le catalogue à lui seul vaut $350, sans taxe ni frais d'expédition |
Paul Allen est né à Seattle dans l'État de Washington aux États-Unis le 21 janvier 1953. Fils d'un bibliothécaire, il découvre l'informatique à la Lakeside Schoo1, école privée de Seattle, où il devient ami de Bill Gates. L'école loue à General Electric un ordinateur PDP-10 avec lequel il réalise avec Bill Gates son premier programme informatique : un jeu de morpion : voilà bien le rêve américain : un génie informatique qui bricole une invention dans son garage !
En 1968, âgé de 15 ans, il fonde toujours avec Bill Gates, âgé de 13 ans, et quelques autres, le Lakeside Programmers Group et parvient à trouver quelques clients essentiellement pour tester, déboguer, optimiser et sécuriser des programmes informatiques existants écrits en langage assembleur.
Allen poursuit ses études à l'université d'État de
Washington qu'il abandonne au bout de deux ans pour devenir programmeur dans la
société de domotique industrielle Honeywell à Boston, mais son ami d'école, toujours Bill
Gates, le pousse à tout laisser tomber pour fonder une société avec
lui. Allen suggère le nom de Microsoft, mélangeant les termes de microcomputer
(« micro-ordinateur ») et software (« logiciel »).
On sait le succès jamais démenti et aujourd'hui, j'écris encore ces lignes avec word... outil célébrissime de Microsoft qui a changé la manière d'écrire des écrivains !
Paul Allen, qui est plus technicien que commercial, devient directeur technique et laisse à Bill Gates le soin du management et du marketing de Microsoft tout en restant l'un des actionnaires principaux. Pour moi, c'est un génie, et même atteint en 1982 d'un lymphome de Hodgkin et son traitement par plusieurs mois de radiothérapie, il quitte son poste de directeur technique de Microsoft en 1983 tout en restant au conseil d'administration et actionnaire. Il devient homme d'affaires et mécène en fondant et gérant un empire de sociétés dont il est fondateur, mécène ou actionnaire. Ces sociétés sont chapeautées par sa société mère Vulcan Ventures, dont Charter Communications, DreamWorks SKG, Oxygen Media et plus d’une quarantaine d’autres sociétés dans les domaines des hautes technologies et des médias..
En 1986, Microsoft fait son entrée en bourse. Ses deux fondateurs sont parmi les hommes les plus riches du monde, multimilliardaires avec à ce jour 13 milliards de dollars pour Paul Allen et plus de 130 milliards de dollars pour Bill Gates (2021) selon Forbes.
En 1995, Paul Allen est à nouveau touché par la maladie de Hodgkin dont il parvient à guérir après plusieurs mois de radiothérapie et une transplantation de moelle osseuse.
En 2003, il se fait construire le plus long et le plus luxueux yacht de la planète, atteignant 127 m de long, qu'il baptise Octopus (en 2012, ce yacht n'est plus que le 12è plus long du monde).
En 2003, il fonde aussi l'Allen Institute for Brain Sciences pour lequel il donne au cours de sa vie 2 milliards de dollars. Ceci permet la création d'outils utilisés par de nombreux scientifiques du monde entier. Le 4 octobre 2004, il remporte le prix de l’Ansari X Prize et dix millions de dollars après avoir financé et mis au point le SpaceShipOne, le premier vaisseau spatial civil privé envoyé dans l’espace. Il a personnellement participé à son vol inaugural.
forcément un pareil individu suit ses propres certitudes sur la vie, les affaires, et sur l'Art :
J'arrête : voilà un génie devenu milliardaire, qui s'intéresse à tout, et veut rassembler autour de lui la beauté, et la créativité des plus grands artistes de la planète : il constitue une collection d'art, et rassemble autour de lui les plus grands : son musée à lui, la collection Paul Allen.
Mort jeune, Christie's disperse sa collection
Inimaginable d'enchérir, mais... les photos de Christie's sont gratuites, et on peut même se passer du catalogue !
je vous ai mis le cadre, car identique à ceux que je trouve en Catalunya ! |
oui, les oeuvres françaises sont toutes américanisées ! |
non plus ! |
pas celui-ci |
c'est agaçant ce manque d'estimation, mais les connaisseurs savent qu'il faut sortir quelque chose comme $90 millions, sinon le total ne ferait jamais 1 milliard |
voici Diana, elle est à moi, et pas à vendre ! |
Ce tableau est une réponse aux critiques qui reprochaient à la technique de Seurat d’être froide, de ne pouvoir représenter la vie. Ainsi, l’artiste propose un nu. La même modèle a posé trois fois. On remarque à gauche une partie d’Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande Jatte.
Il existe une seconde version de cette œuvre, de moindres dimensions, plus conforme à la technique de chromo-luminarisme que Seurat avait inventée, et plus affectionnée des spécialistes de Seurat (elle fait la couverture du catalogue de l'exposition Seurat de 1991, au Metropolitan Museum of Art, par Robert L. Herbert). C'est celle que possédait Allen. Le tableau a appartenu au marchand Heinz Berggruen et fait partie de vente Christie's. En 1947, à la vente de la collection Félix Fénéon, découvreur de Seurat, l'État s'est porté acquéreur d'études des trois poseuses, aujourd'hui conservées au musée d'Orsay. Il y a la poseuse de face ; celle de dos, la troisième est de profil
la différence est significative : le tableau est tout petit : 39,3 x 50 cm
non ce n'est pas celui-ci |
non, non, toujours pas ! Je vous montrerai bientôt le Pin de Bertaud à St Tropez |
c'est celui-là, Paul Allen a acheté à l'époque ... celui qui était à vendre ! |