les feuilles interposées face au soleil s'allument d'une lumière d'or
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Alessandro Padovanino (1588-1649) renvoie Perséphone aux enfers au moins là, elle aura du chauffage !   dans la montée sur la côte fossile de la Garonne il y a ces bouquets d'arbres rouges-feu mais j'ignore leur nom !    j'ai retrouvé Robert Fowler (1853-1926)   c'était l'époque où une nymphe pouvait contempler un papillon posé sur sa main  cette fois-ci, c'est la Toussaint ! |
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| Emile Friant (1888) musée de Nancy |
Émile Friant (1863-1932), qui
commence sa carrière dans l’atelier de Cabanel, se réclame d’Ingres tout en
étant influencé par Bastien-Lepage. "La Toussaint", présenté au Salon de 1889,
représente une famille en grand deuil qui se dirige d’un pas assuré vers
l’entrée d’un cimetière. La Toussaint, fête de « tous les saints » célébrée le
1er novembre, est liée à la commémoration des défunts qui a lieu le lendemain.
À l’occasion de cette fête populaire, la famille bourgeoise d’Émile Friant,
tout de noir vêtue, va fleurir la tombe de ses proches ; la petite fille en
tête du cortège s’apprête à faire l’aumône à un mendiant aveugle. Il neige, contrairement à maintenant, mais cette neige nous est promise au cours de l'hiver prochain annoncé froid et humide !
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PS : il est treize heures, heure d'hiver, midi à l'heure d'été : le soleil tape. Je vais à pied saluer Saint-Gaudens-décapité, sa fontaine coule à petites gouttes : enfin il est là, cherchant à entrer dans la chapelle de la Caoue, mais aucun interstice pour lui permettre d'hiverner ! Contrairement à l'an passé, il n'a aucun copin(e) pour danser, avant de passer l'hiver. J'ai le sentiment d'avoir vu l'âme de Saint-Gaudens.
