Alfred
Keller (1902-1955) est célèbre, du moins chez les initiés, pour avoir créé des modèles d'insectes et autres petits animaux.
Comme vous allez voir, l'agrandissement est énorme, et permet de distinguer des détails invisibles en grandeur naturelle : quand il s'agir d'un moustique, ou d'une puce, vous écrasez d'abord, et vous ne regardez pas le résidu aplati à la loupe : vous jetez avec dégoût.
Voici Alfred et sa mouche
et je vous présente son épouse : -"sans elle il n'aurait pas été lui"
(on n'a pas fini d'en entendre parler !)
Pour voir, il faut se rendre au Museum für Naturkunde (Musée d'histoire naturelle) de Berlin. Il travaillait avec du papier mâché et plusieurs autres
matériaux tels que le celluloïd et la galalithe. Sa puce (1930) est grossie 100 fois. Un moustique en vol (1937) 60 fois. Son doryphore de la pomme de terre
(1940) : 50 fois. Une cicadelle ( Bocydium globulare),
1953, 180 fois.
La mouche domestique, typique de
l'attention minutieuse aux détails figurant dans les sculptures de Keller,
comprend 2,653 poils. Chaque modèle a nécessité environ un an de travail.
Je reconnais que c'est assez dégoûtant, y compris les pratiques auxquelles se livre cette apparemment mignonne fourmi, quand elle suce l'arrière-train de ce puceron sous forme larvaire...
Bouaaaah !
il y a encore pire,
cette puce !
ou cette punaise !
Dommage, je n'ai pas trouvé de papillon !
mais ça n'empêche pas d'en entreprendre un !