encore. Après deux guerres mondiales dont nous commémorons toujours les dates le 11 novembre ; après Verdun et ses tranchées, les mêmes scènes se reproduisent en Ukraine, sous le regard des télévisions. Non pas les mêmes scènes, mais des situations plus atroces encore, les tranchées ; les sévices, les tortures, des bombes sur les bâtiments civils, sur les écoles, sur les hôpitaux.... une guerre traditionnelle de destruction systématique et massive, à laquelle s'ajoute un constant chantage nucléaire.
c'est alors qu'intervient Régis Hector
et les caricatures défilent
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le nouveau Staline
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| les territoires annexés peints en Russe |
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| Igor Konachenkov, la voix de son maître au Kremlin |
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| Poutine explose |
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| un insecticide sur l'insecte |
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| Poutine prive l'Ukraine d'énergie |
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Poutine trébuche
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| l'oeil de Moscou |
même le Président le dit désormais
il faut que l'Ukraine gagne...
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l'Europe change de drapeau
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... mais peut-on lui fournir les armes qui nous manquent ?
bien difficile d'imaginer l'avenir ?
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| à quand des avions... (européens ? ?) ... |
Philippe Hansch, son directeur, est en lien avec le musée de
guerre de Kiev et lui a envoyé les dessins avec l’accord de l’auteur. « La
relation s’est faite comme ça », explique-t-il en sortant des feuilles d’un
grand carton à dessin. On y voit Poutine expulsé d’un canon de char, Staline
accouchant de Poutine ou encore Staline et Hitler berçant leur enfant, un petit
Poutine nourrisson…
Des dessins de ce style, « j’ai continué à en faire pour
eux, le feeling est passé ». Et puis, de fil en aiguille, le musée de Kiev les
a publiés désormais sur une page dédiée de son site internet. « Je reçois des
messages de leur part qui sont touchants. Ils me disent que c’est une des
façons de les aider à résister via l’humour. Ils sont gourmands de ce genre de
dessins ».
Régis Hector a d’autres projets avec ce musée, une BD sur
« les premiers jours de la guerre. Ils sont intéressés. La guerre serait le
contexte », avec l’humain au centre. « J’ai commencé des planches et je bosse
dessus ». Une BD qui serait réalisée avec son scénariste Marc-Antoine
Deroubaix. La guerre toute proche finalement : « On était en discussion avec
les gens de Kiev et il y a eu un bombardement en direct ».
Une « manière de combattre avec eux »
Au fil des dessins, Régis Hector se fait plus impliqué. « Je
dessine le méchant. Je n’ai rien contre le peuple russe. Je dessine Poutine ou
son état-major, ce sont eux les véritables coupables. J’ai pris parti pour
l’Ukraine parce que ce sont eux les agressés. C’est un pays qui se construit
une démocratie. Il y a quelques défauts dans leur histoire bien sûr, mais ce
sont eux qui ont besoin d’aide. Je continue à envoyer des dessins. C’est une
manière pour moi de combattre avec eux. Mais j’aimerais bien dire : c’est mon
dernier dessin sur le sujet ».
certes... nous aussi !
