Je n’en reviens pas, comme le
Gouvernement se montre « clivant »
vis-à-vis de certains jihadistes : tous ne sont pas mauvais en effet,
et il ne faut surtout pas faire d’amalgame : certains menacés par le
chômage et la déprime générale ont décidé de faire du trekking en Syrie, d’affronter
le danger omniprésent là-bas, (mais y
mourir permet de se taper cent vierges ?) et même de prendre en otage de
vrais Français, espérant recouvrir une
rançon, ce qui est tout proprement inimaginable puisque l’on sait que l’Etat n’en
paie jamais.
Bon !
Bon !
Certains sont repérés, on a leurs
noms et prénoms (puisqu’ils sont bons Français), et ont une carte d’identité,
des papiers, une carte Vitale, une carte de fidélité de Jean-Michel Edouard
Leclerc ; Géant Casino …etc… et j’imagine des droits pour toucher
mensuellement le RSA, des allocations familiales... ainsi que plein d’aides diverses, avantages qu’ils n’ont
pas envie de perdre ! Je cite le Figaro :
« Parmi eux, Abdelouahed Baghdali, 29 ans, n'était autre que le mari de Souad Merah, sœur de Mohamed Merah, le terroriste qui sema la mort à Montauban et Toulouse en mars 2012. Déjà connu des services de police pour ses liens avec une école coranique radicale, il était parti en Syrie en février dernier. Souad Merah l'y avait rejoint avec ses enfants en mai. Le second djihadiste présumé était Imad Djebali, 27 ans, ami d'enfance de Mohamed Merah. Il a grandi dans le même quartier toulousain que le tueur au scooter. Il avait déjà été condamné en 2008 à quatre ans de prison pour son appartenance à la filière dite «d'Artigat», nom d'un village ariégeois où résidait le chef présumé d'une filière de recrutement djihadiste en Irak. Reste le troisième individu, Gael Maurize, un converti à l'islam radical originaire d'Albi, lui aussi connu des services antiterroristes ».
« Parmi eux, Abdelouahed Baghdali, 29 ans, n'était autre que le mari de Souad Merah, sœur de Mohamed Merah, le terroriste qui sema la mort à Montauban et Toulouse en mars 2012. Déjà connu des services de police pour ses liens avec une école coranique radicale, il était parti en Syrie en février dernier. Souad Merah l'y avait rejoint avec ses enfants en mai. Le second djihadiste présumé était Imad Djebali, 27 ans, ami d'enfance de Mohamed Merah. Il a grandi dans le même quartier toulousain que le tueur au scooter. Il avait déjà été condamné en 2008 à quatre ans de prison pour son appartenance à la filière dite «d'Artigat», nom d'un village ariégeois où résidait le chef présumé d'une filière de recrutement djihadiste en Irak. Reste le troisième individu, Gael Maurize, un converti à l'islam radical originaire d'Albi, lui aussi connu des services antiterroristes ».
Il ne faudrait pas que le Figaro
soit attaqué par les avocats de ces joyeux personnages : il faut absolument
glisser autant que faire se peut l’adjectif « présumé »,
au cas où on se tromperait sur la réputation (présumée) de ces tristes mecs !
une Anversoise partant en Syrie |
Sans doute (cause de grève) nos jihadistes (j’ai failli mettre : « nos
amis ») prennent-ils un avion low-cost, je me demande à ce propos quel
est le Commandant de bord de cet avion low cost, qui accepte un salaire au
rabais, alors que tout comme ses collèges d’Air France il est soumis au stress
du transport aérien, avec obligation de faire la sieste tous les jours, pour
conserver intactes ses capacités physiques de résister à des heures de vol où
il craint toujours d’être repéré par un missile. (J'ai entendu tenir ces propos extraordinaires par un Pilote High cost dénommé "Marc", parlant anonymement, ce matin sur Europe N°1). Bref. Il y a bien deux
catégories de pilotes apparemment ? Ceux d’Air France avec des salaires
mirobolants et l’obligation de faire la sieste. Les autres sont low cost avec des salaires
normaux, qui tolèrent des barbus, (et j’espère
respectent la même obligation d’être surdoués dans les situations difficiles). Passons !
Toujours est-il que nos jihadistes (j’ai un peu peur de dire qu’ils
sont nos amis car pour ma part j’éprouve une certaine défiance) atterrissent
à Marseille-Marignane quand on les attend à Paris.
Alors là, se passe un truc
extraordinaire. Les Trois avouent avoir connu l’horreur en Syrie ! Ouf,
quand nos jeunes filles y partent volontiers (il parait qu’elles font la
vaisselle en arrivant), ça n’est donc pas si rose qu’on le dit ! Donc ils s’imaginaient
être attendus par le GIGN. Etre mis en tôle où l’on s’occuperait d’eux.
Continuer à bénéficier de la Sécu, du RSA, des allocs, bref de toutes les attentions
accordées par l’Etat à de bons citoyens qui ne travaillent apparemment pas
(mais ce n’est pas leur faute, vu le chômage). Alors ils stressent :
comment leurs familles vont-elles continuer à bénéficier de leurs droits
(légitimes) s’ils donnent l’impression d’être partis en cavale ? Pire :
le GIGN va les prendre en chasse, peut-être leur tirer dessus ? Quand on
est tué par le GIGN, a-t-on droit aux cent Vierges ? Problème !
Alors c’est inouï : ils
téléphonent à Europe 1. Je les ai entendus ce matin. Ils téléphonent à la Gendarmerie. S'y rendent. Porte close. Ils décident de patrouiller en attendant l’ouverture. Ils se
rendent. Et ils hurlent leur mal-vivre : « On est là : Où êtes –vous ? Pourquoi ne nous avez-vous
pas appréhendés » ?
Et c’est le miracle : le
Ministre de l’Intérieur (qui avait annoncé par avance qu’il les avait pris à Paris) dit qu'il les a finalement appréhendés à Marseille. Puis avoue la panne inopinée du système CHEOPS, bref une nouvelle bavure. Il peut
maintenant féliciter les trois de leur sens de l’Etat : ils se sont
dénoncés, on va les mettre en examen. Leurs avocats (ils en ont au moins deux !
Mes Pierre Dunac et Apollinaire Legros-Gimbert), sont déjà en train d’expliquer
que la faute, c’est celle de l’Etat français. Les familles soufflent : nos
droits sont conservés. Eux pensent : -"Ouf, on n’est pas morts : pas si mal d’être vivants
en France après tout ! Surtout quand on a compris ce que c’est la Syrie" !
Happy end !
C’est le jihad bobo
ne mettons pas tous ces jihadistes (perdus pour la plupart)
dans le même panier
Il y en a qui préfèrent vivre chez nous, même en tôle
On les comprend : nous aussi !
(libres quand-même)
PS : je confesse une difficulté, liée à mon absence de maîtrise de la langue arabe : certains écrivent djihad. D'autres enlèvent le D. Dites-moi ce que je dois faire ?