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| va-t-elle entrer ? ... OUI ...! |
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| je retire mes sarcasmes : aucune crotte par terre ! |
nous ne sommes toujours pas entrés :
Une foule bloque l’entrée, je découvrirai que c’est du même style des Anglais qui ont fait la queue 24 heures pour saluer la dépouille d'Elizabeth : ici, la queue veut emprunter à la file indienne les chapelles latérales dument balisées pour que les paroissiens de la nef n’entrent pas. Elles montent, passent devant la Vierge de Montserrat puisque c’est elle que l’on vient voir. Je tente d’en bas de photographier, mais c’est un défilé permanent d’ombres chinoises : arrivé devant la statue, on touche la boule de Marie, ou encore cette que tient Jésus, on encore les deux. Attendez, il faut garder un souvenir du moment : selfie où l’on se montre devant Marie, Marie sert d'arrière-plan. Selfie avec sa meuf, sa maitresse, ses voisins. Ca parle et ça rigole là-haut, ça parle et ça rigole dans la nef, chacun fait sa photo, son selfie, avec sa meuf, sa maitresse et ses voisins.
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| comme à Saint-Bertrand de Comminges, la colombe symbolise l'Harmonie |
On prend tout notre temps, l’église se vide peu à peu, et malgré la pénombre, je tente de reconnaitre les statues. Je vois, je crois voir Marie Madeleine, encore plus séduisante qu’à Tamarit, mais elle est dans une chapelle bien sombre. Il y a une sainte qui tient encore une colombe. Des décors d'argent et d'or, des ferronneries, deux immenses bénitiers à l’entrée, avec de l’eau dedans comme avant le covid. Les vitraux sont magnifiques, et je tente de comprendre celui qui orne la façade Ouest : c’est Marie, couronnée Reine du Ciel, par le Christ son fils et le Senor Padre lui-même, la même scène qu’à Tamarit !
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| ma chère Marie Madeleine tient son crâne à deux mains |
