j'ai eu l'autorisation spéciale d'agrandir le tableau de David |
Le Président a commémoré le 5 mai les deux cents ans de la mort de Napoléon. C'était "classe" à l'Institut de France, encore plus magnifique aux Invalides, devant le tombeau de l'Empereur : du marbre à foison, les uniformes de la Garde Républicaine quasi d'époque, les voitures noires protégées par les fourgons noirs pleins de bodygards, les costumes noirs faisant ressortir les médailles des Commandeurs de la Légion d'Honneur... Brigitte en Chanel bleu ...
la fierté a envahi mes veines...
et j'ai ressenti un déclic (il était temps) : la réalité réelle cachée et si évidente m'a sauté aux yeux : enfermé dans mes petites convictions, sur l'équilibre des comptes d'un ménage, et le déséquilibre (il serait abyssal) des comptes de l'Etat, j'ai tout à coup réalisé pourquoi les prêteurs de la planète se battent littéralement pour nous prêter (à taux négatifs ce qui m'embarrasse toujours n'arrivant pas à comprendre cette inversion) l'argent que nous dépensons avec cette munificence admirée par tous les pays du monde !
nous possédons une collection de bijoux de la Couronne
(dans notre cas, ce sont ceux de l'Empire)
ils nous servent de gage ! (2)
Depuis que l'on sait que notre ami Mohamed ben Salmane (ses amis ajoutent à son nom "le délicat"), le Prince d'Arabie a voulu se payer un Léonard de Vinci et pas n'importe lequel, le Salvador mundi destiné à être exposé comme trophée de celui qui s'est payé un demi-milliard le Sauveur du monde chrétien au pays du Coran, on devine ce que serait l'énorme satisfaction de prêteurs en cas de faillite de la France (hypothèse absolument inimaginable au demeurant) si pour solde de tout compte, ils mettaient la main sur le trésor :
les bijoux de la Couronne
ils sont au Louvre !
Je me suis dit que vous seriez heureux, comme cela a été mon cas
de les revoir : ils gagent nos déficits ! !
et personne ne peut plus les porter !
ni Brigitte ... ni même Marine en cas de victoire ... encore moins son époux
pas non plus l'épouse (on la connait ? de Monsieur Mélenchon ? ?
voyez : per-son-ne !
peu importe !
en face, voici David
j'adore cette boite
forcément, il ne faut pas confondre
Joséphine, et Eugénie ! !
je suis certain que le Prince Mohamed aimerait ajouter cette croix à son Vinci :
les racines chrétiennes de l'Europe :
vous pensez s'il kiffe de les acheter !
il y a bien d'autres bijoux : cette fois je me limite à Eugénie !
voici les cinq bijoux de l’impératrice Eugénie au musée du Louvre
Parmi les Joyaux de la Couronne qu’Eugénie a portés, seuls quelques-uns ont échappé à la vente aux enchères, désastreuse, organisée par la République, en 1887. Exposés près des appartements Napoléon III, ils témoignent du faste et de la virtuosité des joailliers du Second Empire.
– La « broche reliquaire » de Alfred et Frédéric Bapst. Les diamants formant les ailes de papillon sont les Mazarins 17 et 18. Plus amusant : le troisième plus gros diamant, fut le quatrième bouton du justaucorps de Louis XIV avant d’être transformé en boucle d’oreille pour Marie-Antoinette.
Tout le monde se moque de mon engouement pour les papillons,
ce sont les plus chers que j'ai jamais vus !
– En or ciselé, la couronne réalisée par Alexandre-Gabriel Lemonnier est composée d’arceaux en forme d’ailes en alternance avec des palmettes. Elle échappa à la vente des bijoux de la Couronne car, en 1875, l’impératrice la reçoit en remboursement d’une somme que la République devait à Napoléon III.
– En vermeil, ce diadème en perles et en diamants réalisé par Alexandre-Gabriel Lemonnier est celui qu’Eugénie porte sur le portrait de Winterhalter avec le collier à huit rangs et un bracelet.
– Ce nœud avec deux pompons et des pampilles, un devant de
corsage, est l’un des bijoux préférés de l’impératrice. Composé de 2.634
diamants, ce chef-d’œuvre constituait à l’origine l’élément central d’une de
ses ceintures et illustre parfaitement son goût pour la passementerie.
– Cette broche d’épaule réalisée par François Kramer a passé plus d’un siècle dans une collection américaine… Acquise en 2015 par le musée du Louvre, elle fait partie d’un ensemble de quatre broches qu’Eugénie porte pendant tout le Second Empire. Les deux perles rondes, cinq perles poires, dix-sept gros diamants taille coussin constituaient une parure de l’impératrice Marie-Louise.
Depuis chez moi, je consulte, admire, les merveilles en vente aujourd'hui,
que de diamants, de pierreries, de beautés !
Eugénie aurait-elle porté ces montres ?
je vais vous faire un aveu : j'ai toujours admiré les Reverso de Jaeger-Lecoutre
elles étaient faites pour protéger l'écran des chocs quand le prince Philip jouait au polo
je n'ai jamais joué au polo, et n'en ai donc pas besoin !
pourtant, quand je vois celles-là :
pour des dames qui ne joueront jamais au polo
non plus !
nos châteaux, nos bijoux, nos perles et diamants
quel patrimoine !
quand je pense que Napoléon (le 1er)
s'est fait représenter ainsi :
elle brandit trois doigts
ouf ! le majeur, c'est la charité !
La 5ème République vit quand-même un peu moins
fastueusement !
mais elle a gardé de (très très) beaux restes !
PS (1) : des merveilles au Louvre :
http://babone5go2.blogspot.com/2017/12/promenade-au-louvre-6.html
PS (2) oui les bijoux de la Couronne ont déjà servi de gage !
c'est Gala qui donne cette précision, sous toutes réserves ?? |