Béatrice Taminian |
Grâce à facebook, on peut fréquenter quelqu'un sans jamais le rencontrer... ce qui est dommage, mais si l'on suit sa page, on partage un peu ses centres d'intérêt, on voit ses photos, on la voit en photos, et mieux encore, on suit ses centres d'intérêt dans une région fabuleuse, Digne où elle se promène. A chaque fois qu'elle publie une belle photo, je clique "j'aime" (la photo), et puis ajouter un commentaire, ce que je fais rarement, et même un smile, c'est comme cela que l'on communique par internet ! Elle semble passionnée par la biodiversité, s'insurge contre les chasseurs qui continuent de piéger la faune sauvage à la glu, procédé ancestral un peu barbare je dois bien le reconnaitre moi aussi, s'agissant de piéger les dernières tourterelles sauvages ! Il parait que les chasseurs ruraux qui prétendre être dans le dénuement continuent de vivre grâce à ce genre de chasse, les pauvres sont tellement désargentés, dans un monde rural en désamour, qu'ils pratiquent encore chasse et cueillette comme nos ancêtres néanderthaliens, dans les derniers bois sauvages de la côte d'azur qui n'ont pas encore brûlé.
Voici si elle veut bien me le permettre Agnès en action : elle "crapahute" dans la nature vierge habillée en baroudeuse, son appareil photo toujours dégainé, le zoom téléscopique étiré un max, prête à dénicher caché derrière les feuilles de bouleau une femelle d'apatura invisible pour les yeux ordinaires.
Je suppose qu'elle a sur place un ou une ou des admirateurs également photographes, pour qu'ils l'aient ainsi photographiée, elle qui photographie la faune sauvage dont mes chers papillons; Là où je suis sincèrement admiratif, c'est qu'elle sait les trouver, dans des poses souvent fascinantes, c'est une vraie entomologiste !
Vous avez observé, les papillons d'Agnès sont toujours naturels, en groupe, exprimant ainsi la richesse de la biodiversité, j'adore; Je suis de l'école initiale d'internet, appliquant la vieille devise des débuts : -"ce que je ne sais pas, je le demande ; ce que je sais, je le partage". Je sais que la propriété intellectuelle justifie des copyright, des signatures, parfois comme le pratique alarmy la signature camoufle l'objet représenté, l'objet disparait devant son photographe, c'est ainsi quand le photographe vend ses oeuvres, il faut bien qu'il vive ! Pardon d'avoir effacé la signature, et le cadre artistique qui encadre la photographie, mais ainsi les papillons sont davantage en valeur
voilà comment je devrais laisser les photos d'Agnès, dans leur jus, signées et encadrées, pardon ! |
une femelle clytie, comme j'en observais tant dans les viminalis des bords de Garonne à Bouret (82) mon premier article dans la revue Alexanor |
voici les amours de paphia, de telles photos, il faut le faire !
voici deux damon à la queue leu leu
pas facile d'observer fidia |
L'entomologie est une rare science où les spécialistes dûment diplômés tolèrent la collaboration avec les observateurs amateurs : ces derniers observant le terrain, peuvent ainsi renseigner les scientifiques attachés à leur laboratoire, souvent parisien, sauf quand ils s'échappent en Guyane bien entendu.
Ces amateurs maintenant suréquipés produisent des observations merveilleuses
Djamal Malhkoufli |
le scolopendre méditerranéen d'Agnès |
merci Agnès
merci aux photographes des papillons !