toutes leurs oeuvres passent un jour ou l'autre par Côte basque Enchères
j'ai donc, retour sur le passé, feuilleté quelques catalogues
des prix ...bas ... à couper le souffle !
je commence exprès par cette merveille de Sarreguemines que je vous ai si souvent montrée, mais par morceaux ! Là le service est entier !
mais il y a une signature très très célèbre
les hommes qui ont chanté dans l'église blaguent dehors à la sortie de la messe |
Arrue montre les métiers, oui, la forge est incontournable |
y a-t-il plus beau paysage landais que ce lac de Sourgen ? |
ici nous sommes à Ciboure, c'est l'arrivée des touristes qui se pâment devant les vapeurs !
celui qui a acheté le lot 184 n'a pas payé très cher !
la pêche des sardines joue un rôle plus important encore que celle du thon |
ensuite, on danse lors des fêtes de Bayonne et autres
on soigne les animaux
Félix Arteta Errasti (Valladolid 1890-Bilbao 1986), le sixième fils de la famille Arteta-Errasti, était un grand dessinateur et humoriste qui utilisait l'aquarelle, le dessin et l'huile comme moyen de transmettre sa propre vision du monde, amicale et insouciante, sur les gens de la mer, le hameau, la ville, la politique et la religion, tout au long du XXe siècle.
Sa syntaxe et sa poétique évoluent entre les courants Novecentista et les courants Art Déco (Décorativisme), antécédents des Avant-gardes de ce siècle en Europe, et sa vision était celle d'un Réalisme Costumbrista, avec humour, ironie, et parfois avec un certains sarcasmes et histrioniques.
L'œuvre d'Arteta est aujourd'hui
reconnue dans les Musées du Pays Basque et de Madrid. San Telmo, Naval,
Fondation Kutxa, de Donostia; Beaux-Arts, de Bilbao ; Museo ABC, à Madrid, et
dans des collections privées remarquables et soignées en Europe et en Amérique,
étant considéré comme l'un des grands artistes du Pays Basque et de l'Éspagne.
le dernier peintre à la mode, c'est Tobeen
Je laisse la Gazette Drouot écrire ce qui suit, la signature est l'excellence même ! "Félix Élie Bonnet, dit Tobeen (1880-1938), A Tuna, huile sur toile signée, titrée, étiquette de l’exposition de Bordeaux de 2012, 70,5 x 53 cm.
Estimation : 25 000/30 000 €, Adjugé : 101 680 €
pas mal !
"Ce tableau de Tobeen n’a pas été
vu sur le marché depuis le Salon d’automne de 1927, où il avait été acquis par
le grand-père de son propriétaire actuel. Un atout pour cette toile, qui
appartient en outre à un corpus restreint, seules quelque trois cents œuvres de
l’artiste étant référencées. Natif de Bordeaux – où s’est tenue en 2012 une
rétrospective de son travail –, Félix Élie Bonnet de son vrai nom a souvent
séjourné à Ciboure, entre 1909 et 1919. Il livre dans cette œuvre un pur
concentré du Pays basque. La palette, resserrée, met l’accent sur ses couleurs
emblématiques : le blanc des maisons passées à la chaux, le rouge tirant sur le
brun de leurs pans de bois et de leurs volets, traités au sang de bœuf pour les
protéger des insectes et de l’humidité, et le bleu éclatant du ciel. On
retrouve aussi la teinte azur sur le corps du thon placé dans le panier
d’osier, en équilibre sur la tête de la jeune femme. La pêche de ce poisson roi
de la côte basque est une tradition qui remonte au XVIIe siècle, et jusque dans
les années 1950, les Kaskarotes, ces vendeuses qui le proposaient à
Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, ont fait résonner les rues au son de leur cri «arraina bizi-bizia», poisson frais ! Le
peintre traduit ce pittoresque avec modernité : au cadrage étudié et à la
composition rigoureuse, il ajoute une simplification des formes allant de pair
avec des aplats contrastés. L’époque où il se plaît à découvrir des scènes du
quotidien au détour des ruelles cibouriennes est aussi celle qui le voit
expérimenter le cubisme et figurer aux expositions du mouvement en France, mais
aussi à New York, Chicago et Boston, où l’Armory Show de 1913 fait connaître à
l’Amérique les peintres de la Section d’or. Tobeen, qui réside à Paris depuis
1907, a participé à l’accrochage manifeste à la galerie La Boétie à l’occasion
duquel Albert Gleize et Jean Metzinger ont publié leur traité sur l’esthétique
novatrice. L’œuvre du peintre qui ait sans doute le plus marqué les esprits
alors est un autre sujet basque, Les Pelotaris, vu au Salon des indépendants en
1912 et acquis par le critique d’art Théodore Duret. L’artiste demeura attaché
toute sa vie à sa région de cœur. Il l’a peinte avec un réalisme géométrique,
mettant l’accent sur certains détails architecturaux et sur les lignes
directrices du paysage, rendant ses tableaux emblématiques de ce pays. La femme
tient également une place importante chez lui. Proposée dans la même
estimation, sa Vénus aux colombes peinte vers 1920, également dite Le Nid,
illustrera la poésie de son pinceau.
Socoa, notre sortie de printemps, premier restau ! |
avec la fraicheur des nuits de septembre, Tobeen a du voiler ses trois Grâces... dommage ! |
il m'arrive une belle aventure personnelle !
Je consulte un gros ouvrage de 159 pages, dont je vous précise le lien, c'est du lourd, le CNRS, qui raconte l'histoire de l'aménagement de la côte Biarrote, et consultant le chapitre sur les villas pour trouver Mirasol qui n'y figure pas, je trouve la villa Natacha avec ses vitraux de Grûber, dont Gérald Franzetti a repris le thème pour un particulier, heureux proprio qui a bon goût ! !
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01099980/document |
http://babone5go2.blogspot.com/2013/09/villa-natacha.html
1920, 65x46cm |