Le rite consiste à aller à Sitges,
heureusement que le GPS a enregistré l’adresse : sur l’autopista il faut
payer deux fois aux péages. Et arrivés sur place on ne descend pas au centre-ville
pour rejoindre l’altitude de la mer, mais on reste dans les hauteurs, en
empruntant une petite route qui zigzague sur elle-même, pour arriver à une zone
bâtie où s’amoncellent des tas d’immeubles et de commerces : un ultime
virage, et on arrive si on s’y est bien pris sur une esplanade : c’est
là !
Tout un condensé des antiquités
espagnoles, on ne sait précisément quoi, il y a un style que l’on ne trouve que
là : que ce soit les statues ; certaines viennent d’églises, il y a
une madone, et même un Pierre qui lit un évangile commode pour lui attacher les
clés du bureau à la main droite ! Des tableaux ; des meubles ;
des lampes ; de la vaisselle en quantité. Et comme cela devient la mode,
les objets liés au culte catholique disparaissent même ici, remplacés par des
bouddha, des petits, et des grands, il faut dire qu’ils sont fabriqués en
Chine !
Miracle, comme cela nous arrive
tous les ans, il y a quelques cadres dorés à vendre : les encadrements
espagnols sont composés d’éléments sculptés, dorés, volumineux et très
lourds : parfait pour encadrer une prochaine huile d’Anne au retour !
Pour une fois, on décide de ne
pas déjeuner en ville, de pinxos, trop risqué s’il y a trop de monde :
pourquoi pas faire un tour à san Salvador, au bord de la mer, au musée Pau
Casal ?
Comme on a visité le
musée des tas de fois, on fera un tour du jardin
On regardera la mer
Et on ira au
restaurant de l’autre côté de la Villa !
Pau Casal avait le
bec fin !
personne ! et le restaurant est fermé ! |
il faut trouver où déjeuner...
comment on fait ?