Comme toujours, la nature évolue à vue d'oeil pendant ce mois béni qui termine le printemps en préparant l'été. Le spectacle est dans le jardin, d'où sortent les fleurs les plus inattendues : tous les matins, il faut un sécateur, un Pallares de Solsona, acheté au marché de Saint-Girons, un plaisir de le tenir en mains. Et, un grand sac tiré sur l'herbe, se remplit rapidement de tout ce qui dépasse et doit être coupé. Il faut arroser les marguerites prochaines très assoiffées, couper les roses fanées, couper les pousses des rosiers qui voudraient escalader le ciel, et à peine tondu, le gazon doit être re-tondu, sauf à découvrir de petites fleurs bleues et jaunes inattendues profitant de la paresse du jardinier.
merci le réchauffement climatique : plus besoin de la Côte d'Azur ! |
je suppose que c'est Adjuga reptans, le bugle rampant |
et là c'est Hippocrepis comosa, dit "le fer à cheval" à cause de sa gousse... mais la tonte l'empêche de se former ! |
oui, le windwhirlygig est bien arrivé, mais ... pas de vent ! |
Merveille de la vie qui continue : vous vous souvenez ces lâchers de Machaon bretons heureux de découvrir le Sud-Ouest : sont-ce eux, ou ont-ils trouvé des meufs locales ? Ce matin, observant le fenouil qui monte de jour en jour, je découvre une crotte d'oiseau du moins c'est comme cela qu'elle se camoufle : une petite chenille !
bonne nouvelle :
la vie continue !
et nos amis du Val d'Aran préparent les feux de la Saint-Jean !
le 24 juin